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Saison 1984-1985

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À la veille du démarrage de cette nouvelle saison, chaque sociétaire du club est persuadé que l'équipe fanion sera encore plus forte que la saison passée.

Avant de commencer le championnat, on est engagé dans le challenge de l'Amitié. Le hasard de ses deux calendriers fait qu'il y aura quatre rencontres contre le R.C. Trignac pour le grand plaisir des supporteurs mais aussi des trésoriers.

Les débuts de saison sont toujours compliqués au S.N.U.C., car les effectifs, au premier entraînement, ne sont pas toujours au complet avec l'absence des étudiants. C'est un casse-tête pour l'entraîneur Marcel LEBOT qui doit composer l'équipe avec les joueurs présents.

Pour le premier match, la réception de Surgères est un premier test. Cette équipe nous a causé beaucoup de soucis les saisons précédentes. Une victoire et le tempo seront donnés pour le reste de la saison. La remise en jambes est assez difficile et le temps n'est pas de la partie. Les trente premières minutes sont à l'avantage des visiteurs. Afin de renforcer le travail des avants, LEBOT procède à quelques changements et le S.N.U.C. prend le dessus sur son adversaire. La fatigue se fait sentir après cette belle victoire 17 à 6.

Le premier duel fratricide arrive tôt dans la saison. Pour le cru 1983-1984, Trignac a rajeuni ses troupes en incorporant plusieurs juniors en devenir. Supérieurs en touche et en mêlée, les Nantais doivent patienter une mi-temps avant de prendre la mesure de l'adversaire Trignacais. C'est alors un véritable feu d'artifice offensif où, pas moins de 7 essais sont marqués dont 4 de GOUDET. Ce premier derby se termine par la victoire du S.N.U.C. 41 à 9 et Trignac enregistre sa plus grosse défaite à Pascal LAPORTE.

Le 9 septembre, Poitiers arrive après avoir, comme le S.N.U.C., remporté ses deux premiers matchs. Son jeu correspond à la philosophie à celui de Nantes. Accrochés tout au long de la partie, nos SNUCistes n'ont pas pu développer leur jeu comme le week-end précédent. Il fallut attendre le dernier quart d'heure où en marquant deux essais, le STADE NANTAIS remporte sa 3e victoire et prend la tête de la poule du challenge de l'Amitié.

Le déplacement à Surgères à une semaine du début du championnat va permettre à LEBOT de faire ses derniers réglages. Dès le début de la partie, le S.N.U.C. surprend son adversaire par sa vivacité et son engagement. Les actions offensives de Surgères et l'engagement physiques sont déjoués par des visiteurs dont on retiendra surtout le collectif, de bon augure pour la suite. Un essai de CHATELIER à la 76e permet de ramener une belle victoire 23 à 21.

On démarre le championnat, par le derby à Trignac. On aurait aimé rencontrer un autre candidat, mais les nombreux supporteurs Brièrons vont se faire une joie de nous "acclamer". Au vu des résultats du début de saison, le S.N.U.C. est le favori de la presse locale, mais Marcel LEBOT se montre prudent, lui qui connaît bien la maison d'en face." Qu'on ne viole pas notre terre" titre Presse-Océan traduisant ainsi l'esprit Brièron. Les Trignacais compensent leur infériorité physique pour une activité et un esprit de corps remarquable. Sans que le jeu soit spécialement dur, les esprits arrivent à s'échauffer un peu et quelques coups sont échangés. Les SNUCistes arrivent à dominer un adversaire malgré les éléments extérieurs hostiles. Comme tous ces derbies, le score est étriqué et Trignac doit s'incliner 7 à 6.

Démarrer une saison avec 5 victoires en 5 matchs, on se pince pour y croire. La réception de Rouen, le 30 septembre doit conforter le public exigeant de Pascal LAPORTE. Tout avait bien commencé pour le S.N.U.C. qui menait 15 à 9 à la mi-temps. Tout allait changer en 2e mi-temps. Rouen, plus soudé, plus volontaire et surtout plus motivé refait petit à petit son retard. Alors que l'on s'acheminait vers un match nul, les Rouennais, sur un hors-jeu nantais, passaient une pénalité dans les dernières minutes et remportaient une belle victoire 18 à 15. L'insuffisance de moyens physiques dans le pack SNUCiste est une des causes de cette défaite.

