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Saison 1932-1933

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Fini les conflits. Quel va être le calendrier 1932-1933 ? Aurons-nous des grandes équipes au Parc des Sports ? Les supporters se posent beaucoup de questions sur leurs protégés qui malheureusement n'ont pas brillé contre les grandes équipes du Tournoi de l'U.F.R.A..

L'ossature de la saison passée est la même. SEVER revient à Nantes après un passage à ANGERS. Un joueur de Montauban, PHILIPONNEAU et surtout un avant puissant qui va faire parler de lui : Marcel OLLIVIER.

Le club évoluera en division d'honneur comme avant la scission. Jusqu'à fin décembre et avant d'attaquer le championnat Honneur, le S.N.U.C devra défier les grands clubs dans des matchs amicaux.

Après un match de propagande aux Sables d'Olonne, on ouvre au Parc des Sports en recevant la belle équipe de l'Aviron Bayonnais, le 25 septembre 1932. Les exhibitions des Basques ont toujours conquis le cœur et la sympathie des Nantais. Pour ce premier match, le stade est plein. De cette opposition, l'Aviron sort vainqueur par 10 à 6.

Le 2 octobre 1932, on se déplace chez nos voisins Trignacais. Ce match est organisé sous le patronage du journal Le Phare. C'est la foule des grands jours, car on y inaugure le terrain du "nouveau" Stade Morère qui fait la fierté du président LESVIERES. Après une lutte ardente, le S.N.U.C l'emporte 8 à 0.

Huit matchs amicaux de suite vont se dérouler à Nantes. Le trésorier va se réjouir.

Une belle équipe du Stade Clermontois, rivale de l'A.S. Montferrand se présente à Nantes, le 9 octobre 1932. Jusqu'à présent, Clermontois et SNUCistes n'ont jamais pu régler entre eux une vieille et amicale querelle de supériorité, car ils totalisent tous deux un nombre égal de victoires et de défaites. À Nantes, le manque de cohésion se fait sentir et ils s'inclinent justement par 16 à 6.

Le 16 octobre 1932, le F.C. Yonnais vient défier le S.N.U.C. Auréolé de son titre de champion de l'Atlantique acquis la saison précédente sans la présence du S.N.U.C qui avait adhéré à l'U.F.R.A. C'est la suprématie régionale qui se joue. Le score ne souffre d'aucune contestation et Nantes l'emporte 27 à 5.

Le 30 octobre et le 1er novembre 1932, deux grandes équipes se déplacent à Nantes.

D'abord, c'est le S.O. Avignon qui vient à Nantes pour la première fois et qui est emmené par l'ex-snuciste FERIGOUL joueur de la saison 1921-1922. Dans l'équipe de Nantes, un petit nouveau joue à l'ouverture : FILLOL.

Le jour de la Toussaint, l'arrivée de l'U.S. Montauban a rempli le Parc des Sports. Il faut dire que l'on avait proposé au public un prix spécial pour les deux matchs.

Afin de préparer la réception de deux grosses équipes : le Stadoceste Tarbais et le Stade Toulousain, on dispute un match au stade de Malville contre le Stade Rochelais. Le S.N.U.C doit laisser de temps à autre le Parc des Sports à d'autres clubs nantais. À cet effet, le GALLIA Sports reçoit pour un match international l'équipe de Hanovre F.C.

Compte tenu des résultats des matchs précédents, les tribunes de Malville sont trop petites pour les "piqués de l'ovale". Un nouveau joueur d'Oloron est testé : BATAILLE et fait bonne impression. L'équipe nantaise ne fait pas dans la dentelle en gagnant par 32 à 3.

Pour le 11 novembre, le Stadoceste Tarbais revient à Nantes. Ce match et le suivant vont permettre de jauger l'équipe de CLAVERIE. Les bons résultats du début de saison doivent se concrétiser. Les Tarbais avaient battu le S.N.U.C à Noël 1931. Et il y a un goût de revanche dans l'air.

Le stade est comble pour recevoir la sympathique équipe tarbaise. Après une grosse débauche d'énergie où les avants se mirent en valeur, le S.N.U.C gagne par 18 à 6.

