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Saison 2003-2004

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Après l'exclusion de TRILLE et l'intérim du duo MASMONT-MISSE, le comité directeur s'est mis en quête d'un entraîneur pour cette saison. Le président Francis Pautric, a engagé Jean-François Thiot : "Il est le chef d'orchestre qu'il fallait à Nantes". C'est au C.A. Brive qu'il a fait toute sa carrière de joueur au poste de demi-ouverture et de buteur[1]. Il a été entraîneur pendant deux ans, de son club, aux côtés de Serge Laïrle, puis à Strasbourg, la saison passée. "Notre but est clair, clame THIOT, c'est la montée en Fédérale 1". Il sera épaulé par Dominique MASMONT et Karl MISSE.

Son carnet d'adresses est fourni et on enregistre les arrivées de Peter ROBERTSON (Talonneur, Strasbourg) ; Thomas CALVEZ (1re ligne Quimper, retour au club) ; Samuel DAUBA (1/2 mêlée, Strasbourg) ; Laurent BARTHÉLEMY (ouverture, Valence), Olivier ALLARD (2e ligne, Montélimar). Huit joueurs ex-Crabos, formés au club, intègrent l'équipe senior dont Walid KAROUI, Yann CUZOU, Romain FROU, Thomas JEANNIOT, Davy SCHAFFLE, Martin TRUCHOT, Ogier SAILLARD et les frères LOZET David et Arthur.

Comme chaque saison, son lot de départ : Lucian RANGA (Cholet), Valentin GISCA (Beauvais) ; BASTARD (Métro-Racing) ; Benjamin REMOND (Dax) ; Boris KVINIKHIDZE (participation avec la Géorgie à la Coupe du Monde). Vincent DENIS arrête et prend en charge l'équipe des cadets.

Après deux semaines de préparation intensive, le 31 août, les rugbymans du S.N.U.C. ont pu se confronter à Poitiers qui évolue à l'étage supérieur. Malgré la défaite 22 à 5, THIOT est rassuré : "Mon but était de faire jouer tout le monde et nous avons même emmené des juniors. Sur ce que j’ai vu, je trouve que cela est de bon augure."

La préparation avant le début du championnat continue. Cholet et Les Sables font les frais de la bonne forme de nos Nantais. Deux belles victoires 40 à 0 et 54 à 9 donnent le tempo des intentions mises en place par le coach :"Pendant les trois matches amicaux, j’ai pu me forger une opinion sur le groupe. Il reste des points à travailler notamment en placements. Les joueurs ont envie de reprendre le championnat, mais il faudra canaliser notre fougue pour pouvoir être bien en place."

Les supporteurs se pressent à LAPORTE, le 21 septembre pour le 1er match de championnat contre Cognac. Ils ont plaisir à voir que la nouvelle tribune sort de terre pour leur plus grand confort. Sur un aspect purement comptable, le S.N.U.C. a parfaitement démarré sa saison puisqu'il a battu Cognac 15 à 13. Néanmoins, la manière a laissé à désirer. "C'est une victoire acquise dans la douleur mais une victoire quand même, analysait THIOT. Nous avons assuré le principal contre une très belle équipe." Il s'en est fallu de peu que les Nantais ne subissent un revers qui n'aurait pas été usurpé sans la qualité du coup de pied de BARTHÉLEMY.

Nos Nantais redoutent le déplacement à la Roche sur Yon pour ce derby qui ne leur sourit pas toujours. Mieux structuré et peut-être plus au point, le S.N.U.C. a cueilli les Yonnais d’entrée et réussi à faire la différence en première mi-temps. Par la suite, BARTHÉLEMY profite de l'indiscipline yonnaise pour aggraver le score et ramener une belle victoire 19 à 10.

En accueillant le promu Surgères, les Nantais visent un 3e succès. Dès le début de la partie, ils mettent du rythme et proposent du beau jeu. Les spectateurs ont souvent eu l'occasion de s'enthousiasmer en fêtant les 6 essais concluant cette victoire 44 à 0. Nantes a donc fait le plein de points et de confiance avant de recevoir Sarlat, une grosse cylindrée du championnat, dès le week-end prochain. "Un excellent test", prévient J-F THIOT.

Grâce à un parcours sans faute, le S.N.U.C. est coleader avec son voisin nazairien et Ribérac. Sarlat, que l'on reçoit, le 12 octobre, pointe son nez juste derrière ce trio. Les Périgourdins ont géré, jusqu’au bout, un début de match en leur faveur grâce à la remarquable botte de leur ouvreur. Le S.N.U.C., très combatif, a cru longtemps pouvoir égaliser mais le bon départ des Salardais et leur maîtrise supérieure sur le jeu, avaient fait la différence pour l'emporter sur NANTES 16 à 9.

