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Saison 2007-2008

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Le Stade Nantais, confronté à des difficultés financières, se prépare pour une nouvelle saison avec une ambition de renouveau. Avec un nouveau président en perspective et un nouvel entraîneur, l'équipe se lance dans une division inédite, la Fédérale 3. Christian SOMMERIA, exprimant l'esprit de renaissance, encourage les joueurs à relever le défi qui se présente. Malgré les obstacles liés à la procédure de redressement judiciaire, l'équipe se fixe pour objectif de remonter. Emmanuel PATTE, ancien joueur, prend le rôle d'entraîneur principal. "C'est vrai que ma nomination dans ce rôle précipite un peu les choses mais je le fais sans regret. Comme le rugby est pour moi une passion, je vais pouvoir dorénavant retranscrire tout ce que j'ai appris." Pour faciliter son travail et parer à ses apparitions sur la pelouse, il sera secondé de trois hommes : Stéphane BRUNET et Franck MOUSSAUD, en charge des lignes arrière, et Yann ROUAUD qui le suppléera à l'occasion sur le banc.

Le club ne prévoit pas de recrutement pour renforcer l'équipe malgré les départs comme :

-          SOUPLY Morgan parti à Rumilly

-          LALLOZ Jean Pierre à Domont

-          PAUTRIC Karl, formé au club, au Stade Français

-          VUILLEMIN Jean Michel entraîneur retourne en Italie

"Place aux jeunes." Tel pourrait être le nouveau credo des rugbymen du stade Pascal-Laporte. Un plaisir, pas une contrainte pour Emmanuel PATTE. Afin de coller à un budget très nettement revu à la baisse, les dirigeants du Stade Nantais ont été contraints de mettre un terme à l'arrivée des joueurs étrangers, puisant pour l'occasion dans leur base.

Le nouvel entraîneur reconnaît que le virage est important : "Nous allons nous appuyer encore plus qu'avant sur le centre de formation, et prouver qu'à Nantes, nous avons des jeunes de qualité. Huit juniors intègrent le groupe, certains débuteront même en équipe 1 dès ce dimanche. Nous avons la chance par ailleurs d'avoir des universités et des écoles supérieures réputées, ce qui attire des rugbymen espoirs de valeur venant notamment du sud."[1]

Il entend faire confiance à un groupe très nettement élargi (50 à 60 joueurs seniors), en facilitant les navettes entre l'équipe réserve et le groupe élite : "Je vais, sans surprise, m'appuyer sur les joueurs cadres les plus expérimentés, mais aucun n'aura le statut de titulaire incontesté. Chacun pourra ainsi prendre du plaisir et rester motivé. L'objectif d'une remontée dès la fin de saison ne sera possible qu'avec l'investissement de tous."[2]

Si les matchs de préparation ont totalement satisfait le néo-coach (victoire 21-12 face à La Roche-sur-Yon qui accède à la Fédérale 2, puis large succès 31-0 face aux Sables d'Olonne, qui évoluera comme le Stade Nantais en Fédérale 3), celui-ci tient à se montrer prudent : "Nous allons prendre les rencontres une par une, en nous concentrant sur nos entames de match. Les derbies vont être nombreux, les parties engagées et une montée ne se gagneront que sur le terrain. Restons humbles et appliqués."[3]

Pour le premier match de championnat contre l'A.R.C. Chauray qui effectuait son baptême du feu en Fédérale 3, le Stade nantais a attendu la seconde mi-temps pour prendre la pleine mesure de son adversaire et s'imposer logiquement 43 à 5. Nos Nantais ont parfaitement appliqué les consignes, cherchant à conserver les ballons pour mettre en place leurs mouvements. Profitant au mieux de la baisse de régime des Niortais, les Nantais ont accéléré le jeu et rapidement creusé l'écart (36 - 0, 70'). De beaux mouvements collectifs emmenés par un pack conquérant, et parfaitement conclus par une ligne de trois-quarts vifs et opportunistes. Si des réglages restent logiquement à effectuer, l'équipe de PATTE a montré (à l'image de Maël COISY, 19 ans et auteur de deux essais) qu'elle pouvait puiser sans crainte dans son équipe junior.

