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Saison 1981-1982

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Lorsque l'entraînement reprend le 14 août, Maurice LEMAIRE et ses joueurs ont le même objectif : faire aussi bien que la saison passée sinon mieux, approuvé par le discret président VISBECQ. Celui que l'on appelle affectueusement "Momo" peut compter sur un groupe qui n'enregistre aucun départ. Claude NEVEU partit, il y a quelques saisons au Vélo Sport Nantais, revient au club. Patrick BAPTISTE, talonneur, arrive du Sport Étude d'Ussel.

Avant de s'engager dans le Challenge de l'Amitié qui constitue une excellente préparation au championnat, le comité du S.N.U.C. a organisé un stage à Olonne sur Mer pour tous les seniors et plusieurs juniors.

Le premier match de ce challenge, le 6 septembre, coïncide avec la fin du stage et la réception du F.C. Yonnais qui vient de descendre en 3e division. Les Vendéens ne tiennent qu'une mi-temps. Moins bien préparés physiquement et sous une forte chaleur, ils s'écroulent en 2e mi-temps et n'encaissent pas moins de 12 essais. Cette première victoire 65 à 3 doit donner le tempo pour cette saison.

Pour le match suivant à Saint Junien, l'opposition sera toute différente. La saison passée, en championnat, ils nous avaient battus 16 à 12 dans les dernières minutes. Apathique en 1er mi-temps (15 à 0 à la pause), LEMAIRE sermonne ses joueurs dont il ne comprend pas le laisser-aller. La réaction ne se fait pas attendre et en moins de dix minutes, ils inscrivent trois essais. Les Saints Juniauds protègent leur maigre avantage et remportent le match 15 à 14.

Le 20 septembre, la réception de l'équipe B du Stade Rochelais doit permettre de revoir l'effectif et de monter en intensité. Le match est plaisant mais un peu monotone. Le pack nantais n'a pas son rendement habituel devant celui plus athlétique des maritimes. La bonne forme des lignes arrières SNUCistes permet de marquer trois essais (DANE, BÉNARD et RENAUD) et de remporter cette partie 16 à 12.

Le déplacement à la Roche-sur-Yon tombe à point nommé avant de commencer le championnat. Les Vendéens seront revanchards et voudront effacer la lourde défaite de l'aller. Dans une rencontre physique et parfois virile, le pack nantais est dominateur. Mais dominé n'est pas gagné, le F.C. Yonnais engrangent les points des pénalités de son adversaire indiscipliné et le SNUC, malgré la botte de DANE, s'incline justement 17 à 15.

En démarrant ce premier match de championnat à l'extérieur contre Vincennes, LEMAIRE s'est donné deux objectifs : oublier le faux pas du dimanche précédent et surtout gagner chez les banlieusards parisiens. Le sérieux de ses joueurs aux entraînements le rend confiant. Devant des adversaires brouillons dans leur jeu d'attaques et fébriles en défense, nos Nantais exploitent les moindres occasions. Menant à la mi-temps 7 à 3, le S.N.U.C. n'a jamais desserré l'étau et termine le match par une belle victoire 13 à 9.

C'est un déplacement périlleux qui attend nos Nantais, à Poitiers, le 11 octobre. Cette équipe, depuis plusieurs saisons, flirte avec la division Nationale. LEMAIRE fait confiance aux vainqueurs de Vincennes. Supérieurs dans tous les domaines, les Poitevins ont imprimé un gros tempo pendant toute la partie où seules les lignes arrières nantaises par leur vivacité ont pu contrarier les projets de leurs adversaires. Peut-être un peu trop confiant, le S.N.U.C. perd 39 à 18.

Pour le 1er match à domicile, le public espère que ses protégés vont se réhabiliter de leur défaite contre Poitiers en recevant Châteauroux. Cette équipe très vaillante et surtout mieux organisée devant, a joué un mauvais tour aux Nantais. Les locaux perdent le match par un manque de moyen en mêlée, de cohésion quand en plus leurs meilleurs joueurs offensifs DANE et BÉNARD sortent sur blessure désorganisant complètement la ligne offensive. L'arbitre, non exempt de reproche, siffle la fin du match sur la victoire de Châteauroux par 24 à 16.

Mécontent de la prestation de son équipe à domicile, LEMAIRE apporte quelques modifications pour le déplacement à Boulogne. Comme le S.N.U.C., les locaux comptent une victoire pour deux défaites. Avec sept blessés, l'équipe nantaise est composée avec quatre juniors. Maladroits, ils offrent à leurs adversaires des occasions toutes cuites. Triste comme le temps, on ne gardera pas longtemps le souvenir de cette rencontre jouée sur un terrain gras balayé par un vent froid. Le S.N.U.C. s'incline 19 à 3.