Pour affronter le leader Ribérac, le 19 octobre, il faudra être solidaire et combatif. En corrigeant les maladresses entrevues devant Sarlat sur le jeu au pied et en touches, les SNUCistes peuvent réaliser un coup en Dordogne. Tout avait bien démarré pour nos SNUCistes qui mènent à la pause 14 à 10. Avec un pack plus conquérant, les locaux reviennent au score pour l'emporter 31 à 20. Le capitaine OBLIGY regrettait :"On a bien dominé toute la première mi-temps avec de bonnes conquêtes en jouant sans pression, mais les Ribéracois ont un bon pack et savent se servir de leur maul, ce qui nous a fait tomber../.. Malgré tout je suis très fier de mes coéquipiers, on va en tirer les conclusions et travailler dans la semaine pour recevoir Tulle".

Le déplacement à Ribérac a laissé des traces avant la réception de Tulle, le 26 octobre. THIOT doit revoir la composition de son équipe mais retrouve BARTHÉLEMY absent à Ribérac."C'était la Saint Barthélémy" titrait Ouest France au lendemain de la victoire des Nantais par 28 à 16. Au four et au moulin, Il a remis le S.N.U.C. sur de bons rails en marquant 23 des 28 points. "C’est une victoire importante à défaut de faire du bon jeu" résumait THIOT.

La semaine de trêve a permis de reposer les organismes avant le long déplacement à Saint-Cernin. C'est une réception à l'ancienne qui attendait nos Nantais, sur un terrain ressemblant plus à un champ de labour qu’à un terrain de rugby digne de ce nom. Mené à la pause, le S.N.U.C., en maîtrisant son jeu, finit par l'emporter 28 à 16. Un succès d'autant plus intéressant, qu'à dix minutes de la fin, ils étaient menés et ne semblaient pas particulièrement enclins à renverser la vapeur.

Pour la réception de BERGERAC, le 16 novembre, on s'attend à un match viril. Les Nantais s’imposent finalement par quatre coups de pied à trois. Le reste du temps fut partagé entre des attaques souvent rapidement étouffées dans l’œuf et des paires de claques, voire à des crochets du gauche ou du droit du plus bel effet. "On a été catastrophique déclare THIOT. Il faut dégonfler les têtes (sic). On s'en tire vraiment bien. J'avais demandé d'éviter les points d'impact et on ne l'a pas fait". Victoire quand même, 12 à 9, aidé par un arbitre qui siffle, par erreur la fin du match à la 75e minute.

On peut le retourner dans tous les sens, le face-à-face entre Nazairiens et Nantais n’est pas un match comme les autres pour ce derby, le 1er décembre. Plus de 3 000 aficionados ont rempli le stade du Plessis. La première manche du derby a rendu son verdict. Le Sporting Nazairien l’a emporté 16 à 9. Normal à domicile. Pas tant que cela. Car les Nazairiens ont dû puiser dans leurs ressources pour aller arracher ce succès sur leur point fort, les pénal touches, dans l’en-but nantais. Dommage pour la bande à Dauba qui aurait mérité d'arracher le match nul sur l'ensemble de sa prestation. Les Nantais se sont, en effet, montrés les plus entreprenants dans le jeu.

Pour la réception de Gourdon, le 8 décembre, l'effectif nantais est presque complet. Une bonne entame nantaise, un jeu équilibré par la suite et une différence faite en moins de dix minutes, la septième victoire SNUCiste de la saison n'a souffert d'aucune contestation, 44 à 8, tout du moins lors d'une deuxième période largement maîtrisée par nos SNUCistes. "On a fait la différence aux moments les plus opportuns, confirmait J-F Thiot. La défaite à Saint-Nazaire nous a fait prendre conscience que l'on pouvait réaliser de bonnes choses. On l'a mis en pratique aujourd'hui en pratiquant un jeu intéressant pendant 80 minutes. C'est une grosse satisfaction."

