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Saison 2004-2005

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Comme il l'avait annoncé, il y a quatre ans, lorsqu'il avait succédé à Christian SOMMERIA, Francis PAUTRIC quitte son poste de président et transmet le témoin à Christophe Nouvel. "J’aurais aimé terminer mon mandat par une montée. Ç’aurait été la cerise sur le gâteau… Mais n’y voyez surtout pas une raison de mon départ. Tout ce que je souhaite maintenant, c’est que Christophe connaisse ce bonheur !". La confiance est renouvelée au trio des entraîneurs THIOT, MASMONT et TILAGONE. "L'objectif, c'est la montée", clament, en chœur, joueurs et dirigeants. Pour atteindre son but, le S.N.U.C. s'est encore renforcé à l'intersaison."Les dirigeants, ont, c'est vrai, répondu à mes attentes", note J-F THIOT.

Parmi les nouveaux, on note : les piliers Gilles BARROS (Niort) ; Bastien FERNANDES (Périgueux), le talonneur TEXIER (ASPTT Nantes), Gregory REDON (Niort), 2e ligne. Les 3es lignes : Florian HEUZE (A.S.P.T.T. Nantes) ; BOUSQUET (A.C.B.B.) ; Bruno SALLABERRY (Tours). Fabrice LALANNE (Mont de Marsan). Demi de mêlée : CHAUVEAU (A.S.P.T.T. Nantes) ; Alban AGUIRRE (Pau). Trois quarts : TELLECHEA (Pau), MICHELETTI (Agen), DUGAST (Montpellier).

Plusieurs joueurs arrêtent leur carrière Xavier LEROUX, Arnaud TeESSIER et Julien OLIVIER. Ils nous quittent MOGELADZE (Cognac), AOUISSET, MABIT, BOURDEAU, LEPETIT, PHILIPPE, GOURAUD et PEREZ tous au R.C. Saint-Sébastien - Basse-Goulaine.

Après trois semaines de séances axées sur le physique, le 1er septembre, un match amical avec nos voisins de l'A.S.P.T.T. permet de reprendre un rythme qui va nous mener petit à petit vers la compétition.

La rencontre contre nos voisins nazairiens qui viennent d'accéder à la Fédérale 1 sera plus riche d'enseignements. Après un stage de 2 jours à Pornic, le S.N.U.C. n'a su exploiter une partie de son potentiel qu'en première mi-temps avant de subir devant des Nazairiens supérieurs 49 à 22.

Le 12 septembre, le Stade LAPORTE est en effervescence pour la fin des travaux et surtout l'inauguration de sa belle tribune. Patrick DARRICARRERE, le président du S.N.U.C. Général était aux anges : "Le S.N.U.C. était devenu un club privé… de moyens. Le deal avec la mairie assure notre avenir. La municipalité de Nantes et le département de Loire-Atlantique ont engagé près de 5 millions d’euros pour améliorer les installations. Je considère cet investissement financier comme une manifestation de confiance vis-à-vis de nous." Quoi de mieux que de recevoir nos voisins nazairiens. Les conditions de jeu étaient idéales pour offrir un spectacle de qualité entre ces deux formations qui se disputent toujours en coulisse la suprématie régionale. Lors des 40 premières minutes, le Sporting nazairien était dominateur et s’installait dans les 40 mètres nantais, sans réussir à être véritablement dangereux. Bien organisés en défense les coéquipiers de Dauba ne restaient pas inactifs, en récupérant les maladresses des Nazairiens, mais confondaient trop souvent vitesse et précipitation. Dès la reprise, le S.N.U.C. revenait sur le terrain avec une envie décuplée, poussé par ses nombreux supporteurs. Finalement le S.N.U.C. s'impose 23 à 14.

Le championnat est lancé avec un déplacement à Vannes qui affiche aussi des ambitions. Les SNUCistes arrivent avec la légitime volonté de s'imposer pour sa première sortie. Mais à la fin du match, les mines nantaises paraissaient fatiguées, lessivées, la faute à une superbe équipe vannetaise qui a rendu une copie quasi parfaite pour son entrée en matière. Le combat fut âpre mais les irrésistibles Bretons remportent une victoire fort justifiée 14 à 12. THIOT ne pouvait que constater : "Au lieu de jouer collectif, cela s’est résumé à des actions individuelles et nous perdons. C’est un avertissement."