Pour la première fois, le R.C.St Sébastien B.G. retrouve son voisin en championnat. Nos Snucistes avaient décidé d'exercer une forte pression d'entrée, l'expérimenté pilier entraîneur prenant place ainsi d'entrée dans le pack nantais. En ordre de marche, nos rugbymen menaient déjà de 12 points après 11 minutes de jeu. Parfaitement organisés pendant près de 30 minutes, ils ont par la suite quelque peu baissé la garde mais l'emportent 23 à 10.

Les joueurs du S.N.U.C. ont pour consigne de ne pas laisser échapper de points à domicile.

Face à une équipe bretonne de Plouzané toujours à la recherche d'une première victoire, nos Nantais vont devoir imposer leur jeu et confirmer un début de saison positif. La victoire est large, mais elle a été longue à se dessiner. Songez qu'après 30 minutes de match, le Stade Nantais ne menait que 5-3. En deuxième période, les Nantais ont donc particulièrement profité des errements finistériens. À l'image de son arrière Pierre CHAUTARD en totale réussite, et auteur de quatre essais, la ligne de 3/4 s'est mise en valeur. Retrouvant soudainement efficacité et solidarité, le Stade Nantais a fait plier huit fois la défense de l'A.C.P., sans encaisser le moindre essai pour l'emporter 46 à 3.

Le déplacement chez nos voisins rennais était redouté par nos Nantais et PATTE les avait mis en garde. Dominateur en mêlées spontanées et beaucoup moins en mêlées ordonnées et en touche, le leader nantais a certes ramené les trois points de son déplacement breton victoire 17 à 10 mais les locaux ont fait mieux que de se défendre. La victoire est logique malgré un jeu prometteur côté rennais. "On s'attendait à un match difficile, on avait des blessés et cette année notre équipe a été sérieusement remaniée soulignait Manu Patte. Avec quatre victoires avant la mini-trêve, notre objectif est atteint."[4]

Cette mini-trêve aura été très bénéfique pour nos rugbymen. Seule équipe encore invaincue, les Nantais enregistrent le retour de leur buteur maison Benoît LARDEUX. Remis d'une entorse au genou, celui-ci aura comme consigne d'enfiler les points à domicile, face à des Angevins que le coach avoue ne pas connaître. Malgré un fort vent défavorable en première mi-temps, les Nantais prenaient le jeu à leur compte en mettant, leurs hôtes sur le reculoir. Avec un "ballon savonnette", le jeu était basé sur une progression de petits mauls et sur deux poussées successives. Virant à la pause avec une avance de 12 points, Emmanuel Patte pouvait donc se montrer satisfait. "Les garçons ont eu un bon comportement, en cherchant à se montrer appliqués. La défense a une fois encore montré sa qualité en n'encaissant aucun essai. Les conditions atmosphériques ne nous ont pas vraiment avantagés et le terrain a nivelé la valeur des deux équipes. Sans sous-estimer ces Angevins, je pense que sur un terrain sec le score aurait pu être plus sévère." [5] Score final 27 à 3.

Le Stade Nantais va effectuer un périlleux déplacement à Parthenay. Un duel entre les deux seules équipes encore invaincues de cette poule. Autant dire que la formation victorieuse prendra un ascendant psychologique pour devenir le leader logique de ce championnat. Dès les premières minutes, les Nantais prennent la mesure de leurs adversaires dans la conquête du terrain et règnent en patron. La mi-temps, atteinte sur le score de 12 à 0, justifie cette domination. La 2e mi-temps est plus équilibrée. Dans les dernières secondes de jeu, Nantes enfonce le clou, avec l'essai de ROBERTSON, aplatit au milieu des perches. Le S.A. Parthenay concède ainsi sa première défaite de la saison sur le score de 22 à 3.

