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Saison 1976-1977

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L'été, certes, n'en finit pas, mais le temps des vacances se termine pour les rugbymans en général et pour ceux du S.N.U.C. en particulier. Les impératifs des calendriers ne tiennent pas compte des conditions climatiques et il faudra se présenter en bonne condition dès le 12 septembre, lors du premier match du challenge de l'Essor.

Les effectifs grossissent rapidement, les joueurs ayant repris l'entraînement depuis le mi-août à la satisfaction des dirigeants qui se posent la question d'engager une 3e équipe senior. Le président Ludovic MOREAU fait confiance à son entraîneur joueur Alain BRETON et à sa jeune équipe un peu plus expérimentée qui doit rester dans la dynamique de la fin de saison passée. Toutefois on note les arrivées de GUERS du Racing Club de France au poste de pilier et de BEHOT en 2e ligne transfuge de Nantes XIII.

Comme de coutume, on commence par une belle affiche à domicile, la réception du voisin Trignacais, le 29 août. C'est une rencontre sérieuse qui doit être suivie avec intérêt par de nombreux "mordus de l'ovale". On teste les joueurs et le résultat compte peu. On a remarqué la très bonne tenue de l'ensemble de l'équipe SNUCiste et des avants en particulier, dont le degré de préparation semble déjà bien avancé. La victoire revient aux Nantais par 20 à 6.

On continue à préparer la saison par un déplacement à Saujon. Ce sera pour Alain BRETON et ses hommes un match à prendre très au sérieux. Les locaux n'ont pas pris ce match à la légère. Contrairement au week-end précédant c'est un vrai match de championnat où tour à tour l'une des équipes prend l'ascendant sur l'autre. Mieux préparé, Saujon s'impose en fin de deuxième mi-temps par 26 à 12. Tout n'est pas parfait du côté nantais mais perfectible.

Engagé dans le challenge de l'Essor, le S.N.U.C. reçoit la belle équipe de l'A.S. Police de Paris, le 12 septembre. L'opposition sera certainement rude devant des joueurs prêts physiquement. Chaque année, l'équipe parisienne reçoit des renforts et va être un redoutable adversaire et qu'espérer de mieux pour préparer le championnat dans deux semaines. Les fidèles supporteurs de leur vieux Stade Nantais se sont trouvés satisfaits de la véritable ouverture qu'il a victorieusement effectuée devant la solide équipe parisienne. La façon dont la victoire fut acquise est pleine de belles promesses. Le score abondant de 34 à 16 dit combien fut ouvert cette rencontre avec pas moins de cinq essais côté nantais.

C'est encore une équipe parisienne, le R.C. Vincennes, qui arrive à Nantes dans le challenge apparemment plus modeste que les solides Policiers Parisiens. Les dimanches se suivent mais ne se ressemblent pas. Le match est moins animé et trop monotone. Le S.N.U.C. est désorganisé par les blessures de GAIGNEUR et de Y. CURTY qui sont remplacés par DUCOMBS et FUZEAUX. Rien n'allait plus en fin de match avec la blessure de D. CURTY. Malgré tout, le S.N.U.C. fait preuve de solidarité en marquant à la 77e minute gagne le match 4 à 3 (essai de FUZEAUX).

Pour commencer le championnat, le 26 septembre, la réception du C.A.S.G. de Paris a un petit goût de revanche. À Tours, la saison passée, ils nous avaient éliminés en 16e de finale. Favori de la poule, les Parisiens se sont renforcés à l'intersaison et espèrent grimper à l'échelon supérieur. Les locaux y ont crû pendant longtemps, pendant presque toute la rencontre, puisqu'ils ont mené au tableau d'affichage 17 à 12 jusqu'à l'avant-dernière minute. À la 79e minute, le C.A.S.G. marque un essai assassin, sous les poteaux, qui est transformé remportant la victoire 18 à 17. Le S.N.U.C. regrettera son indiscipline qui lui a coûté plusieurs pénalités.

Pour le déplacement à Orléans, les Nantais sont privés de leur capitaine Alain BRETON remplacé par l'expérimenté BOSSARD. Menés 20 à 6 à la mi-temps, avec l'appui du vent, ils refont leur retard pour succomber à un point. DANE avait raté quelques minutes auparavant une pénalité facile. Le S.N.U.C. perd 20 à 19 comme le week-end précédent à 1 point. Marquant trois essais soit un de plus que leurs adversaires, les SNUCistes n'ont pas à rougir de leurs prestations mais les points au classement ne s'engrangent pas.

