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Saison 1924-1925

(Voir galerie)

     

 

 
 
     
     
   

En ce 7 septembre, les anciens et nouveaux joueurs s'entraînent sérieusement sous les ordres de Hélier TILH et de Percy BUSH qui vient s'occuper des lignes arrière. Les dirigeants sont heureux de leur empressement.

À l'intersaison, le club a noté plusieurs départs :

LE BOURGUENNEC Louis, LE GUEN Yves, LEHY Louis, SURGET Alexandre, tous vers le Vélo SN.

Mais aussi quelques recrues

  • LE BERT Georges, DESBORDES Georges de la NANTAISE.
  • LELAY Maurice du FC YONNAIS
  • MATTEI Émile du NEC
  • YVERNOGEAU Roger de l’AC BRETON

D’autre part LAVAIL revient au club ainsi que Marcel PEDRON après un séjour de deux ans au Pays de Galles où il a pu évoluer au CARDIFF RFC.

Comme chaque saison, le premier match se déroule à l'extérieur. La rencontre contre le SA Bordelais permet de juger l'état des troupes et le résultat est secondaire.

Mais le véritable match est celui du 28 septembre contre le Racing attendu par les supporters car ces rencontres avec Paris permettent de juger l'équipe qui va jouer cette saison 1924-1925. Les tribunes sont archi combles. Le SNUC ne fait pas mauvaise figure mais retombe dans ses travers de fin de saison dernière. Mené à la mi-temps 8 à 6, le Racing se reprend et tue le match dans le dernier quart d'heure. Résultat match perdu 21 à 16.

"[…]La saison commence ; il y a une mise au point à réaliser. Attention avec bienveillance dans l'espoir de n'avoir pas à critiquer avec vigueur."[1]

La leçon est retenue et avant d'attaquer le championnat de l'Atlantique, on parfait la condition physique et la tactique.

L'U.S. Cognac, le 5 octobre offre une bonne résistance et le S.N.U.C. doit puiser dans ses réserves pour venir à bout de cette équipe 6 à 5. " Le muscadet vaut mieux que la fine" cria un spectateur.

Si le match contre le Stade Poitevin est une formalité, l'équipe parisienne du C.O. Billancourt vient le dimanche précédent très motivée. N'a-t-elle pas battu le Racing en début de saison ?

"[…] Cela acquis, les champions de l'atlantique devraient aller beaucoup plus loin que la conquête de ce trophée modeste. Les progrès constatés en trois matchs successifs permettent de l'espérer."[2]

Cette année, l'équipe donne de meilleures espérances. Elle doit reprendre sa place dans la compétition nationale et "reconquérir au rugby dans l'Ouest un prestige qui était en déclin."

Le championnat de l'Atlantique est lancé. On se déplace à Angers pour rencontrer l'équipe de l'U.A.Intergad'z'arts.

"Le match d'hier a été la plus belle preuve que le meilleur doit gagner sans avoir recours à la violence".[3]

Le match fut une belle démonstration de rugby qui enthousiasma les nombreux fervents qui se pressaient dans l'enceinte. Le S.N.U.C. l'emporte par 11 à 0.

Après avoir battu le F.C. Lyonnais au parc des sports, le S.N.U.C. se déplace au vélodrome du Petit Breton, tout nouvellement inauguré, pour jouer contre le Vélo Sport Nantais. Ce dernier s'est fortement renforcé notamment avec d'anciens SNUCistes et son début de saison est très bon. La victoire fut longue à se décider mais la ligne des trois quarts SNUCistes fut supérieure et plus performante que celle du vélo.

Le 16 novembre, le S.N.U.C. se déplace sur un terrain où il connut ses premiers exploits : le vélodrome de Longchamp. L'endroit n'a plus le lustre d'antan mais l'A.C.B., deuxième au classement, espère faire chuter le leader.

L'A.C. Breton n'a pas fait trop mauvaise figure devant le SNUC. Jusqu'à la mi-temps, celui-ci ne put rien marquer mais à la reprise, deux essais, dont un transformé, lui donnérent la victoire.

