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Saison 1958-1959

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La saison passée, le recrutement avait tourné autour des lignes arrière et les renforts furent au niveau des espérances du club. La montée en division nationale fut loupée de peu. Quelques lacunes avaient été trouvées du côté de la mêlée.

À l'intersaison, les "grands commis" du recrutement composée de MOYSE, FITAU, TAULE et DUCHAYNE ne sont pas restés les bras croisés. Parmi les nouvelles têtes, on note :

• Les frères GONZALES Pascal et Michel, pilier et 2e ligne, basco-béarnais d'Arudy
• LE BOURHIS Gaston 3e ligne R.C. Trignac
• LAROZE Jean Talonneur du C.A.S.G.
• LE NEUF Jean Louis demi de mêlée d'Aurillac
• CARDOUAT Alain 3e ligne d'Eauze
• ICHE André trois-quarts de l'A.S. Montferrand

Quelques mouvements dans les départs

• BARRE et GOSSELIN aux Ailes de Rezé
• BOURREL à la Teste
• CHAUCHARD entraîneur joueur à l'U.S. Tours
• VEYSSADE Gabriel au C.A.S.G. pendant sa période militaire
• PEYRAT René au F.C. Yonnais

Une première initiative louable ! Dans un souci de prendre soin de la santé et d'évaluer les capacités de ses adhérents, le club a fait appel aux services du Dr. BARNIER. Celui-ci a mené des inspections médicales lors des séances d'entraînement à Malville, permettant ainsi de mieux comprendre l'état physique de nos rugbymen.

Les supporteurs sont ravis et ont hâte que les matchs reprennent pour encourager leur équipe à accéder à la division nationale.[1]

Après une bonne mise en condition physique durant le mois d'août, on se déplace à Rochefort pour un premier match amical surtout d'entraînement disputé en trois mi-temps. Le temps très chaud a gêné les joueurs. On retiendra la victoire du S.N.U.C. 17 à 10.

Le match contre le S.A. Angoulême, le 14 septembre à Malville va élever le niveau. Si le résultat fut du côté des visiteurs, le comportement général de l'équipe du S.N.U.C. est encourageant pour les joutes futures en championnat. Angoulême, évoluant à l'étage supérieur, le résultat 10 à 5 est justifié.

La coupe de l'espérance démarre le 21 septembre par un déplacement chez nos amis niortais. À la mi-temps le S.N.U.C. mène 5 à 3 (essai de Jacques TOUYA transformé par IBARRART). Les deux équipes manquent de cohésion mais le Stade Niortais, meilleur en deuxième mi-temps, gagne 11 à 5.

Le 28 septembre, Malakoff accueille le SC Nazairien pour un match amical. Le niveau, en faveur du S.N.U.C, est trop important entre les deux équipes et sans surprise Saint-Nazaire s'incline 41 à 8. TECHENE et ARMAND marquent chacun quatre essais.

On continue la coupe en recevant Limoges qui, comme le S.N.U.C, souhaite évoluer en national. Le stade de Malville est copieusement rempli. Le match est agréable et les deux équipes sont au même niveau physiquement. Les Limougeauds sont souvent pénalisés pour des hors-jeu dont le S.N.U.C profite. Après des débats acharnés, nos Nantais terminent le match par une victoire 15 à 11 (deux essais de IBARRART et ARMAND, 2 pénalités et un drop-goal).

Le 12 octobre, le déplacement dans le Cantal contre les rudes Aurillacois permettra de bien préparer le championnat. La même équipe du dimanche précédent démarre le match. Le jeu est fermé où les avants se mettent en valeur souvent par des corps-à-corps que l'arbitre n'arrive pas à juguler. Une pénalité sera réussie par Aurillac concédant une défaite au S.N.U.C 3 à 0.

Enfin, arrive le championnat, le 19 octobre. Belle ouverture car on se déplace à Trignac. La résistance de l'Ouest y va de son titre humoristique : "Sachant le S.N.U.C redoutable, le R.C. Trignac aura pour lui la foi, l'espérance, mais ne fera pas de charité".[2] Le ton est donné. Pour gagner à Lesvières, il faut souvent montrer les muscles. Pourtant à la fin du match, c'est l'arbitre qui sort sous les ovations du public qui venait de voir un beau match de rugby. Pas un mauvais geste, pas une contestation, le match se déroula dans un excellent esprit sportif, viril mais exclu de toute méchanceté. Les deux équipes retournent aux vestiaires avec un 0 à 0.

