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Saison 1993-1994

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Le président Jean-Paul GRANGIEN a remis de l'ordre dans "l'entreprise" S.N.U.C. et assainit ses finances. Comme il l'avait programmé avec JM COULAIS, il faut renforcer l'équipe pour aller plus haut et viser les play-off. Pourtant, la formation nantaise porte toujours ses fruits. Cédric TONINI qui a joué en cadets à l'immense joie de soulever le bouclier de BRENNUS avec son équipe de Castres au poste de demi de mêlée.

Après avoir fait le bilan des points à améliorer, l'intersaison de nos dirigeants est très laborieuse. Une des faiblesses des années passées est le poste de buteur. On pense que l'on a trouvé l'homme idoine en Éric CATINOT, international B de Chalon-sur-Saône, auteur de quinze points de moyenne par match en National A.

Les renforts sont complétés par Marc CAMBON, arrière du RC Rouen, LE GALL, 3e ligne de l'Aviron Bayonnais, Youssef JELTI, arrière international marocain, GROLEAU, trois quarts de Cognac, FIRMAN, pilier, de Cognac, CHABOURY, demi de mêlée de La Rochelle, Peyo MAURY, fils de Jacques MAURY, arrière de l'Aviron Bayonnais. Yann ROUAUD et Louis MOLEANA reviennent au club.

J.M. COULAIS peut aussi compter sur une vingtaine de juniors qui ont goûté au championnat exigeant REICHEL la saison passée. Ainsi, son groupe se trouve beaucoup plus étoffé et l'avenir s'annonce sous de bon auspice, car la concurrence au sein de l'équipe risque d'être rude.

En cette fin d'août, un stage de cohésion est organisé aux Sables-d'Olonne qui se termine par un match amical de 3 fois trente minutes contre le Stade Niortais. Sous un chaud soleil, les deux entraîneurs font une large revue de leurs effectifs et le match se conclut par une victoire 23 à 13 dont déjà 15 points de CATINOT (3 pénalités et deux transformations). Est-ce un signe mais depuis presque dix ans, NIORT nous avait toujours battus.

On prépare le championnat en s'engageant dans le challenge de l'amitié. Le 29 août, lors de la réception des Charentais de la Tremblade, le S.N.U.C. ne donne pas encore sa pleine mesure. CATINOT montre ses qualités de buteur et l'international marocain JELTI y va de son essai. J.M. COULAIS tirait quelques satisfactions de cette victoire 14 à 3. " Il est évident que tout n'est pas parfait… Actuellement, nous travaillons assez durs physiquement et cela porte ses fruits".[1]

Le déplacement à Poitiers, le 5 septembre, doit permettre de tester un pilier sud-africain LOWE. On a longtemps cru que le S.N.U.C. gagnerait ce match mais les locaux marquent un essai à la 80e minute qui leur permettait de remporter le match sur le fil : 13 à 12 (3 pénalités et un drop de CATINOT).

Le match retour à la Tremblade est un bon test pour connaître le comportement de l'équipe à l'extérieur. Il faut attendre la deuxième mi-temps pour voir les Nantais donner leur juste mesure. Avants et arrières enchaînent à merveille face à des locaux dépassés et le S.N.U.C. l'emporte 21 à 10.

Pour le dernier match avant le championnat, l'équipe de Tulle qui redescend en 2e division va permettre de jauger l'équipe nantaise. Bien que plus fort techniquement, les Tullois n'ont jamais réussi à pratiquer leur jeu devant le groupe de COULAIS beaucoup plus mobile et rapide. CATINOT, en grande forme, marque les 18 points de la victoire 18 à 9.

On démarre dans le dur par un déplacement à Paris contre le Métro, un des favoris de la poule. Tout avait bien commencé pour le S.N.U.C. qui menait 6 à 5 à la pause. La 2e mi-temps offrit un bien mauvais spectacle. Les intentions de jeu étaient oubliées et le rugby proposé était émaillé de nombreuses bagarres générales. Le match se termine par une victoire des locaux par 15 à 9. "On a vu un match très crispé, propre à un début de saison. Et c'est vrai qu'on n'a pas été très fort en conquête directe".

Le 3 octobre, c'est encore un déplacement qui attend nos Nantais contre la rugueuse équipe de Domont. "Dominer n'est pas gagner" sera la cruelle morale de ce match. Sur la physionomie de la rencontre, Nantes devait l'emporter en développant un jeu aéré mais improductif. Au tableau d'affichage, c'est Domont qui gagne 21 à 14. COULAIS pense au prochain match : "Nous devons nous faire respecter. J'en ai marre que, lors des déplacements, on nous considère comme une équipe gentille. Un match de rugby, ce n'est pas une sortie de scouts".

