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Saison 2001-2002

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En cours de la saison précédente, Christian SOMMERIA avait passé le flambeau de président à Francis PAUTRIC, ancien joueur et partenaire du club. Les résultats de l'année ont été étudiés et il a renouvelé sa confiance à Jean-Paul TRILLE qui sera secondé par Éric GLEYZE. Un constat : pour élever le niveau, on doit professionnaliser les structures et la façon d'aborder la compétition. Comme la saison dernière, l'objectif sera d'accéder à l'étage supérieur.

On a longtemps pensé que le club serait repêché pour jouer en Nationale 1 mais le comité directeur de la F.F.R. en a décidé autrement. Est-ce une consolation, mais une aide de 500 000 francs[1] est octroyée au S.N.U.C. dans le cadre du soutien aux clubs des comités régionaux du "Nord".

Le bureau du club se met au travail rapidement. TRILLE peut compter sur un effectif qui a subi peu de changements. Rémus LUNGU et Lilian SCOTTO, qui avaient signé pour une saison, repartent vers d'autres horizons. Il en est de même pour l'all black Ray MALESALA qui retourne en Nouvelle Zélande.

Quelques renforts arrivent : Xavier LEROUX, ½ de mêlée, A.S.P.T.T. Nantes, PUJO, ¾, Moissac, MAISURADZE Ilia, 3e ligne (Géorgie), THOBY Gaël, pilier, Trignac, DUCASSE Didier 3e ligne, Bourges. Des juniors seront amenés à jouer en équipe première comme Benjamin Rémond. Cette stabilité va permettre de travailler sur de l'acquis. Le beau jeu pratiqué, la saison dernière, doit se confirmer avec ce groupe.

Avant de commencer le championnat, quoi de mieux que de disputer le traditionnel match contre Trignac dont la vieille rivalité résiste au temps. Les deux formations se sont livré une lutte âpre et sans merci. Avec pour corser le tout, quelques "démonstrations d'amitié", un peu trop viriles. Bien en jambes, le S.N.U.C. sort vainqueur 28 à 18.

Le 9 septembre, le Stade Nantais se déplace à Poitiers. Pour ce dernier galop d'entraînement avant le début du championnat, nos Nantais se sont imposé 46 à 14 en marquant 6 essais. Dans cette agréable partie, le S.N.U.C. a ainsi démontré sa bonne forme et son excellente organisation générale à la satisfaction de son entraîneur. "Je suis satisfait. On a bien travaillé et, dans l'ensemble, les gars ont bien respecté les consignes."

Le championnat arrive très vite avec un déplacement à Bobigny, un des favoris de la poule, le 16 septembre. Avec plus de maîtrise et de lucidité, nos Nantais auraient pu remporter le match. Dominés en conquête et en dynamisme, ils donnaient le bâton pour se faire battre, mais restaient solides défensivement, n'encaissant que 3 pénalités pour un 9 à 0 à la pause. En marquant deux beaux essais nantais, le S.N.U.C. revenait à 2 points, mais les Balbyniens conservaient leur maigre avance au coup de sifflet final : 17 à 5.

Pour leur ouverture à domicile, le 23 septembre, les SNUCistes reçoivent Rouen, un promu. Il serait très mal vécu au club que l'armada SNUCiste, quart de finaliste la saison passée avec le même effectif, ne dispose pas avec la manière l'équipe de Rouen. Les Nantais jouèrent par à-coups, mais démontrèrent sur quelques coups d'accélérateur leur pointure supérieure en remportant la partie 30 à 20. L'entraîneur rouennais Karl JANIK, ancien 3e ligne du Stade Toulousain reconnaissait : "certes, nous les avons bousculés, mais c'est l'apanage des grandes équipes que d'être capable de négocier comme ils l'ont fait des ballons de récupération. Ils nous plantent quatre essais comme ça".

TRILLE n'est pas rassuré avant son déplacement à Suresnes qui reste sur deux défaites. Il ne serait pas souhaitable que le S.N.U.C. fasse les frais de son réveil. Le match est houleux comme le ciel menaçant. Pour calmer les ardeurs, l'arbitre envoya deux acteurs, un de chaque camp, sur le banc. Largement dominateurs en conquête et donc gavés de ballons, les Nantais réussirent de nombreux décalages, mais pêchèrent dans la dernière passe. En 2e mi-temps, ils assoient leur jeu, le score final : 24 à 3, reflète déjà beaucoup mieux leur suprématie.

