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Saison 2000-2001

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Lors de l'assemblée générale, Christian SOMMERIA a été reconduit dans ses fonctions. Ses objectifs sont ambitieux pour cette nouvelle saison, mais clairs : montée de l’équipe fanion et formation[1]. Il conviendra d’apporter encore plus de rigueur pour y parvenir.

Les effectifs, comme chaque saison, se renouvellent :

Ils nous quittent : DUROZIER, BEAUMONT, ZUBIARRAIN, PAYRAUDEAU (A.S.P.T.T. Nantes), BARROS (Niort), QUEF (Saint-Nazaire), GABIGNEAU (Quillan), CAMBON et MASSICOT(arrêts), GONZALEZ (année sabbatique).

Ils arrivent : Ray MALESALA (3e ligne, Nlle Zélande), Levan JAVEELIDZE (pilier, Géorgie), Valentin GISCA (3e ligne, Roumanie), Rémus LUNGU (1/2 mêlée et buteur, Castres), Arnaud BARAER (arrière et buteur, Périgueux), Geoffrey GAZEAU (2e ligne, AS Montferrandaise), Benjamin COCHERIL (centre, Bourges), Olivier LEDUC (talonneur, Saint-Sébastien), Miguel DUBOST (centre, Saint-Nazaire), Juan Miguel DUBOST (pilier, Saint-Nazaire), Lilian SCOTTO (3/4, US Salles), Thierry ABIJOU (Pilier St Vincent de Tyrosse), Christian BRANESCU (2e ligne Albertville)

C'est avec une grosse semaine d'avance sur le programme initial que les rugbymans ont repris le chemin du stade Pascal LAPORTE. On commence par des matchs amicaux. C'est à un tranquille galop d'essai que se sont livrés SNUCistes et Trignacais, au vélodrome du Petit Breton, le 27 août où on a pu constater que nos Nantais maîtrisent leur rugby pour gagner 50 à 20.

Après un stage à la Baule, la rencontre contre le S.C. Nazairien se conclut encore par une belle victoire SNUCiste : 31 à 20.

Ne pouvant se déplacer à Laval, pour terminer la préparation[2], le déplacement à la Roche sur Yon, le 17 septembre, va constituer l'ouverture du championnat. Rapidement menés de dix points, les Yonnais ont trouvé les ressources morales et physiques pour s’installer ensuite la plupart du temps dans le camp nantais. Après leur retour au score, à l’heure de jeu, tout se joua à coups de pénalités, dont une dernière décisive des Vendéens qui donna pour la première fois l’avantage au F.C.Yonnais dans les arrêts de jeu : 19 à 16.

S'incliner d'entrée chez un nouvel accédant, cela fait toujours un peu désordre. La réception de Vannes, le 24 septembre, doit faire l'objet d'une ferme remise au point. MALESALA, l'All-Black nantais, au potentiel physique impressionnant, s'est rattrapé de son ouverture ratée à la Roche-sur-Yon. Pour leur première à domicile, les hommes de TRILLE ont signé un succès d'apparence très flatteuse si l'on s'en tient à la stricte lecture du score : 31-17 malgré le jeu vif et alerte des Vannetais. On notera aussi l'efficacité du buteur nantais LUNGU avec 16 points.

Pour le déplacement à Pontoise, le 1er octobre, le groupe nantais doit confirmer sa dernière prestation. Relégués à cinq longueurs à l'issue du temps réglementaire : 18-23, les Nantais n'ont trouvé leur salut qu'au cours des arrêts de jeu inscrivant l'ultime essai de la partie et contraignant les Cergypontins au partage des points sous les huées du public local mécontent de la durée la 2e mi-temps. Les Nantais ont été incroyablement discrets comme le constatera TRILLE : "On a vu très peu de collectifs. On a déjoué plutôt que de jouer. On est en train de se chercher".[3]

Le nombreux public, plus d'un millier, qui s'est déplacé pour voir Arras, le 8 octobre, n'a pas regretté sa présence. Nantes effectua une démonstration de beau jeu inspiré et varié. Le mérite en revient, pour TRILLE : "à un cinq de devant, bien conquérant, qui a libéré tout le monde derrière. À partir de là, on a pu fournir un jeu ambitieux, avec aussi une troisième ligne flamboyante"[4]. Avec cette victoire 38 à 11, le S.N.U.C. est à un point du leader.