Après une déconvenue surprise à Vannes, nos Nantais ont hâte de se rattraper devant son public face à Rennes, le nouveau promu. Il ne fallait pas arriver en retard au stade Pascal LAPORTE. Omniprésent sur tous les ballons, le S.N.U.C. étouffait Rennes qui était réduit au rôle de spectateur. Ce fut un cavalier seul des locaux qui remportent le match 48 à 16. THIOT jubilait : "C’est une victoire obtenue avec la manière. Les garçons voulaient se racheter après la défaite à Vannes et ils ont répondu présents".

Cette saison, la poule est constituée d'un gros contingent d'équipes franciliennes dont MEAUX qui nous accueille, le 3 octobre. Très concentrés et attentifs dans leur partie de terrain, les Nantais passaient le premier quart d’heure à tenter d’endiguer les assauts des Meldois. Deux essais transformés dans les 10 premières minutes de la 2e mi-temps, un jeu varié, un pack solidaire, telles sont les raisons de la probante victoire des SNUCistes 28 à 17.

Après la réception de VIRY et la victoire logique du S.N.U.C. 35 à 13, THIOT résumait parfaitement la partie : "On a vécu une première mi-temps intéressante et nous avons inscrit de beaux essais. Les trucages de VIRY et la distribution de cartons trop tardive ont haché la seconde mi-temps. On avait l’envie de jouer, trop peut-être du fait que le ballon était glissant. Mes joueurs ont manifesté parfois un état d’excitation exagéré mais il faut les comprendre. Les tricheries permanentes sont énervantes. VIRY avait compris qu’il ne pouvait rien espérer à travers le jeu."

L'infirmerie nantaise se remplit et THIOT est malgré tout optimiste de la qualité des remplaçants sur le banc pour composer son équipe en vue du déplacement à CAEN. Menés dès l'entame, les Nantais ne prirent les devants qu'à huit minutes du terme, suite à une transformation de Barthélemy. Deux points d'écart et d'avance que nos Nantais défendirent bec et ongles pour l'emporter 20 à 18. "Nous avons commis beaucoup de fautes individuelles, pestait Thiot. Mais sans s'énerver, nous sommes revenus."

Pour respecter le tableau de marche, il est important de glaner des points à l'extérieur. Deux pénalités, dont une à trois minutes de la fin du match seront fatales aux Nantais, qui concèdent une très courte défaite 23 à 22. "On a fait une bonne première mi-temps. Au retour des vestiaires, on commence à déjouer en touche. Nos adversaires ont su profiter de notre infériorité numérique. A la vue de la seconde période, ils méritent leur victoire." Ne pouvait que déplorer THIOT.

Deux défaites en six matches, cela fait désordre pour une équipe qui vise la première place. Au niveau des bonnes nouvelles, l’infirmerie se vide un peu. La victoire est impérative contre le mal classé Suresnes. Le S.N.U.C. s’est imposé sans problème face aux banlieusards, ainsi que le démontre le score (46-13) avec l'inscription de six essais. "Je constate que le groupe a été fort en mêlée en touche et dans les nettoyages. L’altruisme démontré par certains joueurs a fait plaisir à voir." Commentait THIOT à la fin du match.

Pour se rendre à Compiègne, dernier de la poule, le S.N.U.C. veut rester sur sa dynamique affichée depuis quelques matchs. Même si les Nantais ont été accrochés pratiquement une mi-temps, le suspense n’aura pas duré trop longtemps. En effet, la puissance bretonne, bien contenue avant la pause par de courageux Compiégnois, a fini par faire, de manière tout à fait logique, la différence, dans une seconde partie de rencontre à sens unique pour l'emporter 32 à 0.

La réception de Clamart, le 5 décembre peut être un match piège. Attendu au tournant, le S.N.U.C. a magistralement négocié la rencontre contre son adversaire (5e), pourtant annoncé comme un épouvantail. En inscrivant la bagatelle de cinq essais, la bande à Thiot a offert un récital. "On a fait un match sérieux, souriait l'entraîneur nantais. Face à une belle équipe, on a réalisé notre prestation la plus complète car on a tenu le rythme pendant 80 minutes." La copie rendue par les SNUCistes mérite les félicitations après cette superbe victoire 41 à 8.

Le 12 décembre, le S.N.U.C. se rend à Rouen ; une rencontre avec en point d’orgue, la première place de la poule. Le match avait commencé sur un bon rythme, les deux équipes voulant mettre la main sur le jeu. Le S.N.U.C. a longtemps cru à la victoire. Menant au score, ils ne pensaient plus alors qu'à défendre et se faisaient pénaliser dans les dernières minutes, perdant du même coup le match (16-15, 76'). "On a perdu le match que l’on devait gagner. On a fait un bon match intensif en défense face à une belle équipe normande. Notre botteur n’était pas en réussite, le match fut de haut niveau, et le score étriqué reflète bien l’âpreté des combats. Nous pensions passer les fêtes tranquilles, il faut déjà nous remettre à travailler".

