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Saison 1989-1990

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Les objectifs de la saison passée ont été atteints et même au-delà avec la qualification pour la poule finale. Pour la saison 1989-1990, le président RIBIERE à renouveler sa confiance à l'entraineur Michel GAY. Un apport de nouveaux dirigeants serait profitable au club pour réussir à bâtir une équipe prétendant jouer à un niveau supérieur.

On a analysé les points faibles et le renfort d'un buteur est la priorité du recrutement. La bonne nouvelle vient de l'équipe junior qui s'est renforcée avec 10 jeunes espoirs dont huit sont des sélectionnés régionaux. Elle peut être engagée dans le championnat CRABOS qui réunit l'élite nationale. La politique de la formation reste toujours la priorité du club.

L'effectif senior s'est enrichi avec les arrivées de Didier PEYRAT de La Rochelle, Sébastien SANGLIER et Stéphane GICQUEL de Vannes, Vincent GUERMEUR du Rheu, Éric GRANDPERRET de Saint Claude, Louis LE BERRUYER du Mans, Philippe POULAIN de Châteaubriant, Laurent GÉRARD de Poitiers, Michel CAMPILLO de Quillan et Pierre BION de Montferrand.[1]

Le club s'est engagé dans le challenge de l'Amitié et l'ouverture de cette avant-saison se déroule à Pascal LAPORTE, le 20 août par la réception de TOURS. De part et d'autre, on fait une large revue des effectifs, sous une chaleur écrasante où les jeunes se mettent en valeur. Le S.N.U.C. poussa jusque dans les ultimes secondes pour s'incliner 24 à 20 (2 essais de chaque côté). Un score de parité n'eut pas été immérité.

MASMONT et PROUTEAU, blessés contre Tours ne peuvent pas jouer contre le club de Cardiff au stade Michel LECOINTRE, le 27 août. L'équipe galloise n'est pas aussi dominante que les précédentes mais reste une référence au Pays de Galles. Bien que cette équipe ait goûté, en avant match, aux breuvages du vignoble nantais, Michel GAY sait pertinemment qu'il n'aura aucun adversaire aussi valeureux en cours de sa saison. Le S.N.U.C. a tenté de résister mais les Gallois n'ont pas eu à forcer leurs talents pour faire une véritable démonstration de rugby qui se conclut par un 42 à 0 qui se passe de tous commentaires.

En milieu de semaine le 30 août, on n'hésite pas à recevoir le Stade Niortais en challenge. Nos Nantais sont un peu tendres et Niort a construit sa victoire 27 à 10 à la faveur de deux éléments : l'expérience et la puissance de son pack dans les phases statiques, touches, mêlées fermées et à la prestation de son buteur auteur de 16 points.

Pour le 3e match en challenge, on se déplace à Nevers. GÉRARD et GRANDPERRET font leurs débuts ainsi que le junior Stéphane RAISON. Battus en touches et en mêlées, les Neversois n'ont pas su prendre l'avantage. Si le match est un peu somnolent et où l'on enregistre beaucoup de fautes, GRANDPERRET s'avère un redoutable buteur en marquant les 17 points de la victoire nantaise 21 à 13.

En se déplaçant à Tours, le S.N.U.C. cherche à confirmer son bon résultat de Nevers. L'équipe est inchangée. Avec un pack plus puissant et plus homogène, emmené par un excellent Éric SAILLARD, le S.N.U.C. dicte sa loi. Dominateur à la touche et dans les regroupements, Nantes montre un nouveau visage et remporte le match 18 à 7.

Pour le dernier match en challenge et avant la reprise du championnat, le déplacement à Niort, le 16 septembre est un véritable test. Les locaux qui visent la division supérieure se sont montrés beaucoup plus fort que nos Nantais réduits à défendre. La mauvaise humeur de Michel GAY, suite à une altercation avec l'arbitre, lui vaut une expulsion. Certes la fougue de la jeunesse nantaise peut être un avantage mais le manque d'expérience à ce niveau sera sûrement un défaut pour cette saison. Niort gagne 26 à 3.

Pour le 1er match en championnat, le capitaine Martial LE BAIL reçoit une vieille connaissance TOURS. Nantes mise sur sa jeunesse. N'a-t-elle pas une ligne de trois quarts de 22 ans de moyenne. Le junior Stéphane RAISON est confirmé en 3e ligne. Crispé en début de match, ce S.N.U.C. rajeuni prend de l'assurance au fil des minutes. Emmené par SAILLARD et LACAMPAGNE en très grande forme permettait à leur équipe d'engranger la première victoire de la saison 10 à 4.