La même composition d'équipe se déplace à Bourges. Les avants se mettent encore en valeur. Le basco-béarnais Pascal GONZALES marque un essai tout en puissance, en deuxième mi-temps, assurant la victoire du S.N.U.C 3 à 0.

Pour recevoir, l'A.S.P.T.T. de Paris, le 2 novembre, DAUSSY remplace LAROZE au talonnage et ce dernier prend la place de pilier à la place de BURGAUD blessé. Le vent favorise le S.N.U.C en première mi-temps et permet à TUOT et MAYSONNAVE de passer chacun un drop-goal. Plus fort en mêlée, le S.N.U.C, par LAROZE, marque un essai et gagne le match 11 à 0.

Avant de recommencer quelques matchs en coupe de l'espérance, le déplacement à Guéret est plus difficile que prévu. FRIOU revient à l'aile, mais il est difficile de gagner dans la Creuse. Le S.N.U.C revient avec une défaite 10 à 0 à laquelle il n'y a rien à redire.

Deux jours après, le 11 novembre, le S.N.U.C reçoit Tulle avec une équipe un peu diminué. La première mi-temps est à l'avantage des Nantais qui mène 11 à 0 (2 essais de ARMAND et MINIER, une pénalité et une transformation de TUOT). En deuxième mi-temps, la fatigue du dimanche précédent se fait sentir, mais le S.N.U.C l'emporte 11 à 3.

Le 16 novembre, retour à Trignac pour un match amical.

"Quelle joie, de voir, après un match où il n'y a pas eu mauvais geste…même involontaire, pas une critique chauvine…ou malveillante du public ; quelle joie de voir les joueurs des deux camps choquer le verre de l'amitié, en discutant courtoisement de toutes choses et les dirigeants se serrer chaleureusement les mains, en se félicitant de cette réconciliation/.."[3]

Le match se termine par un 0 à 0 mais la guerre "amicale" est-elle finie ?

Le 28 novembre, Le S.N.U.C aurait dû gagner le match à La Rochelle si l'arbitre n'avait pas accordé un essai à deux minutes de la fin entaché de deux en-avant rochelais. C'est un 8 à 8 (essai de PIQUET transformé par TUOT et un drop-goal de ARCHAMBAULT).

Avant de terminer l'année par des matchs de championnat, on reçoit Saint Junien en coupe. Contre toute attente et plus opportunistes, les visiteurs remportent une belle victoire 8 à 6.

Pour la première fois, le 7 décembre on se déplace à Poissy, une équipe des plus faibles de la poule. L'équipe nantaise est au complet. Malgré une belle combativité des banlieusards parisiens, le S.N.U.C s'impose 8 à 3 (2 essais de MINIER et GOSSELIN dont un transformé par TUOT).

Le déplacement à Bergerac n'est pas similaire au dimanche précédent. Le vainqueur deviendra leader de la poule. Après une rude bataille, le S.N.U.C doit s'incliner 8 à 3 (essai de MINIER).

C'est à Malville que l'on reçoit la Teste emmenée par l'ex-snuciste BOURREL ce 21 décembre. Si le S.N.U.C remporte le match 10 à 0 (2 essais de Jacques TOUYA transformés par TUOT), ce sont pourtant les visiteurs qui produisent les plus belles actions injustement récompensées. Nantes manque de punch et de vivacité.

Le 28 décembre, dernier match de l'année contre Trignac, les commentaires suffisent pour donner le caractère du match :

"S.N.U.C-Trignac est restée dans la tradition. Match âpre, serré (plus qu'il n'y paraît au tableau d'affichage) entre deux équipes l'une et l'autre animées par la farouche volonté de gagner. Neuf à zéro pour le S.N.U.C ! Ouais ! Mais si l'on tient compte de tous les coups de pied…tombés sur les tibias, ou les coups de poing tombés.. sur les nez, le résultat est bien plus équilibré. Qui sait même si Trignac n'a pas gagné ?./..Derniers cadeaux de fin d'année dans ce match de l'amitié".[4]

L'année 1959 commence par une défaite à Limoges en coupe de l'Espérance. Le 11 janvier la réception d'Aurillac permet de renouer avec la victoire 8 à 5 (essais de MINIER et PENOT dont un transformé par LE BOURHIS).

