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Saison 1994-1995

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Dès qu'ils ont eu l'assurance de monter en National, le président GRANGIEN et son comité directeur, aidé par son entraîneur J.M.  COULAIS, se sont mis à la recherche de nouveaux joueurs pour avoir une équipe plus compétitive. Pour se donner les moyens, le budget du club passe de 1 750 000 F à 2 500 000 F.

Malgré les gros efforts pour intégrer Frédéric ANCELIN, c'est une grosse déception de le voir partir pour les sirènes de Mandelieu. Le pilier FIREMAN a aussi acté son départ.

Des joueurs ayant évolué au niveau supérieur arrivent en renfort : Frédéric RIBREAU, centre ou arrière, de Lourdes, Éric GLEYZE, trois quart centre, champion de France avec Agen, Patrice PASSICOUSSET ailier ou trois quart de Bourgoin, Saïd SADOUR, pilier, ancien treiziste, de Villeneuve sur Lot, Martial CARRIÈRE pilier, de Dijon, Philippe POULAIN, centre de Châteaubriant, Cyril BARRAU, arrière, de Colomiers.

À raison de 3 entraînements par semaine, nos SNUCistes se mettent vite au travail sous la houlette du préparateur physique Michel ESSEAU. Après un stage de cohésion à Clisson du 13 au 16 août, une première rencontre amicale contre POITIERS se termine par une victoire 30 à 10.

On profite du fait que le C.A.S.G. soit en stage aux Sables d'Olonne pour les rencontrer deux fois en challenge de l'espérance. La première fois en terre vendéenne, le C.A.S.G. s'impose 29 à 10 en manifestant plus d'enthousiasme.

Le 30 août, les fidèles supporters du stade Pascal LAPORTE sont encore à la plage pour le match retour contre le C.A.S.G. Face à d'impressionnants parisiens, le pack SNUCiste n'a pas pesé bien lourd. CATINOT, malheureux dans ses coups de pied, n'a pu réduire cette supériorité dont le C.A.S.G. sort naturellement vainqueur par 44 à 29.

Avant de débuter en championnat, les étudiants parisiens du P.U.C. retrouvent le terrain de Nantes dans le cadre de la coupe de l'espérance, devant un S.N.U.C. très handicapé au niveau des avants. MOLEANA, FAKATIKA, COURONNE et RAISON sont absents. Le professeur Daniel HERRERO retrouve son élève J.M. COULAIS et échangent leurs bons souvenirs toulonnais. Mais le match est d'un autre acabit et l'addition est lourde au tableau noir. En pratiquant un rugby d'école, simple mais diablement efficace, le PUC inscrit 13 essais pour l'emporter 85 à 9. Le record de la plus grosse défaite à domicile est battu.

"En nombre, on sera indiscutablement trop juste au niveau des avants. On fera avec les gens qu'on a… Mais lorsqu'on déplore 5 absents comme dimanche, notre équipe ne veut plus dire grand-chose."[1] Jean Marcel COULAIS n'est pas serein avant de recevoir les basques de Garazi. Pression et tension sont les deux ingrédients de ce premier match. Privés de GLEYZE, les Nantais se sont enlisés. Le quinze basque paraissait à leur portée. Mais, fébriles et brouillons, les SNUCistes ont raté leur entrée en matière en s'inclinant 19 à 15.

C'est une équipe de revanchards qui se déplace, le 25 septembre, dans le Gers, à Beaumont. Le Stade nantais pouvait légitimement nourrir quelques regrets à la fin du match. La première période avait laissé entrevoir de réelles possibilités, mais nos Nantais se sont bizarrement désorganisés après la pause atteinte sur le score de 6 à 6. "Un manque de concentration et d’application"[2] avouait Stéphane Raison à l'issue de cette partie perdue 18 à 9.