Pour le déplacement à Vierzon, le 7 octobre, LEBOT a reconduit son équipe en souhaitant qu'elle soit animée d'un esprit de revanche. Les SNUCistes ne sont pas dominés mais n'arrivent pas à prendre le match à leur compte. À 0 à 0 à la mi-temps, tout était possible. Sur le terrain, la volonté de vaincre des Vierzonnais était plus vive et conditionnait le résultat final de 10 à 0. Pas de quoi perdre confiance, il est important de se faire "Plaisir" le prochain week-end.

La tâche ne va pas être facile pour le capitaine DANE et ses camarades en recevant les banlieusards parisiens de Plaisir qui occupent la 2e place de la poule. Les visiteurs sont largement dominés et proposent un rugby bien pâle. Dominant largement, les Nantais n'éprouvent aucune difficulté à remporter une belle victoire 20 à 7 dont 3 essais de PROUTEAU, GOUDET et MASMONT. Avec un peu plus d'application, le score aurait pu être plus lourd.

Pour le déplacement à Poissy, le 14 octobre, et pour retrouver une place à la hauteur de leurs ambitions, il est important de gagner. La première mi-temps jouée contre le vent est défavorable aux buteurs nantais. À 20e minute de la fin, le camp nantais croyait à la victoire en revenant à 12 - 10. Sur une faute justifiée, le S.N.U.C. est sanctionné d'un essai de pénalité à la 73e minute qui lui enlevait tout espoir de victoire. C'est une 3e défaite en 5 matchs.

La réhabilitation va être difficile en se déplaçant à Alençon. LEBOT a du souci pour former son équipe car l'infirmerie se remplit. La partie commença par un crachin normand pour se poursuivre par une pluie bretonne. De telles conditions n'étaient pas favorables aux grandes envolées où le ballon était devenu une savonnette. De part et d’autre, les botteurs ne sont pas en réussite. On assiste à une rude empoignade des avants à la limite des règles. Le score nul 0 à 0 satisfait tout le monde et pour les Nantais c'est une demi-victoire.

Petite pause dans le championnat pour retrouver pour cette 3e manche, nos voisins Trignacais en challenge. Les deux entraîneurs vont profiter de ce match pour revoir leur effectif avant les joutes futures du championnat. Nantes allume la première mèche dès la 3e minute. Petit à petit, le pack nantais prend le dessus sur celui des "canards" et le domine physiquement. Privés de ballons, ils ne peuvent contenir la cavalerie du S.N.U.C. qui marque 5 essais. Le public de Lesvières ne reconnaît plut les siens qui s'inclinent 24 à 12.

 Après deux défaites et un nul, la victoire à Trignac a donné du baume au cœur chez les joueurs et les dirigeants Les supporteurs, qui n'avaient pu faire le déplacement en terre briéronne, espèrent une victoire contre l'US METRO. Marcel LEBOT n'hésite pas à tester un jeune pilier international scolaire de Saint Nazaire LE VELY. Dès l'entame du match, on a senti les Nantais et les parisiens ouvrent la marque rapidement menant à la mi-temps 10 à 6. La défense du S.N.U.C. n'est pas dans un grand jour. De plus SIMONNEAU, un battant (trop même) averti en début de match est expulsé à la 40e. Terminant le match à 14, le S.N.U.C. malgré la vaillance du pack ne peut rien contre les attaquants franciliens qui infligent une grosse défaite à domicile 16 à 6. Où est la fringante équipe du début de saison ?

Ce n'est pas avec le déplacement contre le leader l'A.S.P.T.T. de Paris, le 18 novembre, qu'il faut espérer glaner des points. L'équipe nantaise n'est pas complète avec les suspendus et les blessés. Nos SNUCistes ne tiennent qu'une mi-temps atteinte sur un score nul 6 à 6. Les Postiers parisiens forcèrent alors allure étouffant littéralement la défense nantaise qui n’encaisse pas moins de six essais. Le score est lourd 36 à 12. Sans jamais fermer le jeu, le S.N.U.C. a bu le calice jusqu'à la lie. Il faut tirer la sonnette d'alarme car on entrevoit la dernière place.