En ce début d'année 2005, l’heure de la reprise a sonné pour le S.N.U.C. avec la réception de Vierzon, le 9 janvier. La réputation de leur adversaire avait rendu les Nantais assez timorés en début de match et rien ne fut simple. "On savait que c'était un match difficile, que nous devions gagner pour rester dans le haut du tableau, analysait le coach nantais. Cette équipe de Vierzon mérite sa place." Sur ce terrain difficile, il a fallu un gros combat des avants pour l'emporter 35 à 20.

En recevant Vannes, le 16 janvier, le S.N.U.C. a l'esprit revanchard. Ils n’ont pas failli à leur mission et ont très logiquement dominé leurs voisins. Cette rencontre entre les deux dauphins de Rouen a débuté par des échanges musclés mais par la suite les Nantais se sont régalés. THIOT était satisfait à la fin du match. "Nous avions bien préparé cette rencontre. Je suis satisfait du travail effectué avec de beaux mouvements et des ballons portés, mais aussi avec un pack performant. Cela fait deux rencontres que nous marquons 30 points. Ce qui démontre que nous avons un rugby efficace. De plus, nous repoussons nos adversaires directes et nous restons en contact avec le leader Rouen." La puissance nantaise permet d'engranger une belle victoire : 28 à 9.

Après la belle prestation face à Vannes, le S.N.U.C. se rend à Rennes, une équipe qu'il faut prendre au sérieux. Après une première période serrée, les Nantais ont imposé leur puissance en seconde période. Développant un jeu impressionnant devant, les Nantais laissaient peu de ballons aux Rennais en alternant le jeu de belle manière. 27 à 6 au final l'addition peut sembler lourde pour les valeureux Rennais mais le S.N.U.C. était le plus fort.

Tout va bien pour le S.N.U.C. à l'heure d'affronter Meaux, 7e de la classe. La rencontre se jouait sur un faux rythme, les visiteurs concentraient leur rugby avec des groupés pénétrants et faisaient reculer leur homologue toujours à la limite de la rupture. Les Nantais, malgré une fatigue apparente, conservent leur marge victorieuse (30-17). "On a su développer du jeu, concluait, satisfait, Thiot. Nous n'avons pas tremblé et nous sommes restés lucides. Maintenant, on va pouvoir souffler." Trois semaines de trêve arrivent à point nommé pour recharger les batteries. Serge LAIRLE vient prodiguer de précieux conseils pendant cette période de repos.

Le S.N.U.C. reprend le collier, le 20 février, avec un périlleux déplacement à Viry. Nos Nantais, sur la réserve, mettaient près de 30 minutes avant de commencer à se livrer. Ils allaient prendre leur distance en seconde période, en dépit des deux exclusions (cartons jaunes DAUBA et LALANNE) avec un superbe travail des avants. Une belle victoire 21 à 3 qui est dédiée à leur coach, hospitalisé la veille : "On a tous joué pour lui, rappelle DAUBA. Quand, parfois, tu n'as pas forcément envie ou l'énergie d'aller faire le geste qu'il faut, on pense à lui."

Pendant la convalescence de THIOT, MASMONT, son bras droit, prend les rênes d'entraîneur principal. En recevant Caen, le S.N.U.C. doit conforter sa 1re place. Sans pression particulière, ils ne tardaient pas à se mettre en valeur. Jouant dans le sens du vent en 1re mi-temps, ils atteignaient la pause dans une position favorable (19 à 6). Ils ont encore prouvé qu’ils détenaient une défense de fer et que la puissance de leur ligne offensive faisait également toute la différence pour cette victoire 32 à 15.

Pour la réception de Cergy, Masmont l’affirme "Toute l’équipe est motivée pour obtenir la revanche du match aller." Plus concentrés que la semaine passée, les Nantais dominaient territorialement et imposaient leur tempo. Dès lors, brillants en touche à l’image de Sallaberry et présents en mêlées, ils mettaient Cergy sur le reculoir pour l'emporter 29 à 12. "Il fallait les trois points et on mérite notre succès reconnaissait Masmont. Car on a réalisé une excellente première période, en produisant beaucoup de jeu. Alors on a fait des erreurs, mais c’est normal quand on produit. On a été solidaires face à un adversaire valeureux, mais la deuxième mi-temps montre qu’on reste perfectible. Je suis content de notre défense qui ne prend pas d’essai et de notre travail de conquête en touches et mêlées".

