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Saison 1960-1961

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Le Dr de FALLOIS, nouveau président du Comité d'Anjou et toujours président du club, annonce, lors de l'Assemblée Générale, que le nouvel entraîneur sera François GRAU. Quelques semaines, la FFR fait savoir au club qu'il est repêché et jouera cette saison en 1er division. Le S.N.U.C. hérite d'une poule difficile avec Brives, Agen, Lourdes, Racing Club de France etc. De beaux matchs en perspectives où on ne doit pas se faire ridiculiser.

La cellule recrutement s'est mise au travail et de bons éléments arrivent :


• BOIX François 2e ligne ex-junior de l'U.S.A.P. arrive du Stade Tarbais
• GENDRE Gérard Ailier ex-junior de l'U.S.A.P.
• GRAU Jean-Louis frère de l'entraîneur ex-capitaine des juniors de l'USAP champion de France 1956

Ils reviennent au club

• VEYSSADE Gabriel du C.A.S.G.
• SOPPELSA Antoine de MASSY
• ARCHAMBAULT André revient du service militaire

Au niveau des départs, Serge LEGOUX part au V.S.N.

En cette fin août, François GRAU se plaint du manque de joueurs à l'entraînement. Le 4 septembre, on se déplace à Trignac pour jauger un peu l'équipe. Sans forcer outre mesure, les Brièrons l'emportent 11 à 3 (essai de Ch FERNANDEZ) sur un S.N.U.C à court de condition physique.

Pour le premier match en challenge de l'espérance, le S.N.U.C reçoit Limoges à Malakoff. L'équipe ne présente pas le même visage que le dimanche précédant. Longtemps, on a pensé que le S.N.U.C gagnerait mais les Limougeauds profitant d'une erreur défensive nantaise égalisent 13 à 13. Il y a un peu de mieux.

On élève le niveau en rencontrant le Stade Rochelais à Surgères. La ligne arrière nantaise est modifiée, SANS et PIQUET retrouvent leur place. Plus dynamiques dans le jeu, les Rochelais gagnent 20 à 5.

Pour la réception des Nantais, le Stade Bordelais a accepté que rentrent en jeu 20 joueurs, afin que chaque équipe puisse procéder à une revue d'effectif avant de commencer le championnat. La défense nantaise est mise à rude épreuve où pas moins de huit essais sont inscrits par le vieux rival bordelais. La défaite est sévère 34 à 0.

Le 3 octobre, pour la réception de Bergerac avant le championnat, le S.N.U.C se doit de montrer un autre visage qu'à Bordeaux. Le pack nantais fait un gros match. SANS marque un essai et TUOT une pénalité. Le S.N.U.C s'accroche avec ce maigre butin et l'emporte 6 à 3 mais on décèle chez les Nantais des points de fébrilité.

Pour le premier match de championnat, le 9 octobre, c'est un gros déplacement à Lourdes, champion de France 1960. L'équipe des DOMEC, MARTINE se méfie pourtant de l'équipe nantaise. On avait préparé ce long trajet en arrivant la veille. Jean FRIOU se rappelle qu'un dirigeant était allé mettre un cierge à la grotte, le matin du match, pour conjurer le mauvais sort et espérer un miracle. Il avait certainement oublié d'acheter le plus gros. Un petit jeune de 19 ans débutait à l'aile lourdaise et en fit voir de toutes les couleurs à notre ami "la serrure"[1], il s'agissait de Jean GACHASSIN. Le lendemain du match, le résultat fait la une de tous les journaux : 87 à 3 (drop-goal de VEYSSADE)[2]. Lourdes marque 18 essais et le joueur lourdais LABAZUY marque à lui seul : 33 points.

En recevant, Cognac, le 16 octobre, le S.N.U.C veut se réhabiliter de sa déconvenue lourdaise. Les enseignements de l'entraînement du jeudi tombent aux oubliettes et les consignes ne sont pas respectées. Cognac marque trois essais sur trois attaques nantaises, un comble. La note finale est lourde 16 à 0 pour Cognac.