Pour la réception d'Évreux, le 14 octobre, TRILLE doit recomposer son équipe avec les blessés et les absents. Les Ébroïciens se sont rappelé le 68 à 11 encaisser la saison précédente et ont utilisé des moyens peu orthodoxes sur un terrain de rugby. Les pugilats pourrissaient le spectacle et l'arbitre a dû sortir les cartons pour calmer les esprits dont deux rouges (1 dans chaque camp). Arrivé à la pause à 17-0, le deuxième acte, plus haché, voyait les Nantais creuser un écart définitif dès la 50e minute sur un superbe essai de TESSIER pour l'emporter 29 à 5.

Pour le déplacement à Vierzon, TRILLE doit faire sans quelques cadres. Dominateurs devant et enchaînant les mauls pénétrants, les avants nantais laissèrent malheureusement échapper trop de ballons. Menés 12 à 6, le S.N.U.C. l'emporte sur un bel essai de PARTIE à la 69e en coin qu'OBLIGY transforme pour l'emporter 13 à 12. "Malgré les absences, nous pouvons dire que nous sommes un club complet et formateur. Nous avons de la réserve et l'émergence des jeunes apporte encore plus de concurrence. C'est très intéressant pour l'avenir. Sur le match, nos avants font une très grosse partie en touche, en mêlée. C'est très satisfaisant de gagner, ici surtout, je le répète, malgré sept absences majeures" jubilait TRILLE.

C'est encore un casse-tête pour le duo des entraîneurs nantais afin de composer l'équipe lors de la réception de VIRY, le 28 octobre. Dominateur durant toute la première période, le quinze nantais n'a pas su distancer un adversaire opportuniste qui inscrivit des points à chacune de ses visites dans le camp ligérien. Il fallut attendre les dernières minutes pour que la cavalerie du S.N.U.C. sonne la charge et inscrive deux splendides essais par Brault et Obligy. Le S.N.U.C. a gagné, mais le S.N.U.C. a tremblé : 32 à 19.

Le 4 novembre, on se déplace chez le leader Orléans invaincu. Devant un chaud public, on a assisté à un match serré, du rugby à l'ancienne, très tactique mais par contre d'une correction exemplaire. Très sérieux et très appliqués, les Nantais dominent en mêlée fermée et contrarient sérieusement le superbe alignement adverse en touche. Mais la maîtrise technique des Orléanais a eu raison de la résistance nantaise lors d'un second acte à sens unique. "Il nous a manqué un peu d'audace et de discipline. Notre mêlée a été très bonne. Nous n'avons pas su changer de rythme. Orléans a très bien profité de nos erreurs. On a rivalisé sur 70 minutes" analysait TRILLE après cette défaite 34 à 17.

Quelques cadres manquent toujours pour recevoir le promu Joué les Tours. Une fois n'est pas coutume, il convient après cette rencontre de souligner les exceptionnelles prestations de deux joueurs nantais : Valentin GISCA et Jérôme OBLIGY. Mais le rugby est à jamais un jeu où l'individu doit s'effacer devant le collectif : il convient donc d'associer les 22 Nantais à ce concert de louanges devant cette belle victoire 33 à 5.

Le 2 décembre, le derby à SAINT NAZAIRE revêt un caractère spécial. Pour la 1re fois, les deux équipes se rencontrent dans un championnat de 2e division. Malgré la "brouillasse" qui allait s'évanouir par réel enchantement dès le début du match, les chœurs nazairiens étaient chauds. Fanfare, cornemuse, cris enthousiastes : le spectacle promettait. Pendant les 80 minutes, les Nazairiens n'ont jamais rien lâché. Une vaillance qui s'avère le meilleur moyen de pousser l'adversaire à la faute. C'est d'ailleurs ce que reconnaissait TRILLE : "On commet deux grosses erreurs qui leur donnent deux essais. À 0-14, il était trop dur pour nous de gagner." Ce derby passionnel et passionnant voit la victoire des locaux 23 à 19.