Le 15 octobre, on retrouve Rennes pour le derby breton. Les Nantais savent qu'ils seront attendus, et accueillis avec l'étiquette de favoris. Jeu à la main rapide et renversement d'attaque, tout était en place et dès la onzième minute, le tableau d'affichage indiquait quatorze points pour Nantes et rien pour Rennes."On savait que Rennes serait dur à battre. Notre grosse entame de match a fait la différence et on a bien géré ensuite en les obligeant à courir après le score"[5] se réjouissait TRILLE après cette victoire 26 à 12.

En recevant Évreux, NANTES doit confirmer sa prestation rennaise. En se montrant rigoureux à la conquête, inspirés dans le jeu à la main et en multipliant les temps de jeu, les SNUCistes ont passé la bagatelle de dix essais (dont deux en supériorité numérique) à leurs hôtes normands dont le seul atout résidait en un pack lourd de deux piliers à 130 kg. Quelle belle fête du rugby avec cette victoire : 68 à 11.

C'est avec confiance que l'on se déplace à Lille. Pendant près d'une heure, les Nantais, allèrent s'empaler sur un rideau défensif impeccable. Ce n'est qu'après l'heure de jeu que sur deux accélérations, la maîtrise collective nantaise parla enfin et permit à Delaporte et Barraer de donner de l'air au S.N.U.C. et de ramener une précieuse victoire 26 à 15.

Pour le déplacement à Clamart, TRILLE peut compter sur MALESALA de retour de blessure après plus de six semaines. C'est clair, le leader nantais ne méritait pas de perdre. Seulement, son manque de réalisme, ses lacunes dans le jeu au pied et surtout son indiscipline lui ont coûté un succès qui lui tendait les bras. Clamart est donc sortie miraculé de cet affrontement faussé par les conditions atmosphériques : 12 à 11.

Le 28 novembre, les Nantais (2e) se rendent dans la banlieue parisienne pour affronter Bobigny, une formation revenue à leur hauteur au classement. Malheureux dans ses initiatives, guère inspiré au pied, bougé en mêlée et dominés dans l'agressivité, le S.N.U.C. pensait revenir avec un match nul. C'était sans compter sur la vaillance parisienne qui inscrit un essai à la 84e pour l'emporter 25 à 20.

C'est encore un long déplacement qui attend nos SNUCistes à Armentières, un mal classé de la poule. À la mi-temps, le S.N.U.C. mène 10 à 3. Toutefois, la reprise fut à l'avantage des Ch'timis qui s'efforcèrent de marteler le rideau défensif nantais en dominant territorialement. Les Armentiérois, perdants un peu leur sang-froid, durcirent le match à tort et se désunirent. Après l'expulsion de BARREAU (carton rouge) et JAVELIDZE (carton jaune), le S.N.U.C. joua à treize pendant six minutes. Mais un essai inscrit par Cocheril, après une séquence de jeu époustouflante et ponctuée d'un renversement opportun (65'), l'avait déjà mis hors de danger."Nous avons disputé un match correct, sans plus " analysait TRILLE après cette victoire 15 à 6.

Le 10 décembre, la réception de Meaux doit bien clôturer l'année 2000. Presque deux mois sans jouer chez soi, cela fait long. Mais Nantes a mangé son pain noir avant de réveillonner. Bien curieux dernier match de l'année pour des Nantais qui acceptèrent passivement la domination des visiteurs. Cependant, la victoire 18-0 revenait au plus puissant. La satisfaction du match revient aux défenseurs nantais qui gardèrent leur ligne inviolée. Après les agapes du réveillon, il faudra avoir beaucoup plus faim en deuxième partie de la saison.