Il y a bien longtemps, que les Nantais n'ont pas reçu leurs homologues et voisins Trignacais au stade Pascal Laporte. Désormais, le Stade nantais est la seule formation invaincue de la poule et de ce fait devient l'équipe à battre et va tout faire pour calmer les ardeurs briéronnes." Si nous restons appliqués dans le projet de jeu que nous mettons en place, la victoire doit être au rendez-vous."[6] ambitionne Manu PATTE. Depuis plus de huit ans, Nantais et Trignacais ne s'étaient pas affrontés. Pour ces retrouvailles, les rugbymen présents sur la pelouse du stade Laporte ont bravé les éléments (pluie et fortes rafales de vent) et ont fourni une prestation courageuse, pas propice au beau jeu. Trignac menait 5 à 0 à la mi-temps. La deuxième mi-temps était nantaise et au coup de sifflet final, la victoire leur revenait 15 à 5. Le soulagement était palpable dans les propos de l'entraineur nantais pouvant se montrer globalement satisfait de ce derby :"Cela aura été un vrai match à l'ancienne contre des Trignacais qui se sont montrés vaillants. Nous avons été plus fort devant, sans pouvoir ensuite développer notre jeu. Mon seul regret ce sont ces soi-disant supporters du RCT qui ont menacé mes joueurs. L'esprit du rugby ce n'est pas cela et leur place n'est pas ici."[7]

Pour la première fois, le Stade Nantais se déplace chez les Morbihannais de Grandchamp. Malgré un score flatteur 34 à 0, tout n'aura pas été facile pour le Stade Nantais. Bien sûr les coéquipiers de Yann CUZOU menaient de 15 points à la pause, mais il aura fallu pour cela faire rentrer des joueurs d'expérience en 1re ligne (AOUISSET et PATTE), ce qui n'était pas prévu dans le programme. D'où la grosse colère du coach SNUCiste à la mi-temps : "Nous avons déjoué en première période, en n'affichant pas les valeurs de combat nécessaires pour s'imposer sur le terrain. Certains joueurs m'ont déçu et nous font prendre conscience qu'en enlevant quelques titulaires à l'avant, nous n'avons plus les mêmes garanties."[8]

Avant la trêve de fin d'année, Le Stade Nantais se déplace à Vitré. Le choc des extrêmes entre un leader qui possède les meilleures attaques et défenses du championnat, contre la lanterne rouge qui n'a toujours pas gagné un match. La logique a été respectée, mais les Vitréens ont résisté et proposé une belle opposition. Malheureusement pour eux, une rencontre de rugby dure quatre-vingts minutes et pas la moitié. Cela n'allait pourtant durer qu'un temps, et à partir du moment où les bancs de chaque formation allaient faire leur apparition, la donne du match allait irrémédiablement changer. Les remplaçants nantais plus complets apportaient leur vivacité et parvenaient à perforer la défense vitréenne sur des exploits personnels des trois quarts. C'était la véritable clef du match : la possibilité de rendre son équipe plus performante par le biais du coaching. Victoire 38 à 10 et un Stade Nantais leader incontesté de sa poule.

Ce 7 janvier, les sociétaires du stade Pascal Laporte vont mettre les petits plats dans les grands pour recevoir l'entente Lanester Lorient pour cette confrontation entre le leader et son dauphin. Le constat est implacable, et le discours d'après-match de l'entraîneur lorientais aura été d'une grande lucidité : "Il n'y a pas photo, et Nantes est une belle équipe qui n'a rien à faire en Fédérale 3. Nous espérions les faire douter, mais avec deux grosses fautes défensives parfaitement exploitées par le SNUC, et 14 points de retard au bout de 20 minutes, c'est rapidement devenu mission impossible. Le collectif nantais a fait la différence et le score vierge est logique."[9] Le résultat est sans appel : 31 à 0.

Les SCUNistes se déplacent à Quimper. Une équipe bretonne qui, à la faveur de la victoire des Nantais sur Lanester, est devenue la dauphine des Nantais. Le mauvais temps, durant la semaine, aurait pu reporter la rencontre. Bien que les Bretons soient vaillants, la puissance du pack des Ligériens fait la différence pour remporter une difficile victoire 14 à 6.