Le 1er octobre, le S.N.U.C. arrive à Saint Yriex privé de SAILLARD blessé contre Tours et ne peut composer avec tout son effectif.[2] Avec l'appui du vent, NANTES, malgré sa domination n'arrive pas à marquer. Les locaux sont dans le collimateur de l'arbitre qui préfère la lettre à l'esprit et distribue beaucoup de pénalités. En 2e mi-temps, la fougue du pack local prenait le dessus sur celui de leur adversaire et terminait le match par une courte victoire 12 à 9.

Le Stade Niortais, encore une grosse équipe, se présente à LAPORTE en position de leader. Michel GAY doit encore revoir la composition de son équipe et faire appel aux anciens MASMONT et PIQUET en trois-quarts centre. Le public est déçu par la prestation de son équipe. Tenus en échec et, malheureusement, dans leur désir de combler ce qui leur restait de handicaps, les SNUCistes commirent trop de maladresses, confondant vitesse et précipitation, tout cela au profit d'une formation niortaise experte dans l'art des contres. Cette défaite, 7 à 3, va peut-être laisser des traces.

Un ténor succède à un autre ténor avec la réception de Limoges qui descend de Nationale B, le 15 octobre. Au stade Michel LECOINTRE, le S.N.U.C. a semblé perdu. Le pack, avec le retour de SAILLARD eut un bon comportement mais les lignes arrière furent maladroites dans les passes et les réceptions. La défense nantaise est d'une faiblesse extrême. Avec une telle prestation, on ne sera pas surpris par la victoire des Limougeauds 23 à 15.

Le 21 octobre, en se déplaçant à Saint Médard, le S.N.U.C. doit impérativement briser la courbe descendante de ses performances. Les deux formations sont sensiblement de même valeur. Nantes domine et donne beaucoup de sueurs froides aux locaux, surtout dans le dernier quart d'heure et après l'égalisation de VIAU sur un drop. L'équipe nantaise mérite amplement le partage des points 9 à 9 et même une victoire aurait mieux reflété la physionomie de la partie.

Pour la réception de Surgères, dernier de la poule, la victoire est impérative, un échec hypothéquerait l'avenir. Cueillis d'entrée par un essai de BION, les visiteurs furent complètement ballottés pendant une mi-temps. Au bout de 25 minutes, l'écart était de 25 à 0. La seconde mi-temps fut beaucoup moins pleine. Surgères ne réagissant que très sporadiquement, le S.N.U.C. finit par remporter le match 34 à 0 dont 17 points de BION.

Le 5 novembre, Michel GAY a encore rajeuni et modifié son équipe pour recevoir Nevers, en challenge de l'amitié. LE BAIL passe demi de mêlée et Christophe RAISON, le frère de Stéphane joue en 2e ligne. Cette innovation n'a pas affecté le rendement de l'équipe. En marquant 5 essais, tous des trois quarts, le S.N.U.C. s'adjuge le gain du match sans connaître de véritables inquiétudes par 20 à 7.

Pour la reprise du championnat, on se déplace à Mérignac, le 19 novembre. Un nouveau jeune Michel CAMPILLO rentre à l'arrière, à la place de MASMONT blessé. Si les banlieusards bordelais enlèvent le match 27 à 6, ils n'ont pas convaincu quant à leur efficacité collective devant des Nantais volontaires et dont le score final ne reflète pas leur partie.

Le stade Pascal LAPORTE est occupé par les championnats d'Europe en tennis féminin, le S.N.U.C. reçoit Saint Junien au stade LECOINTRE. Il est important de gagner afin de se rassurer avant les gros matchs à venir. L'objectif a été largement atteint, les Nantais ont réalisé l'une de leurs meilleures prestations de la saison en faisant littéralement éclater leurs adversaires. C'est un S.N.U.C. puissance 6, comme les 6 essais marqués dont 3 par SAILLARD. Le pack a été le grand artisan de cette victoire 34 à 3 par son travail collectif.

Avant le déplacement à la Teste, le 3 décembre, le S.N.U.C. occupe la 6e place du classement. GAY commence à avoir des problèmes pour composer son équipe entre les blessés et les absents. Seuls 12 joueurs ont fait le déplacement pour jouer en réserve. Avec une équipe affaiblie mais vaillante, les Nantais s'inclinent devant des Testerins qui ont profité de l'aubaine pour gagner 25 à 9.

Pour le premier match, Tours nous attend pour prendre sa revanche du match aller. Et pourtant ce n'est pas la meilleure formation qui est présentée avec les absences de COURONNE, SAILLARD, HOUEL et LACAMPAGNE. Dès les premières minutes, le S.N.U.C. inquiétait son adversaire mais Tours, plus physique faisait la loi en touche et en mêlée. La pause est atteinte sur un score de 3 à 0 en faveur des Tourangeaux. En 2e mi-temps, le S.N.U.C. ne peut pas suivre le tempo donné par les locaux et s'incline normalement 18 à 0.