Alors que se terminent les matchs aller par la réception du R.C. Yerrois dernier de la poule, il est important d'engranger des points à domicile pour éviter la relégation[1]. Marcel LEBOT doit encore bouleverser son équipe mais reste confiant sur son esprit combatif. Il faut gagner à tout prix pour être en bonne disposition pour le grand derby contre Trignac. Tout n'est pas parfait dans le jeu nantais mais leur adversaire est plus faible que prévu. Si l'équipe a semblé "flotter" au début de match, l'attaque nantaise s'en donne à cœur joie n’en inscrivant pas moins de huit essais. Un très large succès qui constitue la meilleure des propagandes pour le derby.

Le 2 décembre, on a allumé les lampions de Marcel Saupin pour cette nocturne contre Trignac.[2] Le derby prendra une dimension nouvelle avec la passion qui l'entoure. On fait en sorte que ce soit la fête du rugby avec des places à 27 F[3] et que tous les jeunes de moins de 16 ans voient le match gratuitement. Les supporteurs Brièrons ont compris l'enjeu pour leur équipe qui n'est pas favorite en se déplaçant par cars entiers. Une foule inhabituelle estimée à 3 500 personnes se pressait dans les travées. L'ambiance promet d'être chaude bien que le rugby pratiqué depuis quelques saisons soit moins brutal. Lorsque l'arbitre MAURETTE siffle la fin du match, tout le monde semble satisfait. Le S.N.U.C. avait établi une supériorité définitive sur son rival, réussissant le score parfait 13 à 9, quatre succès en quatre confrontations. Trignac, battu pratiquement dans tous les secteurs de jeu avait remarquablement résisté défensivement et une telle vaillance méritait bien l'hommage des enthousiastes supporteurs visiteurs. Avec une équipe possédant un tel tempérament, on a au moins la certitude qu'elle ne baissera jamais les bras et qu'elle luttera jusqu'au bout. Un seul essai sera marqué par PAUTRIC, le reste des points pour les deux équipes sont marqués par pénalité. Et la 3e mi-temps ? Elle ne fut que plus belle.

Pour le déplacement à Rouen, 2e de la poule, LEBOT ne peut pas reconduire l'équipe victorieuse de Trignac car plusieurs titulaires sont encore blessés. Les SNUCistes avec RIALLAND dominent en touche. Dans tous les autres secteurs, les Normands sont supérieurs bien qu'il fallût attendre la deuxième mi-temps pour que ce soit concluant au tableau d'affichage. Encaissant deux essais sur des fautes défensives en quelques minutes, le S.N.U.C. doit baisser pavillon et accepter la défaite 18 à 0.

Le 23 décembre, on espère un cadeau du Père Noël, en recevant le S.A. Vierzon. Les visiteurs sont intraitables sur leur terrain mais n'ont jamais gagné un match en déplacement. Diminué par l'absence de plusieurs titulaires, Marcel LEBOT est très satisfait de la victoire 18 à 7. L'essentiel étant acquis, on observera que pour parvenir à leurs fins, les Nantais ont souffert et qu'ils ne furent pas particulièrement conquérants. La qualification est encore loin.

La FFR a reconduit cette saison la Coupe de France. Au 1er tour, le S.N.U.C. élimine le Rugby Lorientais par 18 à 10. Le 30 décembre, c'est au tour de Maison Laffite de subir les foudres des attaques nantaises pour s'incliner 46 à 4. On redémarre l'année 1985, par le 8e tour contre le R.C. Orléans et sa grosse équipe qui opère dans le 2e groupe de la 1er division. Sur un terrain gelé, les Orléanais, supérieurs physiquement et techniquement, ont contrôlé les opérations de bout en bout laissant peu de ballons aux Nantais qui sauvent l'honneur par un essai de RIALLAND. Le S.N.U.C. est éliminé par 24 à 6.