Après la trêve de la Toussaint bénéfique à la bonne santé des corps et des têtes, le derby contre les Sables, le 8 novembre, se profile. La suprématie régionale est en jeu. Le S.N.U.C. a vaincu. Ce n'est certes pas sans peine ni mérite pour les joueurs, ni sans crainte pour les spectateurs. Avec un pack nantais souverain, les Sables doivent s'incliner 6 à 19.

Le championnat marque une pause et on enchaîne avec les matchs du challenge de l'amitié en recevant l'équipe de Saint Junien. LEMAIRE doit recomposer son équipe et faire confiance à un jeune en 2e ligne TOLBOOM qui, avec son 1,96 m, doit pouvoir cueillir des balles en touche. Le jeu fut animé mais d'un niveau à peine passable. Il fallut attendre l'heure de jeu pour voir le S.N.U.C. se libérer, marquer 4 essais en moins de dix minutes et remporter une magnifique victoire 30 à 7.

Contre la réserve de La Rochelle, une victoire ou un match nul permettrait au S.N.U.C. de se qualifier pour les quarts de finale du challenge de l'Amitié. Durant une bonne partie du match, Nantes a cru à ses chances, mais un manque de rigueur défensive laisse échapper la victoire aux maritimes par 14 à 10. LEMAIRE est satisfait du comportement de ses joueurs qui remplacent ceux rester à l'infirmerie.

Éliminé du challenge, le championnat reprend ses droits par un déplacement à Paris contre le C.A.S.G. Les Parisiens, mal classés, sont à la recherche de leur première victoire. Les deux équipes désirent l'emporter. Aucune des deux ne souhaite perdre. Le score nul, 3 à 3, semble satisfaire tout le monde. Il est logique dans sa forme.

Le 6 décembre, le club de Pascal LAPORTE reçoit le S.C.U.F., club cher à REICHEL et BRENNUS, rappelant aux anciens supporteurs les joutes de jadis. Le match démarre sur un très bon rythme où les étudiants restent cantonnés dans leur camp. La mi-temps, à la grande joie du public, est atteinte sur un score de 17 à 0. La fébrilité, le manque de confiance et de combativité envahissent le camp nantais qui se fait remonter à 17 à 13. Une pénalité de DANE à la 70e minute confortait la victoire nantaise 20 à 13.

Après le match reporté à Trignac, en raison du mauvais état du terrain dû à la neige, le 20 décembre, on reçoit l'équipe parisienne de l'A.S.P.T.T. Les Nantais qui pensaient avoir gagné à l'énergie, ont dû laisser la victoire d'un point 10 à 9, à la dernière seconde, à une équipe parisienne qui ne l'a pas volée. Le coup est dur pour le S.N.U.C. qui, après ces deux défaites à domicile, voit son rêve de qualification s'éloigner.

Avant de se souhaiter une bonne année, on termine par un derby chez nos amis Trignacais. La rigueur de l'hiver n'a pas refroidi les 2 000 fidèles spectateurs toujours aussi chauds et bruyants. C'est surtout le courage et l'abnégation qui prévalurent dans les deux camps sur cette pelouse où les acteurs étaient transformés en "bonhommes de boue". Les trente acteurs se donnèrent corps et âme dans un derby comme à l’accoutumée très physique voir très viril. Tout avait bien démarré, sur un mauvais contrôle Trignacais à la 1er minute, les avants nantais prolongeaient et PAUTRIC marquait l'essai non transformé. Les Brièrons coururent pendant tout le match après ces 4 points mais la puissance du pack et la vigilance défensive des lignes arrières nantaises sauvèrent cette belle victoire 4 à 0. Maintenant, on peut se souhaiter une bonne année.

Pour se rapprocher d'une place qualificative, il faut battre Vincennes que l'on reçoit, le 10 janvier pour le 1er match de l'année 1982. "Terrain jouable !", a décrété l'arbitre, de la boue jusqu'aux chevilles et, par endroits, les chaussures faisant « glouglou » par les trous des lacets : "Alors, allons-y gaiement ! Dans la gadoue transformée par moments en sale tarte à la crème par des mains sur les joues. Car le match n'a pas manqué de virilité, s'il lui a manqué toute autre chose pour qu'il soit qualifié de bon."[1] Passons pour le beau jeu, mais le SNUC, avec un essai de pénalité et le pied de CHATELIER, réussit à remporter le match 12 à 0 et bascule à 4e place de la poule.

De l'avis de LEMAIRE, Poitiers est la meilleure équipe de la poule qui se présente en leader de la poule. Contrairement au week-end précédent, c'est sous un soleil presque printanier que se dispute ce match trop haché par le sifflet d'un arbitre tatillon. Le pack d'avants nantais moins puissants est sur tous les bons ballons poitevins annihilant toute velléité offensive. Avec un essai de CHARBONNEAU, une transformation et deux pénalités de CHATELIER donnent une victoire méritée au SNUC 12 à 9.