Il faut mettre à profit les matchs à domicile pour engranger des points. En recevant Carmaux, l'équipe de l'ancien nantais LE BOURHIS, GRUAU rappelle les "anciens" et place FRIOU au talonnage, poste où il y a deux blessés : DAUSSY et POINTEAU. Le match est dur, rugueux et très viril. TUOT passe une pénalité et le S.N.U.C gagne son premier match en championnat.[3]

Une grosse équipe, favorite de la poule arrive à Malakoff, le 30 octobre : Brives. Sur le terrain, on voit tout de suite que le S.N.U.C va avoir beaucoup de difficultés à battre les visiteurs. Ceux-ci sont plus véloces et développent de belles attaques. Le résultat final 13 à 0 ne souffre d'aucune contestation. Il manque cruellement à Nantes, un meneur de jeu.

Le déplacement chez un ténor de la poule Agen ne laisse pas augurer une victoire. Battus à Carmaux, les Agenais sont revanchards et nos SNUCistes en font les frais. Les locaux gagnent largement 29 à 6 (2 pénalités de TUOT).

Le 13 novembre, en challenge de l'espérance, nous recevons le Stade Niortais qui comme le S.N.U.C ne fait pas un début de saison des plus heureux. Dans un épais brouillard, les deux équipes ne proposent pas un beau rugby et le S.N.U.C, très chanceux, gagne : 3 à 0 (essai de GONZALES).

Le déplacement à Tyrosse chez un mal classé permet de retrouver IBARRART dit "Bougnate" à son poste d'arrière. Les Basques sont sur tous les ballons et veulent une victoire à tout prix. Le S.N.U.C ne peut rien contre ce jeu d'attaque. Il s'incline 16 à 0 et occupe la dernière place de la poule.

Le 27 novembre, les Parisiens du Racing Club de France nous reçoivent à Colombes. PIQUET et SANCHEZ sont blessés et FERNANDEZ est suspendu. Les locaux sont très difficiles à battre sur leur terre et le S.N.U.C, diminué, flanche dans le dernier quart d'heure et doit s'incliner par 22 à 3 (pénalité de IBARRART).

En allant à Limoges, le 4 décembre, on a espoir de ramener une victoire en challenge car, malgré tout, l'équipe est en progrès. FRIOU, le joueur protée, passe de l'aile en troisième ligne. Limoges et le S.N.U.C terminent le match par un match nul 3 à 3 (pénalité de IBARRART).

Le 11 décembre, Malakoff est copieusement garni[4] pour accueillir les champions de France : Lourdes et son capitaine Michel CRAUSTE. La passion des sportifs régionaux nous ramène quelques années en arrière. On a appris par la presse que GACHASSIN et CRANCEE venaient d'être retenus en équipe de France. Nos Nantais espèrent être à la hauteur de leur adversaire et oublier la lourde défaite du match aller. Ce match est de toute beauté où les lignes arrière lourdaises sont toujours en attaque. Avec leur courage, nos SNUCistes ne baissent jamais les bras et n'ont pas à rougir de cette défaite : 16 à 0.

Avant de terminer l'année, le 18 décembre, la réception du Stade Rochelais en challenge et leader de la poule, a encore rempli Malakoff. Bien emmenés par ELISSALDE et BIDART, les Rochelais gagnent facilement 18 à 3 (Drop-goal de IBARRART).

On oublie 1960 et pour débuter l'année 1961, on reçoit le Stade Bordelais, le 8 janvier. À domicile, il y a toujours eu de beaux matchs contre ce vieux rival et ceux-ci sont inscrits dans la mémoire collective. Les avants nantais sortent une grosse partie d'où émerge FERNANDEZ. Bien que souvent mené au score, le S.N.U.C finit par l'emporter 11 à 8.

Le championnat reprend ses droits avec trois déplacements difficiles. À Cognac, le S.N.U.C se fait balayer 27 à 3 (Pénalité de VEYSSADE). Le déplacement à Carmaux se conclut par une défaite : 16 à 0. Enfin, à Brives, le 29 janvier, on charge encore la mule avec une grosse défaite avec une équipe handicapée par plusieurs équipiers blessés : 35 à 0.