Le 13 novembre 1932, le Parc des Sports est encore trop petit pour accueillir la belle équipe du Stade Toulousain vainqueur des deux derniers tournois de l'UFRA les saisons précédentes. La plupart de ses joueurs ont été soit sélectionnés soit internationaux. La tâche va être rude pour nos petits Nantais.

"Toulouse battu à Nantes. Voilà une nouvelle qui, l'année dernière, aurait semblé une "galéjade" pour toute personne avertie de l'ovale ../..

La partie d'hier fut splendide et excessivement correcte ; commencée un peu au ralenti elle s'activa rapidement pour continuer à toute allure jusqu'au coup de sifflet final. […][1]

Le S.N.U.C gagne par 6 à 0. Le match est arbitré par Henri ORSINI.

Une autre grosse équipe avec laquelle les Nantais aiment bien se mesurer arrive à Nantes, pleine de confiance : le Stade Bordelais. Les résultats ont souvent été en faveur des Bordelais. Les pronostics vont bon train et les journaux dans leur compte rendu d'avant match signalent tous le net retour en forme des Nantais et désignent le "quinze" local comme la révélation de la saison.

Le Stade Bordelais est donc battu par 6 à 3. Cette belle série contre des grands clubs est assez encourageante pour le championnat qui se profile à la mi-décembre.

Après une défaite à Limoges avec un arbitrage très discutable, nos Nantais reçoivent les voisins Trignacais pour le match revanche du début de saison. C'est la suprématie régionale qui est en jeu. Après avoir battu largement le F.C. Yonnais, les Nantais, actuellement en pleine bourre battront-ils les "canards" Trignacais ?

Le R.C. Trignac s'incline 16 à 3. Le dernier déplacement avant d'attaquer le championnat se conclut par une victoire à Poitiers.

Avant le 18 décembre 1932, jour de la réception de l'U.S. MARMANDE pour le premier match de championnat, le S.N.U.C enregistre onze victoires pour trois défaites. On est champion des matchs amicaux, maintenant il faut confirmer.

"C'est devant la foule des grands jours (la recette approcha du record…) que se joua le match opposant le S.N.U.C à l'US Marmande ; le championnat accroît l'intérêt du sport. Mais encore faut-il que les éléments du succès soient réunis en un seul jour ; ce fut le cas hier. Un temps superbe, deux équipes très correctes, et surtout un arbitrage exemplaire contribuèrent donc à faire de cette journée de championnat une belle journée de sport. […]"[2]

Ce premier match se conclut par un petit score : 6 à 3 mais le gain du match avec deux équipes crispées par l'enjeu est de bon augure pour la suite.

À Noël, le repos en famille est le bienvenu mais, comme les saisons après-guerre, le passage à la nouvelle année se fait dans le train lors du déplacement à Vierzon où le S.N.U.C sort vainqueur de ce match amical.

Le 8 janvier 1933, le S.N.U.C se déplace pour la première à RION dans les Landes pour affronter l'équipe locale.

"Des deux côtés, les joueurs ont ouvert à outrance et à aucun moment de la partie, nul vilain geste n'est venu l’entacher. […]"[3]

Cette victoire par 13 à 3 va permettre de recevoir l'esprit tranquille le Stade Poitevin, le 15 janvier 1933. Les supporters commencent à y croire en voyant que leur favori occupe la première place de la poule. Ils répondent présents et ne cessent d'encourager leurs protégés. Le S.N.U.C écrase littéralement les Poitevins par 37 à 3 (10 essais à 1). Cette première partie de championnat est bien négociée.

Après quelques matchs amicaux contre l'U.A.I. d'Angers et la SA Vierzon au Parc des sports, tous les deux victorieux, le S.N.U.C se déplace chez son dauphin l'US Cognacaise. On remarque dans les tribunes, la présence de nombreux supporters nantais.

Cognac sort vainqueur de ce match très serré par 6 à 3. Les Nantais n'ont pas perdu la première place de la poule. Il reste quatre matchs dans ce championnat et tous les matchs sont importants.