Le 4 février, après avoir été remis deux fois à cause des rigueurs de l'hiver, le S.N.U.C. se déplace à Plaisir en espérant que l'équipe ne soit pas démobilisée par cette longue trêve. DANE et les siens n'ont rien à se reprocher. Ils auront tout essayé, de la 3e ligne (essai de BARBIER) aux lignes arrière (essai de GOUDET) , mais en vain. Les Plaisirois se sont surpassés, notamment au niveau du paquet d'avants, pour leur victoire 16 à 13.

Gagner contre POISSY est le vœu de Marcel LEBOT qui a encore quelques soucis pour composer son équipe entre les blessés et les joueurs non assidus aux entraînements. Maladroit et désorganisé, le S.N.U.C. n'arrive pas à dicter sa loi face à un adversaire sans génie mais très solidaire et combatif. Ils avaient atteint la pause sur un score de parité 4 à 4, mais la 2e période est fatale aux Nantais. Cette défaite 11 à 7 enlève tout espoir de qualification.

Il ne reste plus que deux matchs à domicile dans le championnat et la victoire contre Alençon le 17 février, est primordial. En ce début de match, on sent beaucoup de détermination du côté Nantais. Mais peu à peu, l'équipe se désunit. Les visiteurs surent profiter de la panique et des mauvaises inspirations du S.N.U.C. en marquant 3 essais et l'emporter 19 à 3. Attention pour le S.N.U.C., la relégation n'est pas loin.

Si en championnat, le S.N.U.C. est en difficulté, en challenge de l'Amitié, il finit 1er de sa poule après avoir fait match nul à Poitiers 17 à 17. Face au Métro, il est impératif de gagner. Ayant atteint la pause sur un score de 0 à 0, fébrile, manquant d'opiniâtreté, le S.N.U.C. est vite débordé en encaissant 5 essais pour une défaite sévère 26 à 0. Rien ne va plus et le moral en a pris un coup.

Pour la réception du leader l'A.S.P.T.T. de Paris, Pascal LAPORTE compte encore des supporteurs qui y croient. Marcel LEBOT constate la spirale de la défaite de son équipe et remet en cause son coaching. Menant 4 à 0 à la mi-temps, le S.N.U.C. ne baisse pas les bras et veut vendre chèrement sa peau. La vaillance ne suffit pas et après avoir tout tenté, les Nantais s'inclinent 8 à 4. Tout va se jouer sur le dernier match à YERRES.

La victoire nantaise est impérative à Yerres, le 24 mars. Les Franciliens veulent aussi cette victoire pour rester en 2e division. Tout le club est en soutien de leur équipe première. Les gamins de l'école de rugby ont dessiné des encouragements qui sont affichés dans le vestiaire. Quelques supporteurs ont fait le déplacement. Sous une pluie froide, le S.N.U.C. dominait Yerres avec son pack agressif et se voyait récompenser par 3 essais. La victoire acquise 16 à 6, les Nantais relâchent la pression et au coup de sifflet final, sont heureux de l'issue de cette saison où ils se maintiennent en 2e division condamnant Yerres mais aussi Trignac à la 3e division.

Avant ce match, le S.N.U.C. avait été éliminé à Poitiers par le S.B.U.C. en 8e de finale du challenge de l'amitié par 34 à 6.

Pas de trophée ou de titre pour nos cadets et juniors. C'est l'école de rugby qui se fait remarquer en remportant le challenge LECOINTRE. À Lormont, le 5 mai, les benjamins et les minimes représentent les Pays de la Loire au rassemblement interrégional de l'U.F.O.L.E.P. Les benjamins terminent à la 3e place et les minimes à la 5e place.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   



[1] Cette saison, la F.F.R. a décidé que les deux derniers joueront en 3e division.

[2] Le dernier match de rugby en nocturne à Marcel Saupin fut le France-Roumanie militaire du 6 mai 1972.

[3] Soit environ 8€ valeur 2020.

   

 
     
     
           
 
 
 

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