Pour le dernier match de l'année 1989, la formation de Michel GAY affronte Saint Yriex. Blessures, indisponibilités diverses, le S.N.U.C. n'a que très rarement pu aligner la même équipe deux fois de suite. SANGLIER, HOUEL et SAILLARD retrouvent leur place. Il est temps que cette année se termine, le jeu pratiqué de part et d'autre ne ravit pas le fidèle public de LAPORTE. Beaucoup de fautes qui hachent le match et ce sont les coups de pied de BION (3 pénalités) et de VIAU (1 drop-goal) qui permettent au S.N.U.C. de gagner 12 à 9 dans cette triste partie.

Pour démarrer l'année 1990, on se déplace chez le coleader de la poule le Stade Niortais. Soyons clairs les pronostics ne sont pas bons. "On ne joue pas dans le même registre". Ainsi s'exprimait Michel GAY à la fin du match. Nantes ne s'est créé pratiquement aucune occasion, jouant en reculant et passant son temps à défendre. La puissance niortaise a fait le reste et ce travail d'usure porta ses fruits avec un 35 à 0 au tableau d'affichage.

Contre Limoges, le leader, il ne faut pas espérer une victoire sur ses terres. Les locaux jouent sur un rythme rapide. Nantes tient bon une mi-temps ou à la pause ils ne sont menés que 9 à 6. Mais en 2e mi-temps, alors que le jeu est correct, le S.N.U.C. déplore 3 blessés (COURONNE, VENEAU et GICQUEL). Amoindri, et malgré sa défense courageuse, il ne peut rien sur le déchaînement des Limougeauds qui remportent le match 28 à 10. Michel GAY est dubitatif pour la suite " Mon problème se situe au niveau des blessés, nous en comptons aujourd'hui trois, au terme d'un match en tout point correct. Si ça continue comme cela, je n'aurai pas d'équipe prête pour les matches à venir très importants St Médard et Surgères. Des matchs dont dépendra en grande partie notre avenir."[3]

Joueurs et dirigeants se mobilisent pour recevoir Saint Médard, le 21 janvier. Faute de n'avoir pas su tirer profit de leur domination territoriale et plus particulièrement de leur pressing en début de chaque mi-temps, les Nantais dépassés sur le fil par une formation généreuse, ont enregistré un indéniable revers. L'accumulation des maladresses le manque d'imagination à des instants donnés de la rencontre et le contrecoup physique d'une mainmise stérile sur les débats, ont indéniablement facilité la tâche d'un quinze visiteur qui, sans la maîtrise du ballon, géra son capital tonus pour terminer dans une forme optimale. La défaite 12 à 10 fait très mal.

Il faut assurer la survie en 2e division en se déplaçant à Surgères, dernier de la poule. Alors que les locaux menaient 6 à 4 à la pause, Nantes, dès la reprise marque trois essais en huit minutes. Surgères a couru après le score avec des moyens "frappants" mais perd sur son terrain 20 à 6. La réussite a été nantaise et c'est l'équipe la plus opportuniste qui l'a emporté.

Pour la réception de Mérignac, le 11 février, les hommes de LE BAIL ne veulent pas se laisser impressionner. Sous la tempête, les SNUCistes ont probablement réalisé leur meilleure prestation de la saison. Techniquement et tactiquement, ils ont été supérieurs aux Girondins en leur passant quatre essais pour remporter une belle victoire 19 à 7.

Pour la réception du S.N.U.C., le 18 février, Saint Junien joue sa survie en 2e division. Les locaux avaient comme principal atout la puissance de ses avants. Nantes misait, lui, sur la vivacité de ses lignes arrière. C'est la force qui a gagné. Par rapport à la physionomie du jeu, le score de 25 à 3 est peut-être sévère mais Saint Junien était le plus fort. Faute de joueurs, la réserve nantaise ne s'était pas déplacée.

Pour le dernier match de la saison, c'est sous les lampions de Marcel SAUPIN que l'on reçoit La Teste. Les deux équipes n'ont plus grand-chose à gagner ni à perdre dans ce championnat. Pas d'abattement, côté nantais à la suite de cette défaite mais plutôt une analyse réaliste effectuée à chaud par Michel Gay :"Les joueurs se sont fait plaisir du moins ils ont essayé ; mais que voulez-vous faire quand votre pack rend 150 kg à son vis-à-vis ?"[4]. La défaite 7 à 4 reflète la physionomie du match malgré la fougue nantaise.

Pour le Stade Nantais et ses supporters, le championnat 89/90 aura été celui de la désillusion, 7e au classement. Ils sont tout heureux d'assurer le maintien en 2e division. Va-t-on vers une crise ?

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Le S.N.U.C. n'aura pas le droit de faire jouer plus de six joueurs mutés par match.

[2] SANGLIER, LANDREAU, GRANDPERRET et BION  sont toujours en attente de qualification.

[3] Ouest France 15/01/1990

[4] Ouest France 26/02/1990

   

 
     
     
           
 
 
 

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