Un dernier effort avant la trêve ! Nantes, bien calé à la troisième place, se déplace à Saint-Junien, modeste 10e de la classe. L'occasion de conclure en beauté une phase aller porteuse d'espoirs. Le S.N.U.C. déploie un jeu parfaitement huilé, s’appuyant sur un axe efficace avec comme fer de lance, Robertson et le finisseur Obligy. Il est vrai que la supériorité de Nantes a été très nette et qu'elle aurait pu aisément se chiffrer par un écart supérieur à onze points pour cette belle victoire 33 à 22. "La différence au score s’est faite par notre jeu au pied qui a été plus efficace, mais aussi notre défense qui a été quasi parfaite" concluait THIOT.

Après la trêve des confiseurs, les Nantais se rendent à Cognac pour aborder la phase des matches retour. Étouffés par la vaillance et l'agressivité défensive des Cognacais, les SNUCistes privés de ballons n'auront en tout et pour tout qu'une occasion de scorer en première période. Le reste du temps, le jeu se déroulait dans le camp nantais sur un terrain transformé en bourbier. La fatigue aidant, moins lucides, les joueurs multipliaient les maladresses et les occasions se faisaient rares. La victoire de Cognac 14 à 3 était incontestable.

La Roche sur Yon arrive à Nantes, le 18 janvier, pour glaner quelques points. Au cours d'un derby opposant des Nantais ambitieux à des Yonnais mal en point au classement, les avants ont pris le dessus sur les arrières. "Oui, les Vendéens ont bien défendu, remarque Thiot. Ils ont surtout brouillé les cartes en trichant quand il le fallait." Logiquement battus 25 à 6, les Yonnais n'ont pas démérité.

Le déplacement chez le dernier de la poule Surgères ne devrait pas poser trop de problèmes. THIOT doit composer avec les suspendus et les blessés. Un pack, un buteur et un quinze feu follet, voilà la formule qui n’a rien de magique, mais qui a permis aux Nantais de résister à la vaillance des Surgériens et de l'emporter 26 à 10.

Si l'on était optimiste pour le déplacement à Surgères il n'en est pas de même pour celui de Sarlat. BARTHÉLEMY est dans un grand jour. Bien qu'il manque quelques tentatives de tirs au but, il reste le meilleur dans cet exercice, car c'est à lui seul que les Nantais doivent la victoire. Il réussira en effet 4 pénalités et 2 drops. Nantes concrétisera ses rares incursions dans le pré sarladais en scorant à chaque fois. La victoire 18 0 14 revient fort logiquement au S.N.U.C. qui a su parfaitement gérer un match sans âme.

Le 8 février, la redoutable équipe de Ribérac vient fouler le gazon de LAPORTE. Menés 16 à 10 à la pause, la partie s'engageait mal pour le S.N.U.C.. Une demi-heure initiale sans aucun intérêt si ce n'était celui d'assister à quelques échauffourées et autres cartons allégrement distribués au même rythme (6 jaunes et 3 rouges au total). "Heureusement nous avons rangé les revolvers, car la partie se serait terminée en pugilat avant la pause. Pour bien jouer, il faut être deux. Grâce à notre rugby et notre application, nous avons gagné. Il y a eu de beaux mouvements et nous avons concrétisé avec 6 essais". Grâce à ce succès mérité 43 à 23, illustré par cinq essais en seconde période, le S.N.U.C. se hisse tout en haut du tableau et affiche ses ambitions.

Après cinq semaines de repos forcé, le S.N.U.C. peut avoir quelques difficultés pour se remettre dans le rythme en recevant Saint Cernin, le 14 mars. Avec l’appui du vent, les Nantais donnaient le ton. On retrouvait ensuite une opposition de style entre un S.N.U.C., entreprenant, qui butait sur une défense bien regroupée, alors que le XV du Cantal essayait de jouer sur des contres. Au fil des minutes, la rencontre baissait d’intensité et c’est un duel à distance de buteurs qui s’installait. La suite de la rencontre était insipide, mais seule la victoire était importante pour le S.N.U.C. 32 à 18. Dauba, excellent dans le jeu, se sera surtout distingué par un carton rouge très dommageable pour la fin de saison nantaise.

Le 21 mars, on se déplace à Tulle pour disputer ce match reporté à cause de la neige. Cette rencontre s'annonce complexe et n'augure pas un match facile. Les Nantais se lancèrent d’entrée avec audace dans la confection d’un rugby sérieux et efficace et la charnière Ramon-Barthélémy orchestra le jeu avec une belle autorité. À la pause, les protégés de THIOT mènent 20 à 3. La seconde période n’aura pas la même consistance, le S.N.U.C. s’efforçant de gérer au mieux de ses intérêts son avance et Tulle tentant le tout pour le tout pour revenir dans le circuit mais nos Nantais sauvent la victoire 23 à 11.