Le 24 janvier, le S.N.U.C. se déplace à Châteauroux au mieux de sa forme confirmée par ses trois récentes victoires. Battus à l'aller, ils espèrent faire un bon résultat. N'arrivant pas à imposer son jeu, les locaux sont vite dépassés en mêlée et en touche où le pack nantais fait la loi. Dès la 4e minute DANE marque un essai et le Stade Nantais, pendant toute la partie, reste maître du jeu. Le drop-goal de CHATELIER à la 80e minute scelle le sort de leur adversaire par une belle victoire : 13 à 9.

L'appétit vient en mangeant et en recevant Boulogne, le 31 janvier, les supporteurs en demandent encore plus. Au coup de sifflet final, le S.N.U.C. a remporté, à l'issue d'une rencontre âpre, intéressante mais parfois confuse une nouvelle et probante victoire 10 à 3 contre une équipe qui est restée dangereuse jusqu'à la dernière minute. Inespérée en début de saison, l'équipe est à la 2e place de la poule.

Pour le déplacement aux Sables, le 14 février, les Vendéens doivent absolument gagner pour améliorer leur classement. Ils se sont donnés à fond et sont parvenus à contenir et à neutraliser toutes, les actions nantaises. Retrouvant sa vitalité, il a pris une sérieuse revanche sur le Stade Nantais qui, lui par contre, s'est montré bien décevant et n'a guère justifié sa deuxième place. Sans contestation, les SABLES gagnent 6 à 0.

Après avoir fait un match amical contre Saint Nazaire gagné 32 à 0, on reçoit, le 28 février, le dernier de la poule, le C.A.S.G. Devant une opposition parisienne prise de vitesse dès les premières minutes, les SNUCistes ont régalé leurs supporters en prenant le match en mains et en ne concédant à leurs adversaires que quelques rares ballons le plus souvent mal exploités. Ce rugby champagne est conclu par une belle victoire 42 à 4.

En allant, à Paris jouer contre le S.C.U.F., les Nantais partent sans trop d'appréhension. Tout avait bien débuté, le SNUC menait 6 à 0 à la pause (Essai de ROUZADE transformé par DANE). Pratiquant du beau jeu et plus fougueux, les avants parisiens renversent la situation en 2e mi-temps contraignant les visiteurs à jouer sur la défensive. Leurs efforts allaient être payants et après être revenus au score, une pénalité sifflée à 5e minute de la fin, leur donnent la victoire 9 à 6 sans que celle-ci ne souffre de contestations.

On approche de la fin du championnat et l'avant-dernier match contre Trignac va revêtir un caractère particulier. Le vainqueur sera pratiquement qualifié pour les phases finales. Pour cette rivalité, les entraîneurs n'ont pas à motiver leurs troupes quand l'honneur est en jeu. Comme d'habitude, il y a plus de Trignacais que de Nantais dans le public pour la grande joie du trésorier. Avec une telle ambiance, la partie correcte fut vivement disputée et contribua à donner une belle image du rugby. Si les deux formations sont de valeur sensiblement égale, le SNUC reste mettre sur son terrain et remporte la victoire 17 à 7. Ils sont qualifiés.

Le dernier match à Paris, le 28 mars est important car il déterminera le classement définitif en prévision des phases finales. Cette dernière rencontre ne laissera pas un souvenir impérissable De l'engagement certes, mais un manque flagrant de discernement et deux quinze qui comptaient beaucoup trop sur la faute de l'adversaire. À ce petit jeu, on partage les points et on se quitte sur un match nul 6 à 6 permettant au SNUC de terminer à la 4e place.

Avant de disputer les 32e Saint Nazaire et le S.N.U.C. ont souhaité se tester par un match amical remporté logiquement par les Nantais 46 à 8.

C'est à Tours que le S.N.U.C. rencontre une équipe qu'elle connaît bien : Vincennes et qu'elle a battu deux fois. LEMAIRE a donné pour objectif de passer ce tour. Tout ne se déroule comme prévu. Jouant avec plus de volonté, de cohésion et de rapidité que leurs rivaux qui ont paru un peu tendres et trop vite résignés, les Vincennois méritent leur succès par 22 à 13. Comme la saison précédente, la saison s'arrête à Tours.

On conclut la saison par un match "folklorique" contre une équipe touriste de gallois : Husk Wales. La victoire nantaise pour ce match amical 29 à 16 est assez anecdotique et la pression d'après-match fut une des meilleures pour conclure une belle saison.

Cette saison est moins prolifique dans les résultats des juniors et des cadets que les saisons précédentes mais l'école de rugby remporte son challenge LECOINTRE.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   


[1] Presse-Ocean 11/01/1982

   

 
     
     
           
 
 
 

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