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Saison 1996-1997

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La descente en 3e division est un traumatisme pour le rugby nantais mais aussi régional car aucun club n'est représenté à l'échelon supérieur. Le président Jean-Paul GRANGIEN et l'entraîneur Jean Marcel COULAIS ont souhaité passer la main. Une restructuration du club s'impose. Lors de l'assemblée générale, le nouveau comité directeur a élu Christian SOMMERIA au poste de président. Son objectif est simple : "On va tout faire pour remonter le plus vite possible. Mais je ne peux pas garantir que ce sera cette saison. [..] Il faut qu'on retrouve le plaisir de diriger, de jouer et de regarder."[1]

On se met rapidement à la recherche d'un nouvel entraîneur. Jean-Paul TRILLE accepte de relever le défi en phase avec son président :" il faudra savoir allier ambition et modestie."[2] Il sera aidé dans sa tâche par Yves FEBRAUD et Dominique MASMONT.

Les joueurs, dans leur ensemble, ont manifesté le désir de rester au club. Parmi les joueurs titulaires, la saison passée, on enregistre les départs de CARRIÈRE pour Poitiers, G COVIN pour Oyonnax, S RAISON pour Laval et FRAPPER pour St Nazaire.

Le club est toujours attractif. Arrivent : A. TESSIER 3e ligne de Pau, S. OLLIER 2e ligne de Montpellier, CADORET de Bastia, BOISSERIE, E SAILLARD, et G PROUTEAU de l'A.S.B.R., J. LANTZ 2e Ligne d'Arcachon, MONTAGNE de Trignac, R. GONZALES demi de mêlée de Bayonne, C. GONZALES de Suresnes, BOUCLE d'Évreux, L. EMANUELY de l'A.C.B.B., FOUCHER de La Baule, LE PETIT de Domont, L. CHESNEAU, J. OBLIGY de l’A.S.P.T.T. Nantes, PERROCHEAU de St Nazaire, S. ZUBIARRIAN de Bobigny.

L'entraînement commence assez vite en ce début de saison et l'effectif s'étoffe en fonction du retour des vacances. Engagé dans le challenge de l'amitié, le premier match se dispute à la Roche sur Yon, le 17 août. Le match arrive un peu tôt et, même si tout le monde à des fourmis dans les jambes, JP TRILLE doit composer avec les présents : 12 avants et 3 trois quarts. On ne sera pas surpris par le résultat en faveur des Yonnais : 58 à 3. La faiblesse nantaise a montré la vitalité des locaux dont il faudra se méfier en championnat.

Le déplacement à Niort doit permettre au S.N.U.C. de se racheter de sa lourde défaite précédente. Le match est agréable et les Nantais, à un quart d'heure de la fin, ne sont menés que 18 à 17. Les Niortais, mieux préparés, terminent en trombe et remportent le match par 33 à 17.

Le premier match de la saison à Pascal LAPORTE permet d'accueillir les espoirs du Stade Rochelais. L'équipe du S.N.U.C. n'est plus la même qu'au début et une victoire récompenserait le groupe. À la pause, ils avaient déjà confirmé leur valeur en menant 13 à 5. La deuxième mi-temps confirmait la première et le S.N.U.C. remportait une belle victoire 23 à 16. Malheureusement Olivier MASSICOT se fracture le péroné et sera indisponible au moins six mois

En recevant la Roche sur Yon, le 7 septembre, J.P. TRILLE a déjà la tête au championnat qui commencera le dimanche suivant. Il faut laver l'affront du match aller, c'est une question d'amour-propre bien que l'équipe soit encore en rodage. À défaut de rigueur, les Nantais auront fait preuve de vigueur. Il fallut attendre les arrêts de jeu pour voir le puissant OLLIE marqué un essai transformé par CAMBON pour arracher le match nul 19 à 19.