Il y a urgence que le S.N.U.C. se reprenne. En recevant un favori de la poule Angoulême, il va être difficile de sortir la tête de l'eau. Éric GLEYZE a enfin sa licence et peut postuler pour le match. Sérieux et appliqués en première mi-temps, les Nantais se sont encore effondrés ensuite encaissant 16 points dans les dernières minutes. Le leader angoumoisin s’est régalé de tant d’erreurs. " À partir du moment où on subit on se jette dans l’a peu près. C'est l'exemple même de l'équipe qui doute terriblement dès le moindre petit accroc.[3]" confiait désabusé Coulais. Une défaite de plus au compteur 37 à 6, aucun essai marqué depuis le début de championnat et malheureusement la dernière place de la poule.

Le déplacement à Limoges, le 9 octobre, ne s'annonce pas des plus réjouissants. Dans ce match des mal classés, Limoges a logiquement remporté sa première victoire de la saison et laissé à Nantes la dernière place Le S.N.U.C. était trop diminué pour pouvoir la contester, RAISON et CATINOT blessés, durent sortir en cours de partie. Les Limougeauds prenaient l'ascendant sur tous les secteurs du jeu pour remporter une belle victoire 38 à 21. À noter 6 pénalités réussies côté LIMOGES et 7 du côté du S.N.U.C..

Pour la réception de la Teste, second de la poule, va-t-on avoir une première victoire ? La liste des blessés ne cesse de s'allonger : MOLEANA, VEYRIER, BOSSE, RAISON out pour six semaines et Tod MALE. "Tant pis, nous allons continuer à faire le dos rond en attendant des jours meilleurs. Mais sans être défaitiste, comment jouer en avançant avec un cinq de devant qui flotte sans arrêt, puisque jamais le même"[4] déplore COULAIS. Généreux, dominateurs et lucides, les Nantais ont mené soixante-dix-neuf minutes. Avant d’encaisser un essai de pénalité d’une extrême sévérité. La sortie de l'arbitre est houleuse et Nantes s'incline encore 13 à 12.

Todd MALE est retourné en Nouvelle-Zélande pour raisons professionnelles et laisse un grand vide dans l'effectif. Pour le déplacement à TULLE, le 23 octobre, c'est encore un combat lourd léger qui s'annonce. Encore une fois, malchanceux, ils ont échoué d'un point face aux Corréziens 10 à 9 en fournissant l'essentiel du jeu. "Nous sommes maudits" s'emportait COULAIS. Tous ces efforts finiront bien par être récompensés.

Pour le dernier match aller de la poule, les vrais supporters attendent une victoire contre les rudes basques de Baigorri. L'opposition est de valeur mais aussi valeureuse. Une vertu qui n'habitait pas nos SNUCistes et qui avait oublié que le rugby est un sport de combat. Ils furent malmenés toute la partie du pack aux trois quarts pour cette nouvelle défaite : 25 à 8. On retiendra le prem/ier essai de la saison par Cyril BARRAU après 550 minutes de disette. Les matchs aller se terminent par 7 défaites.

Pour ce premier match retour, le S.N.U.C. va tenter une opération rachat à Garazi. Toutefois on ne se fait guère d'illusions sur ses chances de victoire après un parcours aller complètement stérile. L'infirmerie se vide. Les Nantais ont quand même inquiété leurs adversaires jusqu'au bout, ne cédant que dans les toutes dernières minutes pour s'incliner 22 à 12. À la fin du match, Marc CAMBON confiait :" Ce qui compte c'est la manière. On avait besoin de se remettre en selle moralement, c’est fait. Il nous reste à confirmer à domicile pour remporter enfin la victoire."[5]

Le 20 novembre, en recevant Beaumont, on espère que la réussite va sourire aux SNUCistes. La coupure de quinze jours a fait du bien aux organismes et l'infirmerie se vide. Long à se dessiner mais ne souffrant d'aucune contestation, le premier succès du S.N.U.C., cette saison ramène l'espoir, même si tout ne fut pas parfait. Nantes domina soixante-dix minutes sur quatre-vingt pour l'emporter 8 à 0. Ça se savoure."Le score reflète mal la physionomie de la partie mais il nous suffit largement" [6]dixit COULAIS. On reprend espoir chez les supporters.