Les deux matchs suivants ont été gagnés facilement sans encaisser un point.

Le titre de champion de l'Atlantique est gagné pour la saison 1924-1925. Il en est de même pour l'équipe 2 et 4.

Après un déplacement contre le S.C. Angoulême se soldant par un match nul, c'est l'A.S. Montferrand qui se rend à Nantes. Cette équipe, originaire de la région Centre et rencontrée la saison précédente, avait été invitée par les dirigeants nantais.

Dans un premier temps, le S.N.U.C. domine la partie jusqu'à la mi-temps. Cependant, nos adversaires, plus massifs et en meilleure condition physique, affichent clairement leur détermination à l'emporter. Finalement, l'A.S. Montferrand remporte la victoire sur le fil avec un score de 11 à 9. Malgré cette défaite, le S.N.U.C. peut être fier de sa performance.

Pour la saison 1924-1925, le journal l’AUTO avait organisé un concours des calendriers de rugby. Le résultat est le suivant :

1-            Stade TOULOUSAIN.

2-            Stade POITEVIN.

3-            Stade NANTAIS.

 

En réalisant leur calendrier, le comité directeur souhaite, à chaque saison, inviter une équipe basque. Cette année, c'est l'A.S. Bayonnaise qui vient à Nantes pour les fêtes. Depuis quelques jours, beaucoup de pluie s'abat sur la région. Le train est détrempé au point que tout beau jeu est interdit. Des deux côtés, on a essayé de faire du beau jeu mais ce fut, surtout, un combat d'avant avec beaucoup de virilité. Bayonne l'emporte 6 à 3.

Comme de coutume, on réveillonne dans le train pour aller jouer contre l'A.S. Montferrand, club rencontré, il y a 15 jours. Le résultat n'est pas meilleur que celui passé. Le S.N.U.C. s'incline par 12 à 5.

Avant de commencer le Championnat de France division Honneur, on reçoit les étudiants parisiens du P.U.C.

"Nous avons assisté dimanche, au Parc des Sports, à une belle partie. De part et d'autre, on joua sans brutalité et chacun domina tour à tour.[…]"[4]

Une figure nantaise bien connue évolue au P.U.C., et qui, de plus, est capitaine : Louis BEGUET. Les deux équipes se séparent sur un résultat nul : 3 à 3.

Le premier match en Championnat est un déplacement à Bergerac dont l'équipe nous n'est pas inconnue, nos premières rencontres datent d'avant-guerre.

"Pour le premier tour, le S.N.U.C. s'est fait battre par Bergerac de la manière la plus maladroite que l'on puisse concevoir. Menant par 8 à 0 à la première mi-temps. Il augmente le score de 3 points en sa faveur dès le début de la seconde. Ensuite, se reposant sur ses lauriers, traînant sur le terrain, s'offrant le luxe de renoncer à un essai tout marqué par la fantaisie d'un généralement mieux inspiré, jouant au petit bonheur, il laissa Bergerac marquer un essai, puis deux, puis trois, les deux derniers transformés. Eh voilà Bergerac vainqueur. […][5]

On oublie la défaite du match amical à Cognac où le S.N.U.C. complète son équipe avec deux équipiers Cognacais pour recevoir une sélection basque au Parc des Sports le 25 janvier 1925.

"Le public, venu très nombreux dimanche au Parc des Sports, a éprouvé une grosse déception. On comptait y voir du beau jeu méridional, plein d'allant, de vigueur et d'adresse. Mais l'équipe opposée à notre club ne justifia pas ces espoirs. La partie fut pauvre en beau jeu ; les visiteurs nous parurent fatigués. Le souffle leur manqua rapidement. Était-ce dû à la fatigue d'un long voyage ? […]"[6]

Avant de redémarrer le championnat d'honneur, le déplacement à l'U.S. Tours pour un match amical est couronné d'un succès probant : 19 à 0. Ce n'était pas un match amical mais plutôt un match de championnat contenu de l'engagement des deux équipes. Mais le correspondant de L'Écho n'est pas tendre :

"[…]Pour Nantes, ce fut plutôt médiocre, et ce n'est pas avec un jeu comme ils ont fourni qu'ils peuvent avoir espoir de remonter en division d'excellence."[7]

Le championnat reprend avec notre ennemi bordelais à qui Nantes va rendre visite à. Comme les saisons précédentes, la partie est jouée devant une grosse affluence, sur un terrain bon, malgré les pluies récentes.

