« Retour
           
 

Saison 1970-1971

(Voir galerie)

     

 

 
 
     
     
   

Lors de la dernière assemblée générale du S.N.U.C. général, le président JOESSEL informe les sociétaires que des travaux vont être engagés pour la construction d'un bâtiment avec salle de réunion, bureaux pour les secrétaires des diverses sections. Le siège quittera la rue Santeuil et sera maintenant au Stade Pascal LAPORTE.

En ce mois d'août, les entraînements ont repris sous la direction de Jean PALOT. Comme chaque saison, les vacances troublent la présence des joueurs aux entraînements.

Le paquet d'avants s'est renforcé avec l'arrivée de Claude VIOLIN, ancien pilier Trignacais qui vient du CA BÈGLES auréolé de son titre de champion de France 1 969. Christian GUINE revient du service militaire comme Bernard MOUSSAUD. Jean PALOT se fait du souci pour sa ligne de trois-quarts dont plusieurs partent au service militaire : BUFFE, NEVEU, ROBIN et MOINARD ainsi que PENGLAOU.

On enregistre l'arrivée de Gérard CAMBOS un trois-quarts de Condom, de CLAVE demi-ouverture de St Sever, de LAUSSUCQ 3e ligne de Peyrehorade et de Bernard HENRY de Roanne.

On ouvre la saison par un match contre le R.O. Lorientais, club de 3e division cher à Gaby VEYSSADE où évoluent les anciens SNUCistes LE GUELLEC et BARRUL. Le score de 36 à 16 reflète l'écart de division.

Le 13 septembre, le match à l'extérieur contre l'A.S.P.T.T. de Paris en challenge de l'essor va permettre de se rapprocher de l'équipe type. Malgré une condition physique précaire et un manque évident de cohésion, les Nantais ont battu les postiers 19 à 15 dont 10 points de Jacky GANDON, très en forme.

Le S.N.U.C. enregistre la signature de deux "Springboks" : Grant WHITE (3/4 centre) et d'Abraham FULLARD (3e ligne) actuellement en stage aux Chantiers Navals Nantais.

La solide équipe réserve rochelaise arrive à Pascal LAPORTE pour bien préparer sa saison. Palot a gardé l'ossature de son équipe qui avait gagné à Paris. C'est seulement dans les dernières minutes que le Stade Rochelais arrache le match nul 20 à 20. On engrange de la confiance.

Avant de démarrer le championnat, on se déplace aux Sables-d'Olonne. Doté d'un pack solide, d'une bonne charnière et d'une ligne de trois-quarts rapide, le S.N.U.C. l'emporte par 38 à 5. (7 essais dont 3 de NEVEU).

Le championnat est lancé, le 4 octobre 1970, par la réception de Libourne, un des favoris. La poule, cette saison est difficile. Pas moins de quatre clubs ont opéré en première division. Pour la première fois, PALOT n'a pas eu de problèmes d'effectifs à résoudre pour commencer le championnat."Eh bien, voilà, ça recommence ! Les années se suivent et se ressemblent et, comme l'an dernier, le Stade Nantais s'est fait battre sur son terrain pour son premier match de la saison ! Et, ainsi, voilà une nouvelle fois une saison gravement compromise dès le départ avec toutes les inquiétudes, toutes les incertitudes que va désormais nous apporter son déroulement."[1] Ainsi, l'ancien joueur journaliste DUCHAYNE décrit sa frustration sur cette défaite 16 à 12.

Le déplacement à Limoges, le 11 octobre, autre battu du premier jour, s'avère compliqué. Cédant à la pression de ses dirigeants, PALOT reprend du service pour donner un peu de clairvoyance à son équipe. Les supporteurs limougeauds ont tremblé jusqu'à la dernière minute et ont été libérés par le drop d'HIRIGOYEN qui assure, in extremis une victoire de Limoges par 14 à 11 alors qu'un nul aurait été des plus équitables.

La victoire en amical à La Rochelle 20 à 14 donne un peu de baume au cœur mais est une mauvaise opération pour Jean PALOT. En plaquant un adversaire, il est victime d'une fracture d'un maxillaire mais n'en continua pas moins de jouer et dans une chute, quelque temps plus tard, a eu le malheur de fracturer le pouce droit.