Le 15 septembre, le derby contre nos voisins choletais a un parfum d'antan mais le rugby a évolué.[3] On sent les équipes fébriles et soucieuses de bien jouer mais souvent dans de pareil cas, on déjoue. "On a oublié les lettres de noblesse du rugby : la conquête et le combat. Pas d'envies, incapacité de passer à la vitesse supérieure, mon équipe est restée amorphe,"[4] constatait JP TRILLE à la fin du match. Avec deux essais de BOSSE et GONZALES complétés par le pied de CAMBON, le S.N.U.C. remporte son premier match par 24 à 21.

Le déplacement chez le nouveau promu Joué les Tours doit conforter le jeu nantais après cette disette de victoire à l'extérieur, depuis plus de deux ans. On allait bien vite constater la différence de niveau. Multipliant les attaques, Nantes trouve facilement les failles de la défense locale. La défense nantaise restait intraitable et se dessinait une belle victoire 28 à 0.

Pour recevoir Thouars, le 29 septembre, J.P. TRILLE apporte peu de modifications à son groupe. La domination SNUCiste est insolente, mais ne s'est vraiment traduite que dans les ultimes minutes précédant le repos. Les avants sonnèrent sans arrêt la charge en seconde période. Les trois quarts, bien alimentés en bons ballons s'en donnent à cœur joie dans la défense fébrile thouarsaise. Avec cette belle victoire 40 à 8, on a admiré les prestations du vétéran SAILLARD et du junior COCHERIL.

La date du 13 octobre a été soulignée par J.P. Trille. En effet, il allait retrouver son ancienne équipe de Saint Nazaire. Pour la première fois, depuis sa création, les Nazairiens rencontrent le S.N.U.C. en championnat. Le stade du Plessis a fait le plein et les supporteurs sont bruyants. La pause est atteinte sur un score de 10 à 6 en faveur des Nantais. Les locaux, laxistes, abandonnent trop souvent l’initiative du jeu à leurs adversaires qui n'en demandaient pas tant. SAILLARD et HOUEL galvanisent leurs coéquipiers et le S.N.U.C. sort vainqueur du derby : 18 à 16.

En recevant Chinon, le S.N.U.C. doit poursuivre sa quête de victoire. L'équipe est composée sans OLLIE et HOUEL blessés. Les premières minutes sont à mettre aux bénéfices des visiteurs devant une équipe nantaise un peu absente. C'est par des exploits individuels et non collectifs que les Nantais finissent par l'emporter 32 à 21. Chinon marque deux essais transformés dans les huit dernières minutes, qui lui permet de revenir au score. "Si on évolue avec cet état d’esprit à Vannes, on risque la grosse désillusion", fulminait J.P.  TRILLE.

Le 27 octobre, le S.N.U.C. se déplace à Vannes contre une équipe qui, comme lui, n'a pas encore connu la défaite. Privé de SAILLARD, l'équipe nantaise s'attend à un gros combat. Avec l'aide d'un pack dominateur à l'image de sa première ligne impressionnante, Vannes a littéralement étouffé le S.N.U.C. en développant un jeu très offensif. Débordés, les Nantais ne peuvent que constater les dégâts et doivent s'incliner 57 à 14, mais restent leaders de la poule avec Saujon.

Rudement secoué à Vannes, le Stade Nantais tient au rachat en recevant l'équipe de Saujon. Les blessés OLLIE et FOUCHER reprennent du service et l'équipe peut briller à nouveau. Dans des conditions atmosphériques ne favorisant pas l'éclosion du beau jeu, les deux leaders ont pataugé dans un bourbier. Le S.N.U.C. a fini par s'en extraire en se montrant très solidaire pour remporter la partie : 12 à 9. Dans la joie des vestiaires,

Le championnat marque une pause pour le challenge de l'Amitié. Le 17 novembre, la réception du Stade Niortais va permettre de faire tourner l'effectif devant une formation qui évolue en 2e division. Résolument tournées vers l’offensive, les deux équipes ont joué dans l’esprit du challenge en marquant 7 essais. Niort a logiquement profité d’un manque de rigueur nantaise. Alors que l'on se dirigeait vers un match nul, Niort, dans les dix dernières minutes, ajuste deux drop-goals pour l'emporter 32 à 28.