En championnat, Bourges arrive à Nantes sans grandes illusions. LE BOURHIS a enfin sa licence avec la bénédiction de Trignac pour disputer le championnat. Bien qu’il soit handicapé par l'absence de quelques titulaires notamment en ligne arrière, le S.N.U.C gagne largement 16 à 0.

Pour le déplacement à l'A.S.P.T.T. de Paris, PIQUE et ARCHAMBAULT sont blessés. La ligne arrière a dû être recomposée : MINIER – GOSSELIN – TECHENE et ARMAND. C'est le même résultat que le match aller, mais en faveur des locaux : 8 à 0.

Le 1er février, on reçoit le leader de la poule Guéret en championnat. Le match est très engagé et le S.N.U.C aimerait bien se rapprocher de la première place. C'est un gros combat des avants confisquant beaucoup de ballons. À la fin du temps réglementaire, les deux équipes s'en retournent aux vestiaires avec un 0 à 0.

Avant de terminer le championnat, le déplacement à St Junien, en coupe de l'espérance est couronné d'une belle victoire 13 à 9, récompensant la grande partie des huit avants.

Le 15 février, pour le déplacement à la Teste, une victoire serait espérée pour bien figurer en tête de la poule. TECHENE est grippé et plusieurs équipiers sont blessés. L'équipe est modifiée en ayant un rendement diminué. Les locaux, très supérieurs, en profitent et remportent le match 20 à 3 (essai de TUOT).

Pour l'avant-dernier match, Poissy dernier de la poule doit être une formalité. La satisfaction vient encore des avants avec les GONZALES toujours au centre de l'action, avec BURGAUD, LEMAIRE et surtout GACHY le plus en vue. Les frères GONZALES marquent chacun un essai complété par ceux de LEMAIRE (1) et d'ARMAND (2). Belle victoire qui au tableau d'affichage se traduit par un 24 à 8 pour le S.N.U.C.

Après avoir perdu en match amical 11 à 8 contre le Racing Club de France, on dispute le dernier match du championnat contre Bergerac, le 8 mars. La victoire est impérative car qualificative pour les phases finales. Malakoff est bien garni et le public est "chaud". Par leur puissance, les avants nantais épuisent petit à petit leur adversaire. GACHY marque deux essais et ARMAND un seul. Les S.N.U.Cistes sortent sous les ovations du public, très heureux de la prestation de leurs protégés. Cette victoire 11 à 3 permet de prendre la troisième place devant Bergerac.

Le 22 mars, en étant meilleur troisième, le SNUC rencontre Gujan-Mestras à Cognac. TUOT et LE BOURHIS grippés sont absents. PIQUET et BEGAUD marquent chacun un essai et le S.N.U.C remporte une splendide victoire et passe ce premier tour 10 à 0.

Le 5 avril, en huitième, c'est la redoutable équipe de Guéret que nous retrouvons à Poitiers. Les Creusois, un peu trop confiants, tombent sur une équipe nantaise en pleine confiance qui les domine par 8 à 3 contre toutes les prévisions.

Le match en quart à Cognac contre le Stade Bordelais, son vieux rival, revêt une grande importance. Le vainqueur accède à la division nationale. Les supporteurs nantais assez nombreux assistent à un beau match, mais la supériorité bordelaise met fin à leurs rêves et élime le S.N.U.C 8 à 3 (pénalité de IBARRART). La F.F.R. apportera une modification portant le nombre de clubs à 56 pour la saison 1959-1960. De ce fait, le S.N.U.C éliminé en quart est invité à disputer le championnat national pour la saison 1959-1960.

Encouragé par ce résultat, un club de supporters est né le 10 juin et le premier président est M. ROPARS.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Une carte de membre honoraire coûte 5 000 francs soit 100 € valeur 2023

[2] La Résistance de l'Ouest 18/10/1958

[3] La Résistance de l'Ouest 18/11/1958

[4] Achille Tendon La résistance de l'Ouest 30/12/1958

   

 
     
     
           
 
 
 

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