En se déplaçant à Meaux, les Nantais doivent se méfier d'un adversaire capable du meilleur comme du pire. Malgré tout, après avoir marqué 4 essais, le S.N.U.C. revient avec une belle victoire 27 à 16." On a bien maîtrisé la première mi-temps en prenant très rapidement l'avantage au score. En les empêchant de jouer, on a su récupérer les ballons qu'ils perdaient pour s'en servir avec beaucoup de réalisme et après on a fait que gérer" reconnaît Trille.

Un pilier all black débarque à Nantes : Joe NANAI et va apporter sa puissance pour les matchs retour. Après une longue coupure, propice au repos et à la récupération, la foule des grands jours est tassée le long des rambardes du vieux stade LAPORTE. Malgré la victoire, les supporters sont repartis quelque peu frustrer d'un score relativement étriqué, tant les Nantais ont surclassé physiquement leurs adversaires."On les a broyés défensivement. Mais quel soulagement !" TRILLE était fier de la prestation de ses joueurs après cette belle victoire 18 à 3.

Bobigny n'arrive pas à LAPORTE en touriste et espère bien faire un résultat. Si les Balbyniens ont dominé territorialement, ils le doivent en effet en bonne partie aux ballons rendus par les Nantais qui firent un festival de touches non trouvées au pied, de lancers approximatifs et de mauvaises transmissions au sein de la charnière. Le tableau d'affichage ne changera pas depuis la pause et l'arbitre renverra les deux équipes sur un score nul de 3 à 3.

Les Rouennais partageant la lanterne rouge avec leurs voisins normands d'Évreux, on pourrait croire le déplacement du 20 janvier relativement aisé pour le S.N.U.C.. Probablement pour avoir manqué d'humilité, nos Nantais n'ont pas été à la hauteur de leur statut de leader. La palme de l'efficacité revient aux Rouennais qui ont réussi à concrétiser leur temps fort pour l'emporter 13 à 3.

Malmené contre Rouen, le S.N.U.C. veut faire bonne figure contre Suresnes. Les supporteurs inquiets sont repartis on ne peut plus rassurer. Il a produit son meilleur match depuis longtemps alternant à merveille jeu d'avants et jeu au large. Avec la réalisation de neuf essais, le public en a eu pour son argent. MABIT, à l'ouverture fut le chef d'orchestre de cette belle victoire 55 à 8.

En se rendant à Évreux, il ne serait pas souhaitable de renouveler la prestation de Rouen. Avec le vent, le S.N.U.C. atteignait la pause avec une avance favorable de 16 à 10. Peu fringants, les Ébroïciens avaient alors recours aux valeurs de combat en deuxième mi-temps pour refaire leur retard et l'emporter 23 à 19. Très énervé à la fin du match, TRILLE constatait : "Nous manquons d'humilité, nous avons oublié la notion de combat. Il me semble que des gars ont pris la grosse tête, nous allons nous employer à la faire dégonfler très rapidement".

Leader, il y a quelques matchs, le S.N.U.C. est maintenant 5e au classement de sa poule et les objectifs du début de saison vont être durs à atteindre. La victoire contre Vierzon, le 17 février, est impérative malgré une infirmerie bien fournie. Le score de la rencontre est bien trompeur au vu des difficultés rencontrées par les Nantais, ballottés pendant près d’une heure par des Vierzonnais sans complexes. Car si la feuille de match, cinq essais à zéro, ne laisse aucun doute quant à la supériorité des locaux, il n’en demeure pas moins que les Vierzonnais dominèrent, territorialement et dans la possession de la balle, une grande partie de la rencontre. On retiendra malgré tout la victoire 31 à 6.

Pour le déplacement à Viry et avec un effectif diminué par les blessures, TRILLE confie les clés de la mêlée au jeune Mathieu PAINDESSOUS. Les Essonniens avaient mal digéré leur défaite du match aller. Pourtant, le S.N.U.C. supérieur aurait dû gagner ce match. Malheureusement, c'est une défaite supplémentaire 13 à 3 qui énerve TRILLE : "On a laissé passer notre chance en première mi-temps à cause d’une mauvaise organisation. En deuxième période, on a fait des mauvais choix, se croyant supérieur. Il fallait taper les pénalités. On avait une belle chance de distancer VIRY, on l'a raté. Il faut encore travailler".