Le déplacement chez le leader : la Roche sur Yon risque de n'être pas un voyage d'agrément. REUS et CHAVANON ne peuvent pas jouer en raison des suspensions. Le match avait bien commencé pour le S.N.U.C.. Menés de cinq points à la pause : 8 à 13, les Yonnais ont parfaitement réagi pour s’imposer finalement 32-16. Une victoire acquise au terme de vingt minutes époustouflantes dont le Stade nantais ne se remit jamais.

Le 1er décembre, si le derby traditionnel contre Trignac a perdu son lustre d'antan, il fait toujours recette et l'ambiance y est toujours présente. Mais pour TRILLE, la forteresse de Pascal LAPORTE doit être imprenable. En marquant au bout de cinquante secondes de jeu et en doublant la mise huit minutes plus tard, le S.N.U.C. s’est rapidement mis à l’abri. Mais après cette rapide entame de match, les Nantais ont dû défendre âprement leur camp pour contenir le "gnac" de Trignac. Disputé dans un louable esprit, le S.N.U.C. gagne la première manche par 23 à 13.

L'équipe reste inchangée pour le déplacement à Saumur. Solide et appliqué chez lui, le S.N.U.C. reste tendre hors de ses bases. On attendait mieux de cette rencontre. Les deux équipes se sont en effet neutralisées pendant près d'une heure, avec pas ou peu de jeu. À la pause, les Nantais menaient 3 à 0. Puis menant 8 à 0, Saumur prend l'ascendant par ses avants pour l'emporter 11 à 8 provoquant la colère de JP TRILLE : "Une grosse déception et c’est vrai, un bien mauvais match".

Le déplacement à Cholet, le 15 décembre, est le premier match retour et le dernier de l’année. Les Choletais ont pris conscience que le S.N.U.C. était à la portée au vu du match aller. Après une mi-temps houleuse par les divers engagements physiques, les Choletais abordaient la seconde avec une avance substantielle : 10 à 6. Le S.N.U.C., par un essai collectif transformé reprenait le score. Soutenu par leur public, Cholet ne baissait pas les bras et étouffait son adversaire dans le dernier quart d'heure pour l'emporter 23 à 13.

Le verglas et la neige perturbent les matchs de ce début d'année 1997. Le stade Pascal LAPORTE accueille, le Stade Nazairien, le 26 janvier. Contraintes à l’inactivité depuis un mois et demi, les deux équipes n’ont pu préparer ce derby revanche comme elles l’auraient souhaité. Les supporteurs sont nombreux du côté de chaque équipe. On est resté dans la grisaille de bout en bout. Aucun des 31 acteurs n’a pu se décrisper dans un match de reprise qui n'a rassuré ni l’un ni l’autre des deux postulants aux qualifications en play-off. Le match se termine par un nul : 3 à 3. Il n'y a pas de perdant, sauf le rugby.

Le S.N.U.C. veut retrouver de l’éclat. Il y a des lustres qu’il n’a pas brillé à l’extérieur. C’est le moment ou jamais chez la lanterne rouge CHINON, le 2 février. On s’aperçut rapidement que les Nantais ne prendront pas le dessus sur une équipe volontaire de Chinon. Réconfortés par le score nul de 7 à 7 à la pause, les locaux dominèrent la 2e mi-temps et profitent de l'indiscipline nantaise pour passer trois pénalités. Nantes marque, dans les arrêts de jeu, un essai transformé qui n'est pas suffisant pour ramener une victoire : 16 à 14.

Avant la réception du leader : Vannes, J.P. TRILLE déplore : "On se retrouve dans une position très délicate avec l’obligation de se battre pour la 6® place, la dernière qualificative." Malheureusement, l'infirmerie est bien pleine et la composition de l'équipe n'est pas facile. Pourtant c'est un match agréable où les deux équipes se donnent à fond. Vannes est un peu indiscipliné et le buteur du jour, Vincent DENIS, est en pleine confiance marquant 18 points complétés par les essais de ROUAUD et QUEF. La volonté vannetaise n'est pas suffisante pour revenir au score et le S.N.U.C. l'emporte 28 à 19.