Pour la 3e journée des matches aller, le Stade Nantais reçoit, à Marcel Saupin, le leader actuel de la poule, le S.A. Bordelais, une vieille connaissance. Cette équipe affiche sa volonté de jouer l'an prochain en première division. Les solides girondins ont tout simplement été tenus en échec par nos SNUCistes. Le score final, le match nul par 3 à 3 (drop-goal de Michel GANDON) est logique et absolument conforme à la physionomie de la rencontre.

Le 8 novembre, Le S.N.U.C. s'apprête à recevoir l'autre équipe bordelaise et l'éternel rival le Stade Bordelais0000. On se presse à Saupin presque comme aux beaux jours."Ainsi, le Stade Nantais n'a pu réussir à décrocher sa première victoire. On peut même avancer que cette deuxième défaite à domicile lui interdit désormais de prétendre à la qualification. Ceci dit, pouvait-il gagner hier ? Sans hésitation, et sans aucun chauvinisme on doit répondre nettement par l'affirmative."[2] Malgré une deuxième mi-temps, où le S.N.U.C. s'est déchaîné, Bordeaux gagne 11 à 9 (2 essais de LE COZ et SABATOU et une pénalité de GIRARD). Le S.N.U.C. est avant-dernier devant Trignac à un point.

Le championnat fait relâche et on reçoit Trignac en challenge de l'Essor. Les deux équipes sont mal en point. Le vainqueur prendra un ascendant moral pour les futures rencontres de championnat. Suite aux blessures, quelques modifications sont apportées à l'équipe où Bernard HENRI postule en 3e ligne, JY DREAU passe en 3e ligne et Michel PAINDESSOUS reprend son poste de talonneur. Le pack trignacais est méconnaissable, mais la partie est jouée dans une parfaite correction et un excellent esprit. Le S.N.U.C. gagne 15 à 0.

La victoire contre Trignac a rassuré l'équipe et elle est confiante pour le déplacement à Montluçon. Le paquet d'avants a fait une belle partie annihilant toute velléité d'attaques des Bourbonnais. Menant 5 à 0 à la mi-temps, le S.N.U.C. voyait Montluçon revenir à égalité, mais MOUSSAUD sur drop à la 50e minute permettait à son équipe de ramener les trois points de la première victoire en championnat.

Le 29 novembre, Saint Junien doit faire les frais du renouveau nantais, mais la tâche n'est pas facile. Pourtant à la fin du match, le S.N.U.C. est victorieux 22 à et mérite un très large coup de chapeau.

Après avoir battu Arcachon, leader de la poule Essor par 17 à 6, le S.N.U.C. va défier sur ses terres, le voisin trignacais, dernier de la poule avec six défaites. Un derby se doit d'être gagné et la motivation est dans les deux camps. VIOLIN revient à Lesvières et les brierons lui préparent un bel accueil. PALOT a son équipe et n'a pas de mal à trouver la motivation. Le public comme de coutume est nombreux et bruyant. Le S.N.U.C. mène 3 à 0 à la mi-temps (drop de GANDON). À la 52e, Trignac marque alors un essai valable pour les supporters Trignacais mais non valable par ceux de Nantes, l'ailier serait sorti en louche confirmé par le délégué. Bien que marqué entre les poteaux, la transformation de l'essai est ratée sur la charge de CAMBOS et MOUSSAUD. La fin houleuse est sifflée sur un 3 à 3.

Le dernier déplacement de l'année 1970 à Libourne doit permettre au S.N.U.C. de jouer sans complexe. L'équipe est au complet. Si Nantes domine la première mi-temps, mais les locaux par les coups de pied de leur arrière s'imposent en 2e mi-temps 8 à 5. (Essai de LE COZ transformé par GANDON).

En ce début 1971, le froid a provoqué l'annulation des rencontres du 3 janvier. Le 10 janvier, le leader S.A. Bordelais nous reçoit pour tenter de glaner une victoire supplémentaire. Leur première place n'est pas galvaudée et permet de dominer le S.N.U.C. par 26 à 14. À noter que dix minutes avant la fin du match, le S.N.U.C. n'était mené que 18 à 14.

Le 17 janvier, on retourne à Bordeaux pour y rencontrer le vieux Stade Bordelais. "Fourbus, mais heureux, étaient les Nantais, à leur arrivée aux vestiaires, après leur magnifique succès, obtenu face à une équipe du Stade Bordelais qui n'en est pas encore revenu". On n'avait pas beaucoup misé sur une victoire des Nantais qui en marquant trois essais (MAURY, NOUHAUD et GANDON M) tous transformés par Jacky GANDON remportent ce match 15 à 6.