Pour le derby du comité contre la Roche sur Yon, plus de 1 300 spectateurs se pressent à LAPORTE, en ce début d'année 2001. À la pause, le FC Yonnais mène 8 à 6. Avant de prendre en main les destinées du comité régional, Christian SOMMERIA assiste à sa dernière rencontre en tant que président du S.N.U.C.. Il serait de bon ton de présenter un spectacle d'un intérêt supérieur. Les choses sont comprises et entendues tout de suite, puisqu'en 25 minutes, ils infligent un 22 à 0 à leurs hôtes. C'est la période SNUCiste, énorme d'intensité. La machine nantaise a fait valoir sa puissance et la résistance yonnaise a fini par céder pour un score final 35 à 19.

Mal classé, Vannes veut faire tomber le voisin nantais, le 14 janvier. Menés à la pause 8 à 3, Les Vannetais ne comptent pas leurs efforts, mais leur emprise demeure stérile. Les lignes défensives du Stade Nantais leur laissent peu de champ et leurs contres restent toujours aussi percutants. Sur un terrain vraiment difficile, le S.N.U.C. revient avec une belle victoire 14 à 9.

En recevant Pontoise, le 21 janvier, TRILLE se souvient du match nul auquel cette équipe l'avait contraint à l'aller. Il déplore que les entraînements ne puissent se dérouler correctement devant l'état déplorable du terrain. Rapidement les Nantais font parler leur puissance avec un jeu debout. La vitesse des lignes arrière et la puissance de la mêlée permettent l'inscription de 5 beaux essais. Malgré les efforts des visiteurs, ils doivent s'incliner 35 à 8.

RANGA (suspendu) et MANTION (raison professionnelle) ne peuvent être du déplacement à Arras. Cette rencontre débute avec cette nervosité et cette légère fébrilité qui sied aux matchs importants. Arras voulait s'imposer pour laver l'affront du match aller. Alimentés par une mêlée dominatrice, les locaux ne tardèrent pas à ouvrir le score et mènent à la pause 12 à 0. Les Nantais allaient progressivement revenir dans la rencontre mais les Arrageois réussissent à préserver leur victoire par 15 à 11.

Les tribunes de LAPORTE sont copieusement garnies pour la réception du voisin breton : Rennes. Avec un manque de conservation du ballon, insistant à vouloir percer le premier rideau défensif en solitaire : les Nantais, s'isolaient constamment en ce début de match, avec pour conséquence logique, pas de soutien ou trop tardif. Avec quatre essais (2 par mi-temps), le S.N.U.C. domine son sujet malgré ses imprécisions. De plus Rennes ne profite pas du carton rouge de MANTION à la 50e et c'est le S.N.U.C. qui en aggravant le score, l'emporte 30 à 6.

Le déplacement à Évreux revêt un caractère spécial selon TRILLE : "Si nous l'emportons à Évreux, on aura quasiment en poche l'une des deux premières places avec ce qu'il nous reste à jouer à domicile". Évreux veut une victoire pour assurer une qualification. Selon la formule consacrée, le jeu est viril, mais correct. L'organisation et la supériorité du jeu nantais en 2e mi-temps assommaient les locaux malgré un dernier sursaut en fin de match. NANTES repart avec une victoire logique 14 à 10.

Le premier des quatre matches contre Lille que le S.N.U.C. va disputer au stade LAPORTE revêt une importance toute particulière pour aborder les deux chocs suivants dans les meilleures dispositions psychologiques en vue des play-off. Contre le fort vent en première période, le S.N.U.C. a fait montre de réalisme. Le "hattrick" réussit par Obligy releva davantage d'un jeu construit. Avec des temps de jeu préparatoires, mais trop rares sur l'ensemble de la partie comme le reconnut TRILLE :"On a manqué de constance et de patience et n'avons joué que par à - coups. On n'a pas joué collectivement et nos essais n'ont pas respecté les principes de base que j'avais demandés". Ce match se conclut par une victoire nantaise 25 à 11.

Encore un gros morceau à LAPORTE avec la réception de Clamart. Sur un terrain transformé en marécage, il valait mieux se mettre à l'abri au plus vite. C'est ce qu'ont su faire les SNUCistes auteurs de 13 points dans les dix premières minutes. Car ce fut, à partir de 13-0, que le collectif s'étiola et se trouva réduit à défendre quasiment toute l'heure restante. TRILLE reconnaissait : "on n'a pas su se faire respecter collectivement par une équipe que l'on savait difficile à manier et qui a beaucoup triché." La fin de match est sifflée sur une victoire nantaise 19 à 3.