La phase aller se termine sur un beau résultat : 11 matchs, 11 victoires. N'ayant pu se rendre à Chauray en raison d'un terrain impraticable, il faut se rendre chez les voisins Sébastienno-Goulainais. Recevoir le leader motive un peu plus les troupes. S. BRUNET ne s'attendait pas à pareille résistance. "Ils ont été accrocheurs, on a eu du mal à construire ; nous avons été trop pénalisés et il faut qu'on progresse dans la discipline nous aussi."[10]

La petite trêve va faire du bien avant de déplacer à PLOUZANE, le 10 février. Emmanuel Patte a profité de ces quinze jours de repos pour retravailler de manière ludique quelques points de technique individuelle, et mettre en place des principes de jeu nécessaires à une équipe amenée à évoluer l'an prochain en fédérale 2. Le SNUC prenait d'entrée le match à son compte et écrasait une équipe bretonne trop "légère" devant la puissance du pack nantais. La large victoire 47 à 12 est de bons augures avant la réception de Rennes.

Nantes, leader invaincu, espère bien montrer au dauphin rennais que sa victoire du match aller en terre bretonne n'était pas usurpée. L'entraineur nantais met en garde :" ils viennent chez nous pour prendre leur revanche et n'auront pas le droit à l'erreur car Trignac n'est qu'à 1 point !"[11]

Ce devait être le sommet de la saison, mais il n'aura duré qu'une mi-temps. Si les trente acteurs ont montré d'entrée leur volonté de développer du jeu, l'arbitre de champ devait avoir une vision différente et a eu beaucoup de mal à se séparer de son sifflet et des cartons blancs. Les protégés d'Emmanuel PATTE ont une nouvelle fois montré leur solidité sur les conquêtes et la défense, deux des fondamentaux de ce jeu pour remporter leur quatorzième victoire : 24 à 14.

Le 24 février, le déplacement contre le S.C.O. d'Angers ne devrait pas poser beaucoup de problèmes. Les Angevins ont en effet souffert pour enrayer la machine nantaise. S'ils ont pris les devants dans les quinze premières minutes, en ouvrant même le score, c'est bien les visiteurs qui dominaient. En marquant 4 essais nos Nantais ont dominé nos voisins angevins pour l'emporter : 32 à 8. Emmanuel Patte se satisfaisait d'avoir "fait tourner l'effectif avec beaucoup de jeunes. On a l'habitude car on a fait jouer 41 joueurs différents en équipe première depuis le début de la saison."[12]

À six journées de la fin du championnat, la situation commence à se décanter progressivement. Chacun commence à envisager les mois à venir. Sur le plan sportif, c'est au Stade Nantais que l'avenir semble le plus clair. Auteurs d'un parcours sans faute, avec 15 victoires pour autant de rencontres, les protégés d'Emmanuel PATTE disposent d'un avantage comptable de 5 points (avec un match de retard) sur leur dauphin, Trignac.

Le déplacement à Parthenay n'a pas été des plus glorieux. Si on ne peut tout de même pas parler de victoire tirée par les cheveux, le succès des Nantais aura mis du temps à se dessiner (36 à 0). Le Stade nantais peut se féliciter de cette 16e victoire consécutive, et adresser un double remerciement. Dans un premier temps à leur buteur Corentin HAENTJENS, auteur d'un 100 % de réussite au pied en première période, et qui a permis aux SNUCistes d'arriver à la pause avec 12 points d'avance. Mais aussi aux Parthenaisiens, qui en s'évertuant à jouer à la main lorsque des pénalités étaient possibles, rentrent chez eux avec un zéro pointé.

Voilà dix ans que les Briérons attendaient cela. Dix ans que le vieux stade Lesvières n'avait plus accueillis de derby. Pour dire vrai, il faut remonter au 25 octobre 1998 pour trouver trace d'une confrontation entre Trignac et le Stade nantais université club, deux des clubs phares avec Saint-Nazaire, du rugby de Loire-Atlantique. À l’époque, les Trignacais l'avaient emporté par 28 à 8. Nos Nantais sont attendus et les 2 000 "chauds" trignacais sont prêts à pousser leurs "canards". Le R.C.T. va tout donner car il veut retrouver sa seconde place avant la fin du championnat. Il reste à savoir quel sera le niveau du jeu pratiqué. Les derbies en engendrent peu, en règle générale.