Le 12 février 1933, Le Stade Niortais arrive à Nantes pour y faire une bonne prestation. Les résultats du S.N.U.C enthousiasment les supporters et c'est la foule des grands jours qui assiste au match.

Le S.N.U.C l'emporte 12 à 5 et élimine un prétendant à la victoire finale.

Le 20 février 1933, c'est un déplacement contre l'équipe girondine de CADILLAC. On se méfie de cette équipe que l'on n'a jamais rencontrée et sur laquelle on sait peu de choses. Elle n'est pas actuellement deuxième du championnat pour rien.

La victoire par 10 à 0 conforte la première place et les supporters nantais commencent à y croire.

Avant de disputer les derniers matchs de championnat, on rend visite à nos amis de la Roche sur Yon pour un match amical. Du côté nantais, on fait souffler quelques joueurs et c'est une équipe privée de LECOMTE, SEVER, GONON, TOULOUZE et DUCHAYNE qui remporte le match 15 à 6. Il est à noter un petit événement lors de ce match. Sept joueurs de l'équipe du Lycée furent incorporés dans l'équipe SNUCiste. Trois avants : CHASSE, BIGNOTTI et GUIBARD ainsi que quatre pour les lignes arrière : LE GALL, DENIS, ALLARD et BARRAUD.

Il est nécessaire de bien préparer la réception de Royan. C'est l'avant-dernier match de la poule et on se doit de le gagner. Le capitaine CLAVERIE sait motiver ses coéquipiers pour cette rencontre. La mi-temps est atteinte sur le score de 11 à 5 pour Nantes et le score s'aggrave en deuxième mi-temps par la victoire du S.N.U.C par 29 à 5. La première place se confirme avant le dernier déplacement à Périgueux.

La victoire par 12 à 0, ce 12 mars 1932, permet d'enlever brillamment la première place de sa poule. Sept victoires et une seule défaite et une moyenne de 15 points marqués par match, tel est le beau bilan dans ce championnat. Autre bonne nouvelle, en se classant premier de sa poule, le S.N.U.C accède à la poule Excellence pour la saison 1933-1934.

Il faut malgré tout continuer dans ce championnat pour passer les demi-finales qui se déroulent dans une poule de 3 et plus aller en finale.

On prépare cette poule de 3 en disputant deux matchs amicaux, un à St Nazaire (6 à 6) et un autre contre l'US Tours au Parc des Sports (35 à 6).

La poule du S.N.U.C est composée de Tarbes et de Château Renard, l'autre est composée d'Aurillac, du PUC et de Lézignan. Tous les matchs se dérouleront sur terrain neutre.

Le 2 avril 1933, le S.N..UC se déplace à Cognac pour y rencontrer l'A.S. Tarbaise qui vit à l'ombre de son aîné le Stadoceste. Le S.N.U.C bat Tarbes par 15 à 9. À Nantes, les supporters sont heureux et souhaitent que le prochain match leur réserve de bonnes surprises.

C'est à Roanne que se dispute le match contre le Stade Chateaurenardais qui étant donné le résultat précédent est une demi-finale.

"Ce fut le jeu, sobre, élégant, mais plus efficace des Nantais qui eut raison de la fougue remarquable des méridionaux qui emballa, en maintes occasions, le public. Nantes ouvrit la marque par un drop botté opportunément par FILLOL sur sortie de mêlée. Châteaurenard domina souvent et mena plusieurs offensives fougueuses par ses avants et arrières. Nantes marqua ensuite un essai par CLAVERIE et Châteaurenard avant la fin, sauva l'honneur par VERGE."

Les Nantais gagnent par 7 à 3 et cette victoire les envoie en finale du championnat Honneur. Dans l'autre poule c'est le Stade Lézignanais qui se qualifie. La finale sera donc le Stade Nantais contre le Stade Lézignanais.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Le Phare 14/11/1932

[2] L'Echo de la Loire 19/12/1932

[3] La Petite Gironde 09/01/1933

   

 
     
     
           
 
 
 

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