Pourtant il faut se déplacer chez le leader Angoulême, le 27 novembre. Sur une pénalité de CATINOT, le S.N.U.C. va mener pendant les 20 premières minutes. Doucement mais sûrement les locaux usent et fatiguent leur adversaire, les poussant à la faute. Leur place de premier n'est pas usurpée et cette belle victoire 38 à 3 vient couronner toutes leurs belles intentions. La logique est respectée.

Pour le dernier match de l'année à la maison contre Limoges, COULAIS est confiant :" On va essayer de finir l’année sur une bonne note"[7]. Le match aller lui était resté un peu à travers la gorge. Romain HOUEL fait son grand retour après un exode de trois saisons à La Rochelle. Le match est émaillé d'échauffourées qui nuisent à la qualité du jeu sur un terrain réduit à un bourbier. Malgré qu’Éric CATINOT soit dans un mauvais jour et animé par avec une grosse volonté, le S.N.U.C. l'emporte 18 à 10. Dans ce combat, Stéphane RAISON, le valeureux capitaine se fait une entorse au genou qui va l'éloigner des terrains pour plusieurs mois.

Pour démarrer l'année 1995, on se déplace à la Teste, le 8 janvier. Devant une solide équipe locale toujours en course pour la qualification, nos SNUCistes ont confirmé leurs bonnes dispositions actuelles. Ils ont montré un visage d'une équipe entreprenante, très présente sur les divers secteurs du jeu et vigilante en défense. Déstabilisé par la sortie sur blessure de Paul FATATIKA, le S.N.U.C. ne peut lutter à armes égales avec le puissant pack testerin et s'incline 29 à 14.

En arrivant à Nantes, Tulle espère se qualifier pour les play-off mais les Nantais vont vendre chèrement leur peau. Moralement, physiquement, tactiquement, réputé pour chercher l'affrontement devant, Tulle a été servi. Les avants nantais ont tenu. Le S.N.U.C. réaffirme son autorité sur ses terres et, avec un CATINOT en pleine forme marquant tous les points, l'emporte 21 à 15.

Pour le dernier match de la poule, on se déplace à Baigorri, 2e de la poule, le 29 janvier. Il y a vraiment une classe d'écart et le S.N.U.C. n'a fait illusion que pendant les dix premières minutes. Les avants locaux, dominateurs, privaient leurs adversaires de cartouches tant en mêlées fermées que dans les regroupements. Contraints à défendre, les Nantais ne peuvent rien contre les déferlantes basques et concèdent leur plus grosse défaite de la saison 45 à 6. Le bilan de ce championnat est bien triste 11 défaites et 3 victoires.

À la fin de ce championnat, le S.N.U.C. ses adversaires pour les play-off : Orléans, Villefranche de Lauragais et Saint-Claude. Dans ce mini-championnat à quatre équipes, les deux premiers resteront en première division, le troisième affrontera un club de deuxième division en barrage de maintien, enfin le quatrième sera condamné à redescendre en 2e division. La situation sera difficile mais pas insurmontable.

Le nouveau championnat ne débutant que le 26 février, on se prépare en disputant deux matchs amicaux contre l'A.S.P.T.T. de Paris. Pour la première rencontre à Paris, le 5 février, Il n'y eut point de suspense très largement dominée par des Parisiens supérieurs dans les phases de conquête et habiles à faire courir le ballon. Les initiatives nantaises manquaient visiblement de détermination et de concentration. L'A.S.P.T.T. l'emporte 38 à 0.

Pour le match retour, le S.N.U.C. doit absolument se rassurer. "On va insister sur notre gros point faible : le pressing offensif sur jeu au pied"[8] déclare CATINOT. Menant 10 à 7 à la pause, sur une "pelouse" transformée en véritable cloaque, le S.N.U.C. a montré de belles choses dans des conditions de jeu calamiteuses mais doit s'incliner à domicile pour la première fois depuis trois mois : 19 à 10.