Entre une équipe de Trignac invaincue sur sa pelouse depuis près de deux ans, et une formation nantaise qui n'avait connu que la victoire cette saison (16 matches, 16 victoires), il semblait acquis qu'un record d'invincibilité allait tomber dans un stade Lesvières archi-comble. Et finalement, au terme d'une rencontre de très bonne facture et un bon début de match, les Trignacais voyaient rapidement leurs efforts récompensés par un essai de Loiseau consécutif à un gros travail de son paquet d'avants. Pourtant, la formation nantaise a offert une prestation bien en deçà de ses performances habituelles. Indisciplinés, maladroits, les Nantais ont également subi la loi d'une excellente mêlée trignacaise.

"Trignac a bien joué en première mi-temps avec le vent, ne pouvait que constater Emmanuel Patte. C'est une belle équipe qui a joué à 200 %. On n'a pas joué notre jeu et on a fait preuve de beaucoup d'immaturité en prenant des cartons bêtement. C'est une défaite qui va permettre de remettre les choses en place. Notre invincibilité faisait que l'on s'était installé dans une routine. Mais je ne suis pas inquiet, ça ne remet rien en question."[13] Le S.N.U.C. concède sa première défaite de la saison 21 à 3.

La rencontre face à Chauray arrive donc finalement à point nommé. À deux victoires d'une remontée directe en Fédérale 2, les SNUCistes sont motivés comme jamais. Il doit avant tout se rassurer. Les Nantais démarraient bien le match pour mener rapidement 12 à 0 mais c'était mal juger les capacités de réaction et d'orgueil des Deux-Sévriens. Le banc nantais fait la différence en deuxième mi-temps et donne une leçon de réalisme pour l'emporter 29 à 19.

En recevant Grandchamp, le 30 mars, Le Stade Nantais, solide leader (17 v. et 1 d.) de la poule 2, peut, en cas de victoire, accéder officiellement à la Fédérale 2. Les Grégamistes ne sont pas venus en victime et nos Nantais ne mènent que 3 à 0 à la mi-temps. Mais à peine la deuxième période repartie, le S.N.U.C. inscrivait deux essais. Grandchamp commençait à douter, la cavalerie et le pack nantais terminaient l'ouvrage pour l'emporter 15 à 5. Le Stade Nantais empoche son billet pour la Fédérale 2. Le contrat est rempli pour les entraîneurs PATTE, BRUNET et MOUSSAUD.

Dans une rencontre sans enjeu, l'issue de la rencontre pour la réception de Vitré, dernier de la poule, ne faisait aucun doute. Pourtant les Nantais ont attendu la 2e mi-temps pour s'envoler pour corriger les pauvres Vitréens sur un score sans appel : 52 à 3.

Pour son ultime déplacement à Lanester, Les Nantais doivent monter en puissance pour préparer les phases finales. Les Morbihannais ont poussé les Nantais dans leur retranchement pour que ces derniers obtiennent le gain du match. Comme il faut toujours être deux pour faire un bon match, l'entraîneur nantais E. PATTE soulignait la volonté de faire du jeu : "Comme nous sommes sûrs d'être premiers, c'est le but d'envoyer du jeu et avec une moyenne d'âge derrière de 19 ans c'est super."[14] Victoire 19 à 15.