Ce sommet du championnat contre Bobigny, le 1er avril, les Nantais l'attendent depuis un bon moment. "On devra se montrer plus rigoureux et précis en gardant l'initiative plus longtemps" souligne TRILLE. En première mi-temps, le S.N.U.C. subit et est endormi face à une équipe locale très alerte et puissante mais mène à la pause 11 à 6. "Nous nous sommes montrés plus lucides et sereins durant cette deuxième période d'un tout autre calibre, que l'on a dominé du début à la fin en marquant 5 beaux essais. Notre force, c'est de ne pas douter" jubilait Jean-Paul TRILLE. Le S.N.U.C. l'emporte 35 à 18.

Pour l'ultime match à domicile contre Armentières relégable, TRILLE fait tourner son effectif. Bien lui en a pris car les remplaçants ont été à la hauteur de leurs attentes. " Le score aurait pu s'enfler sur une ou deux actions à ce moment sans un petit relâchement dans l'organisation et un manque de liant de nos avants remplaçants qui, c'est normal, ne peuvent se trouver aussi bien que les titulaires dont les cartons en suspens sont désormais levés pour les phases finales. En deuxième période, on a remédié à tout cela et remit un coup de collier bien qu'oubliant parfois la conquête pour le simple plaisir de jouer" analysa sereinement Jean-Paul Trille. Encore une belle victoire 40 à 12.

Pour le dernier match de la saison, le déplacement du S.N.U.C. à Meaux a été loin d'être une simple formalité tant les Nantais ont subi la domination des Franciliens en deuxième mi-temps. Au final une défaite logique que personne n'a voulu considérer comme une catastrophe. Ils ont peut-être la tête au premier tour des play-off. Dommage car la défaite 21 à 13 n'est pas propice à cette préparation.

Stéphane RAISON, le capitaine voit "Les phases finales c'est du concentré de rugby. C'est l'essence même de ce jeu. Amitié, enjeu, courage, don de soi, sacrifice, amour du maillot : tout y est décuplé." C'est au Mans, que le S.N.U.C. rencontre Massy en 16e. Pour faire un grand match, c'est bien connu, il faut être deux, et le S.N.U.C. a écarté une équipe complète et très dangereuse par ses lignes arrière avec également deux piliers exceptionnels qui ont mis au supplice la défense SNUCiste plusieurs fois déstabilisé, mais qui ne cédèrent qu'une seule fois. La victoire 21 à 11 ne souffre d'aucune contestation.

Le huitième se joue à Blois contre Auxerre. Le match contre Massy a laissé des traces. En première mi-temps, les Nantais, soutenus par une belle cohorte de supporters chamarrés, n'ont investi que deux fois les vingt-deux mètres adverses. Mais, ce fut suffisant pour atteindre la pause avec quatre petits points d'avance (7 - 3). Fort en défense et en contre-attaque, le S.N.U.C. finit par l'emporter 22 à 8 dont 3 essais de BELINGA.

On est à 80 minutes de l'accession en Nationale 1. En quart de finale, on rencontre un club de la poule : Arras que nous avions éliminé en 32e la saison passée. Face à l'ogre arrageois les Nantais feraient de glorieux vainqueurs. Et pourtant le S.N.U.C. a échoué une fois encore. Ses rêves d'accession en Nationale 1 se sont brisés sur l'ultime écueil arrageois. Le retour sur terre est douloureux. "Il n'y a pas eu photo. On a été dominé par une superbe équipe d'Arras. Au moins, il n'y a pas de regrets à avoir" regrettait TRILLE après la défaite 27 à 3.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] En partenariat avec le Centre Educatif Nantais pour sportifs (C.E.N.S.)

[2] Aucun déplacement suite à une pénurie d'essence liée à une grève dans les raffineries.

[3] Ouest France 02/10/2000

[4] Ouest France 09/10/2000

[5] Ouest France 15/10/2000

   

 
     
     
           
 
 
 

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