Une tâche difficile attend nos Nantais, le 24 janvier avec la réception de Limoges, match en retard de la 9e journée. PALOT fait confiance à l'équipe victorieuse de Bordeaux. Les supporteurs privés de match depuis le 6 décembre sont nombreux à Malville. Si le S.N.U.C. remporte le match 8 à 6, (essais de MAURY et SABATOU dont un transformé par J.GANDON) la victoire aurait pu changer de camp. Limoges n'a pas profité des nombreuses fautes de main nantaises.

Le 31 janvier, Montluçon arrive à Saupin, sous un très beau soleil, avec un esprit de revanche. Les derniers matchs de la poule vont être très disputés. L'écart entre le second et le septième n'est actuellement que de trois points. Les Nantais par leurs avants et soutenus par une belle chambrée de supporteurs remportent ce match par 14 à 6. Les Jacky et Michel GANDON marquent chaque un essai, GIRARD complète le score avec une transformation et une pénalité.

La qualification n'est pas loin et une victoire sur Trignac est impérative pour atteindre cet objectif. L'ardeur et la volonté des canards Brièrons doivent contrecarrer cette bonne intention, car pour eux la descente en 3e division se profile. Comme pareil derby, le stade Pascal LAPORTE est bondé et les buvettes sont prises d'assaut. Contrairement aux matchs précédents, la ligne d'avants si performante déçoit ses supporteurs. Pourtant, le quinze Trignacais en deuxième mi-temps évoluera à 14 privé de son capitaine et demi de mêlée PEZERON blessé sérieusement à la main droite. Le nombre incroyable de balles cafouillées par les avants nantais aurait dû se concrétiser au tableau d'affichage. La fin du match est sifflée sur un score nul de 6 à 6 (essai et pénalité de GIRARD).

Le dernier match à Saint Junien est décisif pour les deux équipes. La qualification en 16e du championnat passe par une victoire nantaise, une défaite et Nantes sera départagé par le goal-average. Les deux équipes, en ayant les mêmes intentions, disputent un match clair, correct et plaisant à suivre. Toutefois Saint Junien est plus précis dans son jeu et prend l'initiative après les citrons et s'impose 19 à 6 (pénalité de GIRARD et un drop-goal de MAURY). Par cette victoire, St Junien se retrouve à la 4e place, ex aequo avec le Stade Bordelais et le Stade Nantais. Malgré un goal-average moins favorable, le Stade Bordelais se trouve qualifié ayant battu St Junien sur les deux matchs.

On constate, en regardant le parcours de l'équipe que les deux défaites concédées à domicile contre Libourne et surtout celle du Stade Bordelais 9 à 11 ont contribué au mauvais classement. On se pose beaucoup de questions dans l'environnement du club concernant cette incapacité à évoluer au plus haut niveau et à envier le Stade Poitevin leader de la saison passée et qui pour la première année de National se qualifie pour les 16e du championnat. La prochaine assemblée générale du club promet d'être houleuse.

Le 28 février, la victoire (14 à 5) à Ste Foy La grande en challenge essor apporte un peu de saveur à cette fin de saison. La victoire sur le R.C. Vannes, 4e de leur poule de 3e division par 34 à 6, clôture la saison 1970-1971.

Les juniors B, champion de l'Atlantique, entrainés par SALINAS et BORDONADO et après avoir fait un beau parcours en championnat de France Jules COULON sont éliminés à Chinon en 16e par le P.U.C. 32 à 3.

Le challenge LECOINTRE est remporté par la belle école de rugby de La ROCHELLE devant le S.N.U.C. et le FC Yonnais.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Presse-Océan 05/10/1970

[2] Presse-Océan 9/11/1970

   

 
     
     
           
 
 
 

Powered with Kameliweb by RACV ©

Création de site internet
Devis en ligne gratuit
 

 

 

Bon plans : Services, ProduitsAnnuaires

 
     

SiteMap : Promo1 - Promo2 - Promo3 - Promo4 - Promo5 - Promo6 - Promo7 - Promo8 - Promo9 - Promo10 - Promo11 - Promo12

 

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. En poursuivant votre navigation, vous consentez à l'utilisation des cookies.