En recevant Quimper pour le compte de la dernière journée de championnat. Les entraîneurs vont aligner l'équipe type. "Nous avons trois semaines de préparation pour les phases finales. Nous entrons en play off pour les 32es de finale et pour cette raison nous devons jouer comme pour un 64e. Des choix ont été faits pour aligner, tant pour le groupe réserve que la première, l'équipe type. Ensuite la liste des joueurs qui vont être pris pour les play off se fera sur ce match de Quimper mais aussi récompensera l'assiduité aux entraînements".[15]

Le résultat du match est sans surprise 35 à 3. Le coach de Quimper, saluait, lui, sportivement, la prestation d'ensemble du leader nantais. "Le meilleur a gagné. On a fait une très bonne première demi-heure. Malheureusement, avec tous nos blessés, je n'ai pas pu faire tourner en seconde mi-temps. Physiquement, on n'a pas pu rivaliser."[16]

Le dernier match à Pascal LAPORTE a permis à l'emblématique troisième ligne, Arnaud TESSIER de tirer sa révérence. À 37 ans, après dix années passées au club, celui que son entraîneur, surnomme gentiment "le papa" a décidé de prendre sa retraite sportive. "Il y avait beaucoup d'émotion. Et, pour ne rien gâcher, on a fait un bon match. J'en ai bien profité."

Le 19 mai, les deux équipes premières et réserve se rendent aux Sables d’Olonne pour y disputer leur 32e de finale contre l'équipe de Royan-Saujon. Comme souvent, les deux équipes sont motivées pour continuer l'aventure. La mi-temps n'était atteinte que sur un score de 5 à 0 en faveur de nos Nantais sur un essai collectif. À la 59e, le Stade Nantais ne menait que 10 à 6. Tout était encore possible puisqu'il restait plus de vingt minutes à jouer. Malgré les assauts de leurs adversaires, ils tenaient le coup et se permettaient même de marquer un troisième essai pendant les arrêts de jeu. Stéphane BRUNET, le co-entraîneur nantais, reconnaissait que "ça n'a pas été facile. Nous avons eu du mal, mais l'essentiel est fait. Nos deux équipes sont qualifiées. Ce n'est que du bonheur."[17] En effet, la réserve a fait match nul 22-22 mais se qualifie aux tirs au but : 4-2.

On poursuit l'aventure en play-off en affrontant Pontarlier à Vierzon. Un ancien SNUCiste, Xavier JOLY évolue dans cette formation. Quoi qu'il advienne les Nantais n'ont rien à perdre. Déjà assurés d'une remontée à l'étage supérieur, ils poursuivent leur apprentissage et affrontent des oppositions plus relevées. "Ce ne peut être que bénéfique pour tout le groupe" rappelle Manu PATTE [...] La saison a été longue, et les garçons vont jouer leur 24e match. Pour autant, il ne leur déplairait pas d'aller jusqu'au 8e !"[18]

Dès le coup d'envoi, Pontarlier a profité du vent pour occuper le camp nantais. Nantes s'est ainsi retrouvé pris à la gorge et n'a réagi que par quelques contres attaques sans toutefois se montrer dangereux. Les organismes ont accumulé trop de fatigue. Un essai à la 58e annihilait les espoirs du Stade Nantais et, malgré un dernier sursaut d'orgueil, ils devaient baisser pavillon et s'incliner 10 à 6.

Malgré tous les soubresauts du club en coulisses, les résultats sportifs vont au-delà des objectifs fixés en début de saison faisant la part belle à la formation qui permettra de sauver le club.

Jouerons-nous en fédérale 2 la saison prochaine ?

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Ouest France 12 octobre 2007

[2] Ouest France 12 octobre 2007

[3] Ouest France 12 octobre 2007

[4] Ouest France 05 novembre 2007

[5] Ouest France 19 novembre 2007

[6] Ouest France 01 décembre 2007

[7] Ouest France 03 décembre 2007

[8] Ouest France 10 décembre 2007

[9] Ouest France 07 janvier 2008

[10] Ouest France 28 janvier 2008

[11] Ouest France 15 février 2008

[12] Ouest France 25 février 2008

[13] Ouest France 17 mars 2008

[14] Ouest France 14 avril 2008

[15] Ouest France 25 avril 2008

[16] Ouest France 28 avril 2008

[17] Ouest France 19 mai 2008

[18] Ouest France 24 mai 2008

   

 
     
     
           
 
 
 

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