"[…]Le Stade Bordelais a une fois de plus gagné, alors qu'il fut dominé largement, mais favorisé par la chance dans les situations les plus désespérées.[…][8]

"Nantes pouvait gagner" disait un Bordelais à la sortie du stade mais Nantes s'incline de peu 3 à 0.

Le Parc des sports est plein comme un œuf pour recevoir le Havre A.C., le plus vieux club de rugby français.

"[…] Les Havrais ont pour capitaine un rude joueur, l'international Clément DUPONT. Ils l'ont à leur tête lors de leur entrée sur le terrain. DUPONT, qui porte une magnifique gerbe de fleurs, l'offre au capitaine du S.N.U.C. : PEDRON. Ce geste, comme bien l'on pense, soulève un tonnerre d'applaudissements. […]"[9]

Ces fleurs n'ont pas attendri nos Nantais qui sortent vainqueur de cette partie par 6 à 0.

Le dernier match de la poule est un rude déplacement contre S.A. Rochefortais. Cette équipe n'a pas toujours réussi aux Nantais dans les saisons passées. Alors qu'à la mi-temps, il y avait 3 à 3, le match se termine par un score de 20 à 3 pour le S.N.U.C.

C'est donc le Stade Bordelais qui disputera les barrages pour accéder à division Excellence. Le S.N.U.C. termine 3e de sa poule à égalité de points avec BERGERAC et restera dans la poule Honneur pour la saison prochaine.

Le championnat étant terminé, on continue à disputer des matchs amicaux, le premier en déplacement à l'Olympique de Paris où le S.N.U.C. revient vainqueur par 5 à 3.

Le match du 15 mars 1925, au Parc des Sports, enthousiasme le public bien que l'équipe bordelaise soit inférieure à celle de Nantes.

"Arbitrage sévère mais impartial et en tout point excellent, de M. TILH."[10]

Les supporters nantais ont coché sur le calendrier la date du 22 mars 1925. Ne reçoit-on pas ce jour-là nos amis du S.C.U.F.. Alors que les tribunes sont pleines, le public est frustré par la qualité du jeu des deux équipes. Celui des Nantais ne mérite pas la division d'Excellence qu'il visait en début de saison. Le S.C.U.F. gagne par 8 à 5.

Heureusement, les vétérans sauvent l'honneur et restent invaincus devant leurs vieux amis du S.C.U.F. Victoire 18 à 6.

Les deux dernières rencontres contre le Stade Rochelais et le PUC seront victorieuses.

Dans les autres équipes, le S.N.U.C 2 est éliminé en quart de finale du Championnat de France par l'Aviron Bayonnais 21 à 0 le 15 février 1925. Le S.N.U.C 3 gagne le challenge du journal "Ouest en Plein Air en battant le R.C. Trignac 2 par 6 à 0 le 12 avril 1925.

Le comité de rugby du S.N.U.C. est un peu déçu du comportement global de son équipe 1er qui aurait pu prétendre à un meilleur rang dans le rugby national.

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Ouest en Plein Air 04/10/1924

[2] Ouest en Plein Air 18/10/1924

[3] Ouest en Plein Air 01/11/1924

[4] L'Echo de la Loire 05/01/1925

[5] Ouest en Plein Air 01/01/1925

[6] L'Echo de la Loire 26/01/1925

[7] L'Echo de la Loire 02/02/1925

[8] L'Echo de la Loire 09/02/1925

[9] L'Echo de la Loire 16/02/1925

[10] L'Echo de la Loire 16/03/1925

   

 
     
     
           
 
 
 

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