Le championnat marque une pause et on reçoit à LAPORTE, le 10 octobre, l'équipe de l'A.S.P.T.T. d'Arras. Cette formation est la révélation du rugby nordiste qui vise la division nationale. Les Nantais souhaitent retrouver le goût de la victoire après les déconvenues en championnat où les défaites d'un point ont agacé plus d'un joueur ainsi que les supporteurs. Alors qu'ils sont menés 16 à 3, il fallut attendre la deuxième mi-temps pour voir le quinze nantais se mettre en ordre de combat qui finissait par les mener à la victoire 22 à 16. Le résultat est certes satisfaisant mais il ne satisfait guère les responsables du club.

On continue le challenge par un déplacement à l'Aigle. Cette équipe normande, que l'on rencontre pour la première fois est une inconnue mais doit être prise au sérieux car sa place à ce niveau n'est pas due au hasard. Nos Nantais n'ont-ils pas sous-estimé le niveau de cette équipe ? Le public aiglon quitta le Stade visiblement satisfait. Les deux équipes en présence, les locaux et le Stade Nantais UC se livrèrent un match sérieux et très agréable à suivre. Les Nantais méritent autant d'éloges que les vainqueurs. La victoire de l'Aigle par 21 à 9 n'est pas à remettre en cause.

De bonnes relations, ont été nouées par le passé avec le C.A. Béglais. C'est tout naturellement qu'ils nous invitent à Bordeaux, le 24 octobre, pour y disputer un match amical. Nantes présente une équipe jeune, ardente, qui ne baisse jamais les bras et joue son va-tout jusqu'à la dernière minute de jeu. La partie fut assez équilibrée au cours de la première mi-temps, 16 à 9 pour les locaux, mais durant le deuxième acte, Bègles procède à de multiples combinaisons démontrant par là un net avantage dans tous les compartiments du jeu pour gagner 46 à 9 (essai de RENOUX, une transformation et une pénalité de NEVEU).

Après 15 jours de déplacement, le S.N.U.C. retrouve sur son stade fétiche pour y rencontrer les banlieusards parisiens de l'E.S. Vitry en challenge. En vue de consolider leur 2e place et encore privé d'Alain BRETON, nos Nantais ont le désir de remporter une victoire. On assiste à un match très ouvert et agréable à suivre entre deux formations jeunes dans l'ensemble et aux moyens athlétiques à peu près égaux. Toutes les deux étaient animées d'un esprit offensif et aussi parfaitement combatif dont le S.N.U.C., avec 4 essais, sort vainqueur par 32 à 15.

Enfin le championnat reprend avec la réception du leader : le R.C. Rouen. La tâche ne sera pas facile, certainement pas impossible, malgré la valeur du visiteur normand. BRETON a repris du service et GAIGNEUR remplace DUCOMBS blessé. Le public a répondu présent et n'a cessé d'encourager ses favoris. On ne donnait pas cher de nos petits Nantais mais ses attaquants ont été les grands bâtisseurs de ce large succès 19 à 3. (3 essais de Didier et Yannick CURTY, DAVY, une transformation et un drop de DANE).

On retrouve à Paris, le Stade Français, dont la dernière rencontre remonte à plus de 20 ans. NANTES est handicapé par les absences de trois titulaires LAMISSE, RENAUD et du capitaine NEVEU, victime d'un accident de travail. L'absence de ce trio à faciliter le succès logique des Parisiens 16 à 0. Au S.N.U.C., le courage et la volonté de chacun n'ont pas suffi. Les Franciliens, par l'impact de ses avants puissants et aguerris, firent complètement la loi.

Le 21 novembre, l'U.S. Tours arrive à LAPORTE en quête de points. Malheur au vaincu qui risque de s'enfoncer dans les profondeurs du tableau, sans espoir, de refaire surface pour une place honorable. L'équipe nantaise est encore remaniée ce qui nuit à sa cohésion surtout dans sa ligne arrière. Elle joue mal et commet beaucoup de maladresses. Il manque un meneur dans les lignes arrières et handicapé par l'absence de ses deux buteurs DANE et NEVEU. Pourtant ce match est à leur portée. En rugby, les occasions ratées ne se rattrapent jamais. Tours est tout heureux de repartir avec une belle victoire 12 à 6. (Essai de FILLOL transformé par DUPRE).

La réception de Cholet, le 28 novembre, s'annonce mal. Ils savent que le S.N.U.C. est en mauvaise position (dernier ex aequo avec Clamart) et espère bien profiter de cette situation. Côté Nantais, la cote d'alerte est atteinte et le public nantais attend un sursaut. Le Stade Nantais, pour son 4e match sur son terrain, subit sa troisième défaite l'installant plus solidement à la dernière place de la poule. Les avants sont vaillants mais notre défense ne peut rien contre les offensives choletaises. Les Choletais remportent une belle victoire 9 à 4 (essai de D. CURTY).