La réception d'Agen, le 5 février 1961, n'inspire rien de positif, le moral est un peu dans les chaussettes. Un petit nouveau arrive en première ligne Guy SALVETAT qui fait son service militaire à Nantes et qui arrive de Béziers. Dominé dans tous les compartiments du jeu mais très vaillant, le S.N.U.C est battu 8 à 0.

La réception du Racing Club de France, le 19 février, n'est pas mieux et c'est encore une grosse défaite concédée à domicile : 26 à 0.

Avant de disputer le dernier match de championnat à domicile contre Tyrosse, on revient de Poitiers avec un match nul 6 à 6. Le 5 mars, Malakoff sonne le creux mais les vrais supporteurs sont là. Dès le début du match, le S.N.U.C montre qu'il veut diriger les débats, surtout par ses avants, et permet à TUOT de passer une pénalité en première mi-temps. Le S.N.U.C s'accroche avec ce maigre butin et remporte l'unique victoire de ce championnat par 3 à 0. Le sort du club en première division semble sceller avec ce record: 12 points marqués pour 226 encaissés.

Pour sauver la saison, il reste l'espoir de bien figurer dans le challenge de l'espérance. Curieusement, il reste deux déplacements.

Le 12 mars, Bergerac nous attend pour faire oublier la défaite du match aller. Par un très joli temps mais devant un public clairsemé, Nantes a réussi une bonne performance en battant à domicile Bergerac qui, jusqu'à la 75e minute, paraissait devoir enlever la décision. Sur un dribbling de FRIOU, SOPPELSA a suivi, prend en défaut la défense locale et marque un bel essai transformé par TUOT. Belle victoire du S.N.U.C 5 à 3.

Pour le dernier match du challenge et de la saison, le 19 mars, c'est encore un déplacement chez nos amis Niortais. Le S.N.U.C se présente avec une équipe mixte. Il manque la première ligne habituelle, BOISSEAU, VEYSSADE et SANCHEZ. À la mi-temps, NIORT mène 5 à 0. En deuxième mi-temps, le S.N.U.C a le bénéfice du vent qui lui permet d'être souvent dans le camp niortais et à la sortie d'une mêlée PIQUET va marquer entre les poteaux que TUOT transforme. Dans les dernières minutes TUOT passe une pénalité de plus de 40 mètres scellant la victoire nantaise par 8 à 5. Avec cette victoire, le S.N.U.C finit deuxième de sa poule derrière le Stade Rochelais.

La presse avait titré et attribué l'essai à SOPPELSA.

La résistance de l'Ouest du 23 mars signale: "SOPPELSA, crédité d'un essai dimanche à Niort, est un garçon honnête. Il nous prie de restituer le bénéfice de cet exploit (rare cette année au Stade Nantais) à son camarade PIQUET. Donc acte."

Les autres équipes n'eurent pas plus de bons résultats. Les juniors ne disputent pas cette année le championnat REICHEL.

L'équipe réserve est éliminée en huitième de finale par le Racing Club de France au Mans.

Pour la deuxième année, on organise à Malville, la journée des jeunes rugbymans du Comité. Le FC Yonnais gagne en benjamins, le S.N.U.C en minimes et Trignac en cadets. Le classement général place le S.N.U.C en première place devant le R.C. Trignac. C'est un magnifique spectacle que les jeunes des différents clubs ont offert récompensant le travail des dévoués éducateurs.

 
 

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Surnom donné à Jean FRIOU

[2] Score avec les points 2023 : 123 à 3.

[3] Pour ce match 1 063 spectateurs payants et une recette de 3 832 NF (6 322 € valeur 2019).

[4] 5 483 personnes, Recette 17 390 NF (28 700 € valeur 2019) meilleure recette de la journée au niveau national

 

   

 
     
     
           
 
 
 

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