Le 10 octobre, le stade Pascal LAPORTE a fait le plein pour recevoir Châteauroux. COULAIS a remonté ses troupes et place le jeune COVIN au poste de pilier. Pendant trente minutes les deux équipes font jeu égal et l'essai de COVIN à la fin de la première période libère les Nantais. La deuxième mi-temps n'est pas favorable aux visiteurs qui voient trois joueurs expulsés en moins de dix minutes facilitant la victoire nantaise par 41 à 6.

Pour le déplacement à Compiègne, COULAIS ne veut pas chambouler l'équipe victorieuse de Châteauroux. CAMBON indisponible est remplacé par CAMPILLO. Menés une bonne partie du match, les locaux et leurs puissants avants se font dépasser à la 72e sur une roublardise de CATINOT. Alors que les Compiégnois et les juges de touche se réfugiaient dans l'en-but pensant que le buteur nantais tenterait la pénalité, mais n'ayant rien annoncé, il la joua à la main et envoyait GRANGIEN qui marque l'essai de la victoire 17 à 14.

Les supporters nantais commencent à y croire et pour la réception de Gravenchon, ils espèrent du beau jeu et un résultat. Le premier quart d'heure est mi-figue mi-raisin et le S.N.U.C. a de la peine à s'imposer en atteignant la pause avec une avance de 8 à 0. À la mi-temps, COULAIS élève la voix. Il faut attendre l'heure de jeu pour que les Nantais fassent parler la foudre, CATINOT avait augmenté le score à 19-5. Physiquement à bout, Gravenchon cédait alors sous les coups de boutoir des SNUCistes dont les enchaînements se faisaient tout à coup plus fluides. Le public était conquis par cette belle victoire 45 à 5 qui place leurs favoris à la 2e place du classement.

Le 31 octobre, le déplacement à Clamart doit être un révélateur de la montée en puissance du S.N.U.C.. COULAIS fait confiance aux mêmes "soldats". Face à des Clamartois bien organisés, le combat est âpre et sans concessions. La mi-temps est atteinte sur un score de 3 à 3. Rien n'est joué mais la puissance des avants nantais fait la différence en permettant à MAURY d'inscrire un bel essai. Jetant ses dernières forces, Clamart se voit repoussé avec la plus grande fermeté par une équipe nantaise certaine de sa supériorité et de son succès : 13 à 6.

Le 14 novembre, le match contre Bourges, 2e à égalité de points avec le S.N.U.C., attire la foule à LAPORTE. L'équipe nantaise, rassurée par ses résultats précédents, est en pleine confiance. CATINOT et son pied magique ne met pas longtemps à débloquer le tableau d'affichage en étant à 100 % de réussite dans ses tentatives de tir au but. La 1re mi-temps est de toute beauté conclut par un essai de DUNAY : 22 à 13. La seconde partie fut moins prolifique et le public en attend encore plus mais il se contentera quand même d'une belle victoire 25 à 19 dont 21 de CATINOT.

Le match à Poitiers, le 21 novembre, est attendu avec impatience par COULAIS. Remarquablement organisés en défense, le jeu bien orchestré par le maestro Catinot : les SNUCistes ont complètement annihilé les velléités offensives poitevines. Du cousu pied ! Trois coups de bottes avisés de l'ouvreur nantais ont suffi pour mettre à mal l'invin­cibilité poitevine à domicile. À la fin du match remporté 9 à 3, J.M. COULAIS reconnaissait :" Nous avons réalisé un match excessivement sérieux. C’est très agréable de gagner ce genre de rencontre de bon niveau. Aujourd'hui, nous avons fait un grand pas vers la qualification. Je suis très satisfait ".[2]

Pour le dernier match aller, Rouen arrive à Pascal LAPORTE avec son pack solide mais le S.N.U.C., cette saison, a changé de visage. Laminés par la puissance des avants et la vélocité des trois quarts nantais, les Rouennais ont passé un sale après-midi. Après 17 minutes, le match était déjà plié 20 à 0. Le junior Cyril GONZALEZ se met en valeur et pas moins de six essais sont marqués. Avec 5 transformations et 3 pénalités, CATINOT clôt la victoire 49 à 8. Premiers au classement des matchs aller, les supporters SNUCistes se prennent à rêver.

Pour le match retour, le Métro, 2e de la poule, ne va pas faire dans la dentelle devant le leader. La partie est âpre. Le 3e ligne parisien avec un placage à retardement sur CATINOT déclenche les hostilités. La partie est émaillée de multiples incidents avec la complicité d'un arbitre un peu trop libéral. À l’issue du match, nos Nantais lèvent les bras, fiers de cette victoire 12 à 6. "Je suis très, très heu­reux. Car ce fut un match de gladiateurs où nous avons eu la chance de bien démarrer."[3]

C'est encore la réception d'un gros Domont qui, bien qu'il ait quitté les premières places est un adversaire redoutable. Les avants s'en donnent à cœur joie, un peu trop au goût de l'arbitre qui expulse les 2es lignes FATATIKA[4] (S.N.U.C.) et BEZEAU (Domont) dès la 12e minute. Sous une menace d'un retour au tableau de marque et des conditions qui ne facilitaient pas le jeu à la main, la victoire reste aux Nantais par 18 à 11.