Le S.N.U.C. doit se méfier du déplacement à Suresnes qu'il doit bien négocier. Un mal classé qui tente par tous les moyens d’éviter la relégation. Il a su s’armer de patience pour s’imposer sur un score qui ne reflète pas l’intensité des débats 34 à 19. Sans sortir le match de l’année, en alternant les mouvements de haute volée et les fautes grossières, le leader a assuré l’essentiel avec une maturité et une confiance qui devraient le propulser à l’étage supérieur.

Le 3 avril, la lanterne rouge, Compiègne arrive à Nantes pour limiter les dégâts. Et la fête continue. Les Nantais ont bâti leur neuvième succès consécutif en inscrivant la bagatelle de 10 essais, la plupart ponctuant des actions bien construites. Parfois brouillons (surtout en première période), les hommes de THIOT, présent en tribune, ont multiplié les efforts et les enchaînements du début à la fin pour l'emporter 64 à 17.

Invaincu en 2005, le S.N.U.C. doit bien négocier son déplacement à Clamart. Les Franciliens sont fidèles à leur réputation d'équipe agressive, parfois même à la limite. À l’issue du repos, Nantes laissa souvent le ballon au chaud, et avança par des mauls qui emportèrent le paquet local sur des dizaines de mètres. Revenu à 19 à 19 à la 66e, Clamart, malgré sa fougue, ne peut rien sur le retour du S.N.U.C. en fin de partie 29 à 19. En battant Clamart il s’est ouvert les portes de la montée en Fédérale 1.

En recevant Rouen, c'est une finale avant l'heure. En cas de victoire, le S.N.U.C. peut assurer sa montée. Une foule bigarrée a envahi le stade LAPORTE et c'est une ambiance de phase finale. Au bout du compte, tout est bien qui finit bien pour les Nantais. Le score 32 à 17, un peu flatteur, traduit imparfaitement les difficultés qu’ils éprouvèrent pour arriver à leurs fins. Leur réussite tint avant tout à la régularité de métronome de leur maître artificier, Laurent BarthÉlémy (22 points). Le président NOUVEL pouvait respirer : "Je suis enfin libéré. Nous avions la chance de jouer ce match à la maison ce qui est formidable. Jouer devant ce public et leur offrir cette victoire est formidable. Il faut associer à ce succès mes prédécesseurs C. Somméria et F. Pautric. C’est le fruit du travail que nous récoltons, avec cette accession mais maintenant la tâche est différente et nous allons commencer à nous occuper de la prochaine saison." Le plus dur commence.

Le S.N.U.C. va terminer cette première phase de championnat à Vierzon, le 1er mai. Le leader nantais, qui s'était déplacé avec une équipe un peu diminuée mais très compétitive quand même, n'a pas pu contrarier l'ambition vierzonnaise de ne pas perdre un match cette saison à domicile. Un objectif que les Vierzonnais ont tenu en s'imposant 20-13. Il a perdu sur l’envie et le combat d’avants mais termine premier de sa poule.

Dispensé du premier tour de barrage, le Stade Nantais affronte Villefranche-sur-Saône sur le terrain de Montargis en 16e de finale. Après avoir couru après le score durant près de 70 minutes, l’armada nantaise a pris cinq longueurs d’avance qui se sont avérées suffisantes 26 à 21. Malgré tout le président NOUVEL était ravi :"Nous avons eu beaucoup de mal à rentrer dans la partie. Cela était prévisible avec le relâchement suite à l’euphorie qu’il y a eu après la montée."

C'est à tour que continue l'aventure en 8e de final contre Gennevilliers. Sans conteste, le S.N.U.C. a manqué de jus et a été victime de son indiscipline, avant de céder devant le poids des blessures. Fort devant, Gennevilliers, sur un de ses nombreux groupés pénétrants, déstabilisait une équipe nantaise dont l'ultime faute et de plus dans les arrêts de jeu, la condamnait à la défaite (22-19). THIOT était objectif. "On a joué une équipe qui s'est remarquablement battue. Il faut respecter sa victoire et lui souhaiter bonne chance pour la suite. En ce qui nous concerne, la saison est terminée, et j'en profite pour remercier tous les joueurs de l'état d'esprit affiché tout au long de la saison. "

Le S.N.U.C. n'a tout de même pas tour perdu. En lever de rideau, la réserve nantaise a battu Gennevilliers 27-17 mais sera battue en 1/4 de finale par Villefranche sur Saone.

 

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

   

 
     
     
           
 
 
 

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