Fierté et mobilisation, tels sont les maîtres mots que les joueurs du S.N.U.C. doivent avoir en tête pour la réception d'Orléans. En s’imposant 22-17, les Nantais ont obtenu une de ses plus précieuses victoires de la saison à domicile. Non pas parce que l’adversaire était mieux classé, mais tout simplement l’envie de gagner était nantaise. Quel match et quelle belle victoire des Nantais qui ont puisé dans leurs "tripes" un dernier quart d'heure de feu, dépassant sur le fil une formation centriste jusque-là impressionnante de maîtrise et d'efficacité.

Le déplacement chez un mal classé, Joué les Tours ne sera pas touristique pour un adversaire qui ne veut pas jouer les places de relégable. Le S.N.U.C. a su maîtriser son match et n'est pas tombé sous le jeu viril des locaux. Des escarmouches entre joueurs éclatèrent un peu partout sur le terrain, trouvant une conclusion avec l'expulsion de MABIT. Le vice-président B MOUSSAUD constatait : "une nouvelle fois, nous entamons la partie par 20 minutes excellentes. Puis on se fait endormir par une équipe qui nous a constamment provoqués. Ce fut pénible. Le match s'est plus souvent joué à 14 contre 13". Victoire 25 à 12.

Le match retour du derby contre Saint Nazaire, le 7 avril, est attendu par les supporteurs ligériens. Le stade LAPORTE a fait le plein. Vexé à l'aller, le S.N.U.C. veut sa revanche. Celle-ci tant attendue n’a pas eu lieu. La pluie, l'invité surpris, a nivelé les valeurs et les protagonistes se sont séparés sur un score équitable de 12 à 12. Les packs se neutralisaient parfaitement et les occasions étaient rares. La solution était trouvée avec les pénalités (4 de chaque côté). Pour Francis Pautric, président du S.N.U.C., ce résultat est conforme au jeu pratiqué : "On a essayé d’occuper le terrain, mais les deux équipes se sont neutralisées. C’était à nous de faire le jeu, mais cela était difficile puisque chaque ballon écarté au pied était un risque de contre".

Avant la réception de Meaux, Éric GLEYZE est écarté du poste d'entraîneur et est remplacé temporairement par le C.T.R. Christophe Saint-Macary. Pour cette dernière rencontre à domicile, les Nantais ont fait plaisir à leur public en s’imposant largement face à Meaux, avec à la clé six beaux essais (43 à 13). Les coéquipiers d’Arnaud TESSIER ont quant à eux réussi leur objectif de rester invaincu à domicile. TRILLE retenait : "en deuxième mi-temps nous avons proposé un jeu flamboyant. J'attends maintenant un peu plus de rigueur dans la conservation et de vitesse dans le jeu."

Pour le dernier match de la saison, les dirigeants de Vannes avaient souhaité que le match se déroule au stade de la Rabine pour une soirée de gala. Le public, de plus de 3 000 personnes, a suivi et y va de sa bonne humeur. Pour la première fois, les Morbihannais ont mis fin à six défaites consécutives face à leur adversaire Nantais en remportant le match par 30 à 22. On a assisté à un beau match de rugby qui a séduit le public. La victoire, bien qu’acquise dans la douleur, permet ainsi aux Vannetais de réaliser une bonne opération au classement en prenant la 2e place. Le S.N.U.C. est 5e.

Après un stage à Clisson, le S.N.U.C. s'apprête à rencontrer Massy en 32e à Chinon. L’aventure est à peine commencée qu’elle est terminée pour les SNUCistes. Mais ils sont tombés les armes à la main et n’ont cédé qu’en prolongations face à Massy. Et encore, sans un en-avant plutôt litigieux sifflé contre eux, ils auraient eu le droit de poursuivre leur route et de défier Bobigny. À 6-6 à la fin du temps réglementaire, Nantes n’était guère récompensé. Et comme on pouvait le craindre, la prolongation allait lui être fatale parce que physiquement, les Nantais n’en pouvaient plus. Le S.N.U.C. voit sa saison se terminer prématurément devant Massy avec cette défaite 28 à 6.

Ce coup d’arrêt a beau clore la saison d’Arnaud TESSIER et de ses coéquipiers, l’ambition demeure et le S.N.U.C. visera, encore une fois la montée l’an prochain.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   


[1] Soit 112 000 € valeur 2023

   

 
     
     
           
 
 
 

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