Pour le dernier match de l'année 1993, le S.N.U.C. se déplace à Châteauroux qui veut sa revanche du match aller perdu 41 à 6. Le match fut longtemps indécis, entrecoupé de nombreuses échauffourées dont les pénalités sont profitables aux Castelroussins surtout après l'expulsion de VEYRIER à 76e minute. Nantes s'incline 12 à 3.

Les conditions atmosphériques ne favorisent pas les entraînements en ce début d'année 1994. Compiègne arrive à Nantes en position de relégable. Le terrain très boueux n'est pas propice au beau jeu et c'est encore la botte de CATINOT qui fait la différence en passant trois pénalités pour enlever la victoire 9 à 3. J.M. COULAIS ne décolorait pas, lui qui avait été expulsé du banc de touche à 69e minute."Je suis certes content des 3 points de la victoire, mais que dire de l'arbitrage ? L'arbitre a pollué l'après-midi de trente gars qui étalent là pour jouer dans des conditions déjà difficiles." [5]

Le déplacement, le 23 janvier contre Gravenchon, dernier de la poule peut être un piège. Les locaux avaient gardé un tel souvenir de l'accueil réservé par les Nantais au match qu'il fallait bien s'attendre à une chaude réception au retour. Quand on déborde de bons sentiments et que l'on possède également une nature généreuse, les distributions sont copieuses. Malgré leur vaillance, Gravenchon s'incline 11 à 6.

Pour la réception de Clamart, le 30 janvier, l'équipe est privée de FATAKITA qui s'est fracturé la main à l'entraînement. Le président GRANGIEN est heureux d'annoncer l'arrivée de Frédéric ANCELIN, ancien joueur de Tarbes et de Colomiers. Tout avait bien commencé et le S.N.U.C. menait 23 à 10 à la pause. Mais le jeu nantais commençait à s'embrouiller et le S.N.U.C. se fait remonter au score pour être battu 31 à 26. J.M. COULAIS reconnaissait cette défaite : "Par manque d’humilité alors qu'on avait fait le plus dur".[6]

Les conditions climatiques ont reporté le match contre Bourges et l'assurance de jouer les play-off a motivé les joueurs pour la réception de Poitiers. COULAIS a modifié son équipe suite à la lourde blessure de DUNAY[7] dont la saison est terminée. Une mi-temps a suffi au capitaine CATINOT pour mettre son équipe à l'abri (16 à 0). Maîtrisant leur jeu, le S.N.U.C. l'emporte 22 à 7 dont 17 points de leur capitaine.

Les joueurs de Bourges attendent la venue de NANTES, le 20 février, pour se refaire une santé morale avant les play-off. Leur générosité se heurte à une défense nantaise agressive. Plus fort par leurs avants, le S.N.U.C. prend vite le contrôle du match pour ne rien lâcher jusqu'à cette belle victoire 14 à 3 qui les remet leader de la poule.

Pour le dernier match de la poule à Rouen, CATINOT est laissé au repos. "On n'est jamais satisfait d'une défaite mais cela fait partie du jeu../.. Rouen nous a gênés mais pendant les trois quarts de la partie nous n’avons rien fait"[8]. Cette défaite 21 à 13 n'a aucune incidence sur le classement après la défaite du Métro. Le S.N.U.C. finit 1er de sa poule et continue en play-off.

Un autre championnat démarre avec Bobigny, Metz et Suresnes. COULAIS attendait avec impatience la licence d'ANCELIN mais son ancien président columérin a refusé la mutation. Après un stage préparatoire, le S.N.U.C. se déplace à Suresnes. Ils ont beaucoup souffert pour venir à bout d'une équipe suresnoise vaillante et très joueuse qui menait 11 à 0 à la pause. Le vent violent aida le S.N.U.C. en 2e mi-temps et le pied de CATINOT fit le reste. Toutes ces conjonctions permirent de battre Suresnes par 16 à 14. "Nous avons eu les forces morales pour gagner[9]" soufflait COULAIS à la fin du match.

Contre Metzà Pascal LAPORTE, le 20 mars, le S.N.U.C. enregistre une deuxième victoire 18 à 12. Si la victoire est logique, elle fut longue à se dessiner et intervint après une partie bien peu passionnante et émaillée de trop nombreuses brutalités toutes transformées en pénalité par un CATINOT au pied magique.