Le match amical contre Saujon, le 5 décembre, tombe à point nommé pour procéder à quelques essais. Ainsi le jeune junior prometteur BONHOMME débute en 2e ligne et CHATELIER fait sa rentrée à l'ouverture. L'équipe est enthousiaste et domine l'équipe charentaise pourtant première de sa poule de 2e division. La victoire 26 à 8 permet à l'équipe nantaise de préparer le déplacement à Clamart.

Bien décidé à surmonter ses malheurs, le S.N.U.C. va se battre pour infirmer le pronostic favorable aux banlieusards parisiens, le 12 décembre. CHATELIER, enfin qualifié, passe en trois-quarts centre. La spirale négative poursuit nos Nantais. Jusqu'à la 79e minute, Clamart menait 10 à 9. Didier CURTY inscrit un essai mais l'arbitre en juge autrement délivrant une pénalité pour Clamart. Devant des joueurs médusés, les Clamartois jouent vite celle-ci et remontent tout le terrain pour obtenir l'essai de la victoire 16 à 9 (3 pénalités de CHATELIER). Rien ne va plus et l'équipe est en plein désarroi après cette déconvenue.

Avant la trêve confiseur, le match retour contre Le C.A.S.G. sur ses terres ne s'annonce pas au mieux. Le pain noir reste sur la table des Nantais qui enregistrent les absences pour diverses raisons de NEVEU, DANE, BRETON et DAVY. Pourtant, ils sont vaillants, sont surprenants et se battent avec un cœur énorme. Plus rapides et mieux organisés, ils ont dominé une bonne partie du match. On comprend la déception des joueurs et des dirigeants SNUCistes avec cette poisse qui les poursuit car la victoire était à leur portée. Ils s'inclinent 7 à 9 (essai de RENOUX et une pénalité de CHATELIER).

Pour Noël, on reçoit pour un match amical, le Stade NIiortais. Amputé de beaucoup de titulaires, le S.N.U.C. s'incline 32 à 17. Ce score à l'anglaise pourrait laisser croire à une remarquable partie de jeu ouvert et agréable. Il n'en a été malheureusement rien et la partie n'a valu que par quelques actions niortaises et par un certain retour de l'équipe SNUCiste après la pause. Pour le reste, ce ne fut que maladresses, erreurs de placement au cours d'un jeu débridé sans rigueur technique.

Après la trêve des confiseurs et pour démarrer l'année 1977, un gros match se profile à LAPORTE avec la réception du R.C. Orléans. À l’aller, les Nantais avaient perdu d'un point (20-19). Il y a de la revanche dans l'air mais les pronostics ne sont pas de leur côté. C'est une rencontre capitale pour espérer quitter la dernière place de la poule et lancer l'opération survie. NEVEU retrouve sa place de trois-quarts centre en compagnie de CHATELIER. Plus léger le pack nantais ne fait pas le poids devant celui d'Orléans. On espère un redressement mais le public connaisseur est profondément déçu par le spectacle affligeant de ses protégés qui encaissent un 37 à 0 soit sept essais. C'est la plus lourde défaite concédée sur son terrain. Cette régression a des allures de déchéance, tellement le S.N.U.C. a atteint la médiocrité. Il est dernier de la poule à 2 points de Tours.

Presse Océan dans son journal 14 janvier titre : "Rouen, dixième station sur le chemin de croix du S.N.U.C.", résumant la mauvaise passe du club à cet instant. C'est le leader qui reçoit la lanterne rouge et on accorde peu de chance aux Ligériens pour une victoire. Les Normands n'ont eu aucune peine à s'imposer contre le S.N.U.C. dont ils prirent rapidement le match en main. Plus adroit et plus discipliné, Rouen inscrit quatre essais sans être inquiété. Le mérite des SNUCistes a été de sauver l'honneur par une pénalité de CHATELIER et un essai de GAUTIER. En espérant que la volonté qu'ils ont affiché trouve bientôt sa juste récompense.