C'est une grosse cylindrée qui se présente à Pascal LAPORTE, le 26 février : le R.O. Orléans."On ne doit compter sur personne d’autre que sur nous-mêmes"[9] déclare CATINOT. Après avoir produit l'essentiel du jeu les Nantais se sont encore inclinés dans les cinq dernières minutes. Sobres, organisés, lucides, les SNUCistes ne se sont en effet pas contentés de tenir en respect l'imposant pack adverse. Menant 12 à 9 jusqu'à la 77e minute, les supporters nantais entrevoyaient la victoire, mais en trois minutes Orléans marquait un essai transformé et un drop-goal pour l'emporter 19 à 12.

Dans cette véritable épreuve de coupe, le droit à l'erreur n’est en aucun cas permis. Le S.N.U.C. a déjà épuisé son joker contre Orléans. Nos Nantais sont en opération commando pour recevoir les hauts garonnais de Villefranche. Les SNUCistes ont été encore crucifiés à la dernière minute. Le spectre de la relégation ne semble plus devoir quitter des Nantais frappés de malédiction. À la 79e minute, ils encaissent un essai transformé pour laisser échapper une victoire 20 à 18. Cruel destin.

"Ça passe ou ça casse"[10] titrait Ouest-France à la veille de la rencontre contre la rude équipe de Saint Claude, familière à J.M. COULAIS et qui les précède au classement d'un point. NANTES n'abdique pas et se montre conquérant en début de match, mais à la pause, les Jurassiens mènent 13 à 0. Le S.N.U.C. tentait le tout pour le tout en progressant par ses avants ou en attaquant plus au large par ses lignes arrières, mais sur un terrain transformé en bourbier par une pluie incessante, il était devenu bien difficile de faire la différence. La manière était nantaise mais le résultat est pour Saint Claude : 13 à 0.

Les chances de rester en Nationale ont terriblement diminué et le déplacement à Orléans, le 2 avril, ne met pas le S.N.U.C. en position de favori. Comme cela était prévisible, les Nantais n'ont pas fait le poids face à une équipe d'Orléans évoluant un cran au-dessus. Le score de leur victoire 41 à 10 symbolise cette domination. Il faut se faire une raison, le S.N.U.C. va redescendre à l'échelon inférieur la saison prochaine.

Il reste deux matchs pour faire bonne figure. CARRIÈRE suspendu et HOUEL blessé ne sont pas du voyage. Handicapé par les blessures, le S.N.U.C. n'a pas pesé bien lourd et encaisse une lourde défaite 56 à 3.

"Nous aimerions finir sur une bonne note"[11] soulignait J.M. COULAIS avant de recevoir Saint Claude et faire plaisir aux fidèles supporteurs. Les deux équipes essaient de produire du jeu mais des algarades ternissent les intentions. Brouillon en 2e mi-temps, le S.N.U.C. s'incline 22 à 14."On a maintenant un mois pour tâcher de comprendre là où on a péché. Il s’agira de mettre à plat les responsabilités de chacun et d’essayer de rebondir au mieux pour la saison prochaine" [12]disait COULAIS à la fin du match.

Le challenge LECOINTRE est remporté par le Racing Club de France et le S.N.U.C. 6e. Décidément ce n'était pas notre saison.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Ouest-France 17/09/1994

[2] Ouest-France 26/09/1994

[3] Ouest-France 03/10/1994

[4] Ouest-France 15/10/1994

[5] Ouest-France 14/11/1994

[6] Ouest-France 21/11/1994

[7] Ouest-France 10/12/1994

[8] Ouest-France 28/01/1995

[9] Ouest-France 27/02/1995

[10] Ouest-France 17/03/1995

[11] Ouest-France 29/04/1995

[12] Ouest-France 02/05/1995

   

 
     
     
           
 
 
 

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