En recevant un mal classé, Joué les Tours, le 16 février Les Nantais escomptent poursuivre leur redressement. La pluie quasiment incessante rend le ballon très glissant et offre un festival de maladresses. Elles disparaissent progressivement et laissent la place à une véritable avalanche de neuf essais. Avec cette belle victoire par 55 à 5, le S.N.U.C. est troisième au classement.

Pour le déplacement à Saujon, SAILLARD et TESSIER, deux joueurs essentiels, reviennent de blessure. Les deux équipes prennent le jeu à leur compte, tour à tour. Le S.N.U.C., en marquant un essai de pénalité, pensait avoir fait le plus dur. Saujon, plus puissant, et moins pénalisé réussit à marquer deux pénalités dans les dernières minutes pour l'emporter 11 à 7 et ravir la 3e place au S.N.U.C..

En accueillant le premier de la poule, le 9 mars, le S.N.U.C. doit prendre tous les risques pour sortir victorieux. Les Nantais n’ont pas fait illusion longtemps. Face au leader impérial, ils se sont inclinés largement, mais non, sans combattre. De bonnes intentions, certes, mais devant des Vendéens en pleine confiance, cela ne suffit pas. Bien que déterminés, les joueurs de J.P. TRILLE manquaient d'inspiration pour inquiéter la rigoureuse défense yonnaise et s'inclinent lourdement 37 à 10.

Pour décrocher une place qualificative, il est impératif de gagner à Thouars. Face à une équipe nantaise, performante au niveau des trois-quarts, les Thouarsais n'ont eu que très peu d’occasions de mettre en danger la défense visiteuse. Mené en première mi-temps, le S.N.U.C. revient au tableau d'affichage et domine les débats pour finalement s'imposer 18 à 12. " L’objectif est atteint, grâce à cette victoire, nous sommes sortis d'affaire" concluait J.P. TRILLE.

L'avant-dernier match de la saison va encore avoir un goût particulier pour ce derby tant attendu des Brièrons. Mal classé, Trignac veut sauver sa saison et gagner contre son voisin nantais. Soutenu par leur fidèle public, le S.N.U.C. a joué "petit bras" devant des Trignacais survoltés par tant de facilité. Il n'avait plus qu’à constater l’ampleur des dégâts au tableau d'affichage : 22 à 3. En fin de match, J.P. TRILLE ne se privera pas de leur donner sa façon de penser.

Le 6 avril, on clôt à Pascal LAPORTE en recevant Saumur. Il faut profiter de ce match pour préparer le match de barrage. J.P. TRILLE en profite pour faire tourner son effectif. Dans ce match pas des plus cordiaux où l'on chercha surtout le combat, les ambitions des deux équipes sont restées aux vestiaires. Le S.N.U.C. remporte cette dernière levée : 15 à 7 mais sans pavoiser.

Après une mise au vert, le S.N.U.C. part pour Romorantin pour y rencontrer l'A.S. Romagnat, club du Puy de Dôme en 64e. Pour n'avoir pas su concrétiser sa maîtrise du ballon en première mi-temps, Nantes a été balayé par le vent et les coups de pied adverse après le repos. Pour avoir oublié l'essentiel, ils sont tombés devant un adversaire décevant mais réaliste 28 à 18.

Les cadets entraînés par Alexis BADETS sont champions régionaux et se font éliminer par le PUC en 16e du championnat de France par 41 à 10.

Le Challenge LECOINTRE, très relevé cette année, est remporté par le Racing Club de France devant le Stade Toulousain.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Ouest France 26/04/1996

[2] Ouest France 26/04/1996

[3] Le dernier match en championnat a été disputé le 17/12/1978

[4] Ouest France 16/09/1996

   

 
     
     
           
 
 
 

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