Il ne sert à rien d'épiloguer pour comprendre que la rencontre du 23 janvier contre le Stade Français est d'une importance "capitale". Si les Nantais ne remportent pas la victoire, on ne voit pas par quel coup de baguette magique ils pourraient espérer un cadeau dans les trois dernières rencontres. Après tous les ennuis auxquels il a eu à faire face (éléments majeurs blessés, indisponibilité des militaires, maladie), le S.N.U.C., parfois malchanceux (rencontres perdues de justesse) a semble-t-il surmonté sa crise morale et retrouvé une certaine sérénité. "Enfin une victoire du SNUC" titre Ouest France du 24 janvier. Elle est méritée assurément mais heureuse car en réalité personne n'eut crié à l'injustice dans ce jour ensoleillé que l'on peut dire printanier. La partie n'a jamais atteint un haut niveau. Le STADE FRANÇAIS revenait à égalité 3 à 3 à la 57e et pensait avoir fait le plus dur. Le S.N.U.C. continuait à attaquer mais GAUTIER se claquait et était remplacé par JOUNIER. Les avants nantais dominent leurs adversaires en fin de match et sur un long coup de pied à suivre JOUNIER, bien placé reprend et marque l'essai de la victoire 7 à 3. La série des défaites est interrompue par cette victoire, mais le club est toujours dernier dans la poule à deux points de Tours.

Le 30 janvier, le S.N.U.C. se rend à Tours dans l'espoir de prendre sa revanche du match aller perdu 6 à 12. L'équipe a le couteau entre les dents et est décidée à forcer la décision. C'est à l'ultime minute de ce match jusque-là indécis que Nantes a forcé le succès. On s'acheminait vers une victoire tourangelle, lorsque l'arrière de Tours offrait une balle de contre-attaque dont Didier CURTY sut faire bon usage en marquant l'essai victorieux à la 80e. Cette victoire heureuse 8 à 7 n'est pas du tout imméritée compte tenu de la physionomie des débats mais surtout, la déception et la frustration avaient changé de camp.

Retour au challenge de l'Essor contre l'A.S.P.T.T. de Paris qui va constituer un bon test avant de terminer le championnat. Postiers parisiens et Nantais ont disputé un match généreux et assez ardent, mais qui n'a jamais atteint un haut niveau technique. Les deux équipes incomplètes et un terrain à la limite du praticable ne favorisaient guère le jeu déployé. Avec un pack plus puissant l'A.S.P.T.T. l'emporte 8 à 4 (essai de CHIAMENTO).

La victoire à Cholet pour l'avant-dernier est un objectif réalisable dans la phase de redressement où se situe le S.N.U.C. Cholet est assuré de se qualifier pour les 32e alors que les Nantais sont à deux doigts de la relégation. Au cours de la rencontre les Choletais n'ont jamais été inquiétés par les Nantais tant leur domination fut constante malgré la défense des visiteurs qui limita les dégâts. Avant le dernier match, le S.N.U.C. occupe la dernière place avec Tours mais le devance grâce à son meilleur goal-average.

Un match amical est conclu le 20 février contre le Sporting Club Nazairien pour parfaire le jeu en vue de l'échéance finale. Depuis ce début d'année, le C.T.R. JOURLIAC du comité est venu prodiguer ses bons conseils dans les entraînements SNUCistes. Sur un terrain détrempé et quasi injouable, les deux équipes essaient de pratiquer un jeu correct. On retiendra la victoire du S.N.U.C. par 23 à 10.

En recevant Clamart pour ce dernier match de la saison, on est à 80 minutes du bonheur ou de la 3e division. La partie a été préparée avec un soin tout particulier, chaque joueur est mis devant ses responsabilités et l'équipe est au complet. À la fin du match, c'est l'explosion de joie parmi les joueurs, dirigeants et spectateurs délivrés par la victoire du S.N.U.C. par 12 à 4 (essai de BRETON, deux pénalités de DANE et RENOUX). Ils furent pourtant malmenés par une équipe parisienne qui ne baissa jamais les bras. L'U.S.Tours est relégué en 3e division et le S.N.U.C. se maintient en 2e division. Le comité directeur doit vite se mettre au travail pour préparer la prochaine saison.

La satisfaction vient encore des équipes des jeunes.

Le Challenge LECOINTRE est remporté par le S.N.U.C. devant Saint Nazaire et Saujon. Cette année, le S.N.U.C. a apprécié la présence du président de la Fédération Française de Rugby Albert FERRASSE qui reconnaît le travail du club dans la formation des jeunes. L'école de rugby remporte aussi le challenge Norbert KASSIANOFF organisé par le R.C. Trignac.

Entrainés par le triumvirat RUIZ, COLIS et TOUYA, les juniors sont éliminés, au Mans, en 16e du championnat de France Frantz REICHEL par l'A.S.P.T.T. de Paris 7 à 3 (drop de DOUSSE). Ils ne sont pas récompensés de leur belle saison avec un impressionnant 388 points marqués contre 74 encaisses et 12 victoires sur 14 possibles.

Les cadets entraînés par BARRERE et FILLOL sont champions de l'Atlantique.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

   

 
     
     
           
 
 
 

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