Le déplacement à Bobigny, le 27 mars est un peu houleux avec des échauffourées sur le terrain puis dans la tribune avec en prime une sortie houleuse pour l'arbitre. Ce nuage est venu assombrir un joli moment de rugby où les deux équipes ont livré un beau duel aéré, enlevé et ponctué de beaux mouvements et de cinq essais. Le S.N.U.C. s'incline 18 à 17 sur un essai à la 83e minute.

Le 3 avril, le premier match retour se dispute contre Suresnes et COULAIS doit faire sans COVIN suspendu trois matchs et remplacé par MOLEANA. Le succès fut laborieux à se décanter mais CATINOT avec cinq pénalités et un drop – soi-disant dans un mauvais jour - contribue à la victoire de ses coéquipiers par 18 à 12.

C'est sur un terrain gras et lourd que se joue le match à Metz. Pas le moindre mauvais geste ne vient salir la partie entre seigneurs du beau rugby, ouvert au possible mais bien joué n'est pas gagné et le S.N.U.C. s'incline 25 à 17."Je m'en fiche qu'on clame que nous avons bien joué. Un match des play-off, ce n'est pas une rencontre amicale avec une soirée cassoulet derrière"[10] dixit J.M. COULAIS très remonté après cette défaite.

Le bonheur de la montée approche mais il faut battre Bobigny à domicile, le 17 avril. Les SNUCistes étaient remontés. Ils restaient sur deux piètres productions et le match aller leur était resté en travers de la gorge estimant qu'ils avaient été volés par l'arbitrage. Pascal LAPORTE a fait le plein et l'ambiance des grands matchs est au rendez-vous. Avec deux essais de CAMPILLO et de LE GAL complétés par trois pénalités et un drop de CATINOT, le S.N.U.C. remporte une belle victoire 22 à 7. Le capitaine CATINOT savourait : " La grande délivrance ! Pendant la semaine on a douté. L'entame du match nous a été favorable. C'est un atout important pour la suite. Nos qualités mentales nous ont remis dans le sens de la marche. L'équipe a su se reconcentrer avant ce débat décisif"[11]. Le S.N.U.C. est à 160 minutes de la montée.

Disputé sur le terrain de Saint Yreix, le 16e de finale a désigné le prochain adversaire du S.N.U.C. : Brioude. L'équipe nantaise subit peu de modifications, seul COVIN prend la place de Todd MALE non revenu de Londres. Pour avoir trop tardé à rentrer dans le match, Brioude a laissé passer sa chance de participer au tour suivant. Sous une forte chaleur, avec un CATINOT des grands jours (23 points) et un essai de FATAKITA, le S.N.U.C. remportait une belle victoire 28 à 22. Le rêve de montée va-t-il se réaliser ?

Le marathon de la saison touche à sa fin. Ce match de 8e contre l'U.S. Métro à Châteauroux va est décisif pour la montée. Les supporters nantais ont fait le déplacement et la bonne ambiance des phases finales est au rendez-vous. Les deux équipes se connaissent bien. Supérieurs en touche et en mêlée, les Parisiens ont le plus souvent dominé. Contre le cours du jeu, Nantes menait 3 à 0 à la pause. En 2e mi-temps, on s'arc-boute car ils en veulent autant que nous. Mais, dans de pareil cas, l'expérience parle et le pied du virtuose CATINOT s'offre une pénalité de 50 m et un joli drop de 40 m à 73e minute. La fin est sifflée sur un score de 9 à 0. On oublie la fatigue, les bras des joueurs se sont levés en même temps que le public SNUCistes. On pleure de bonheur, on rit, on chante… 34 ans après le S.N.U.C. accède à la Nationale 1 dans le groupe B2. Les félicitations arrivent de partout et le maire de Nantes Jean-Marc AYRAULT y va de son petit mot. Quant à la 3e mi-temps, elle a duré plusieurs jours.

Il faut essayer de continuer en quart de finale, le 15 mai contre Peyrehorade à Montpon en Dordogne. La victoire de la montée est plus difficile à digérer côté nantais. Dominés pendant tout le match, CATINOT et ses équipiers ont encore des flonflons dans la tête et ne peuvent contenir les assauts basques. La défaite est lourde 33 à 6 mais il fallait que cela se termine.

C'est fini, on range les crampons avec plein de souvenirs. On part en vacances et on se dit vivement la saison prochaine

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Presse-Océan 30/08/1993

[2] Ouest France 21/11/1993

[3] Ouest France 06/12/1993

[4] Suite à cette expulsion, FATAKITA aura trois matchs de suspension.

[5] Ouest France 10/01/1994

[6] Ouest France 31/01/1994

[7] Fracture du péroné lors du match contre CLAMART

[8] Presse Océan 28/02/1994

[9] Presse Océan 13/03/1994

[10] Presse Océan 11/04/1994

[11] Presse Océan 18/04/1994

   

 
     
     
           
 
 
 

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