C'est encore un match difficile à négocier qui attend nos SNUCistes à Bergerac. En début de match, les équipes s'observent et le jeu se situe au niveau des deux packs. À la pause, les locaux ont la main 16 à 7.

Bergerac s'écroule en deuxième mi-temps en commettant beaucoup de fautes. Ce ne fut pas le cas de ceux de THIOT qui, au fil des minutes, sont devenus de plus en plus présents et dominateurs pour coiffer leur adversaire en fin de match 20 à 19.

Un match entre Nantes et Saint-Nazaire est toujours un événement. Plus que des voisins, le duel oppose, cette année, des prétendants à la montée, séparés par un petit point (50 contre 49). Voilà pourquoi on a décidé de quitter Pascal LAPORTE afin d'organiser cette rencontre au sommet au stade Marcel Saupin. Les 3 000 spectateurs n'ont pas boudé le spectacle. Privé de BARTHÉLEMY suspendu, le S.N.U.C. fut incapable de produire du jeu, comme il le fait d'habitude, mais a été particulièrement indiscipliné et donc sanctionné. Le président PAUTRIC constatait après la défaite 14 à 18 :"On savait que le match serait serré. L'enjeu a tué le jeu. Saint-Nazaire a gagné grâce à sa discipline alors que nous avons fait beaucoup de fautes".

Le match à Gourdon, le 25 avril commençait mal avec le refus de l'arbitre des maillots portés par le S.N.U.C.. Nos Nantais ont tout fait pour contrecarrer les plans lotois, en vain. Ultra-dominateur en conquête, Gourdon a logiquement dominé pour l'emporter 26 à 16.

Le 9 mai, on reçoit Saint Junien pour le dernier match du championnat. Face à une équipe déjà condamnée à la relégation mais particulièrement joueuse, les Nantais avaient pourtant bien commencé en menant 10-0 après 5 minutes. Néanmoins, le manque de rigueur défensive aurait pu coûter cher. Usée physiquement, la formation SNUCiste a eu toutes les peines du monde à vaincre Saint-Junien. Privés de quelques cadres, les Nantais ont mené de bout en bout mais auraient pu s'incliner dans les arrêts de jeu. 33 à 32.

C'est à Blaye, que le S.N.U.C. rencontre Hagetmau en 32e. Concentration, rigueur, discipline seront les maîtres mots pour bâtir le succès définit par l'entraîneur THIOT. Rugueux, sinon à la limite de la violence. "On a joué une équipe où certains joueurs se sont comportés comme de véritables voyous" devait même déclarer le coach SNUCiste à l'issue d'une rencontre, qui s'est d'ailleurs terminée par une bagarre générale. Hagetmau domine le jeu d’avants mais n’arrive pas à concrétiser. Au contraire, les relances nantaises mettent parfois la défense landaise en difficulté et finissent par l'emporter 28 à 26.

Le 23 mai, les Landais de Peyrehorade retrouvent le S.N.U.C. en 16e à Niort. Le match est plus agréable qu'au tour précédent avec du beau rugby. Mieux organisés en touche et plus performants dans l'impact physique, les Nantais mettaient à profit une supériorité numérique pour dominer. Cette fois avec l'appui du vent, Barthélémy démontrait son insolente réussite en passant quatre drops et trois pénalités soit tous les points de la victoire 21 à 15 qualifiant son équipe pour les 1/8e de finale.

Le S.N.U.C. n’est plus qu’à 160 minutes du bonheur. À Saint-Junien, l’enjeu sera différent avec la rencontre contre Gourdon qui a éliminé Saint Nazaire au tour précédent. Une équipe que l'on connaît trop bien. "À ce niveau, la différence doit se faire sur la fraîcheur physique et l’envie de gagner" signale THIOT". Timorés, maladroits, les Nantais subirent dès le coup d’envoi la loi d’un pack lotois beaucoup plus tonique et soudé dans ses actions. Le manque de soutien et les maladresses nantaises réduisaient des relances pourtant bien engagées. Pour THIOT : "Cette défaite est logique. Jamais nous ne sommes vraiment entrés dans le match et il y a eu trop d’approximations pour espérer se relancer." Ainsi s'arrête le beau parcours de cette saison sur une défaite : 21 à 13. L'équipe seconde est aussi éliminée au même stade par Saint Giron 15-19.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Au C.A. Brive, il détient un record, jamais égalé du nombre de points marqués : 1 796.

   

 
     
     
           
 
 
 

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