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Saison 1906-1907

(Voir galerie)

     

 

 
 
     
     
   

Le 30 septembre 1906, on débute les entrainements à Pont-Rousseau mais les matchs officiels seront disputés au vélodrome de Beauséjour.

"La saison qui va s’ouvrir s’annonce comme devant être des plus brillantes. Déjà de toutes parts, dans tous les clubs de la région, on s’entraîne ferme en vue des épreuves à disputer, parmi lesquelles la coupe de l’Atlantique et le championnat sont les plus importants. Le service militaire va nous donner de plus de nouvelles recrues et si, d’autre part il y a aussi de ce fait quelques vides qui se font parmi nos équipiers, nul doute qu’ils soient comblés par de nouveaux arrivants connus comme d’excellents joueurs.

LE SCUN qui perd son excellent arrière COUMES (qui nous donna de si belles émotions sportives l’an passé) compte notamment de nouvelles rentrées, parmi lesquelles on retrouvera de vieux joueurs de Nantes qui nous reviennent après un séjour à Paris." [1]

Le 14 octobre 1906, un premier match d’entrainement contre la jeune A.S. de la Ripossière permet de régler les différentes combinaisons apprises pendant les entrainements mais tout n’est pas parfait.

"C’était un des premiers matchs de la saison ; c’est-à-dire que le jeu ne fut pas des plus brillants ; ce fut même, la plupart du temps, un superbe cafouillage agrémenté des cris les plus divers, car, dans un camp comme dans l’autre, on ignore complètement l’art de se taire." [2]

Les premiers matchs en championnat de l’Atlantique ne sont pas proprice au SCUN. Après avoir perdu contre son rival le R.C.B.I.C., ils font match nul contre les jeunes du Stade Nantais.

"La partie promettait d’être intéressant et réellement les amateurs les amateurs de sport ont été satisfaits.

Du côté du SCUN, les avants, très supérieurs ont fatigué leurs adversaires et presque continuellement tenu le jeu dans les 22 mètres stadistes."[3]

Les meilleurs au SCUN sont l’arrière BELEGUIC et le jeune demi CAILLAUX.

La partie est arbitrée par M. PAON Président du Cercle de l’Aviron.

Le 20 janvier 1907, le SCUN doit rencontrer en championnat son voisin et rival le R.C.B.I.C. au vélodrome de Beausjour mais le président de Basse Indre refuse d’y jouer sous pretexte que le terrain n’est pas réglementaire Il lui manque quelques mètres.

Comme le règlement stipule que le match doit se disputer à Nantes, le président PIONNEAU a loué un terrain sur la prairie de Mauves à quelques centaines de mètres de la Gare d’Orléans où le tracage va etre anecdoctique.[4] Les équipes premières et secondes se rencontres successivement. Le R.C.B.I.C. remporte le match des équipes secondes.

Les équipiers premiers àprès 80 minutes de jeu sont toujours à égalité. Après entente des capitaines et de l’arbitre, une prolongation est accordée, laquelle du reste ne donne aucun résultat. L’arbitre proclame le match nul, aucun point n’ayant été marqué.

Ce match est l’occasion de voir un homme qui va révolutionner le paysage rugbistique nantais et qui officie à l’arbitrage: Pascal LAPORTE qui vient juste d’arriver à NANTES.

"Quand à M. LAPORTE, il arbitra avec autorité, et, chose rare, à la satisfaction de tous "[5]

Le délégué sportif secrétaire du SCUN adresse un courrier au journal du Phare pour relater ses réflexions sur le match :

"Nous nous proposions de donner un compte rendu des parties de dimanche dernier, mais après les articles de M. le Président du RCBIC, nous nous contenterons sur lesdits matchs.

Tout d’abord le match des équipes secondes:

L’équipe seconde de Basse-Indre est composée en partie d’équipiers premiers du Stade Nantais Champion de France scolaire.

Cette rectification, pour expliquer la défaite si naturelle des jeunes équipiers du SCUN.

Quant aux équipes premières, elles se montrèrent dignes d’éloges, et sur elles voici les réflexions qui s’imposent:

Les étudiants nantais ont fait match nul avec une équipe dite de Basse-Indre et qui ne comprenait que deux Basse indrais. Tous les autres joueurs étaient des individuels de Basse-Indre, pour la circonstance, avaient fait venir. Tels sont LAMBERT et GALEZUSKI, actuellement à Vannes, LE GLAND de St Nazaire, d’autres d’Ancenis, d’autres de plus loin. ET le SCUN ayant fait match nul avec une telle équipe, des éloges lui sont bien dus.

Ceci dit pour le public sportif nantais, qui devient de plus en plus nombreux sur nos terrains de football et qui tient à ce qu’on l’éclaire.

N’oublions pas, en finissant, de féliciter M. LAPORTE, capitaine du Stade Bordelais, pour la façon irréprochable dont il arbitra ce match."[6]

Les articles des journaux sont de plus en plus précis. Certains sont écrits par les correspondants des clubs et d’autres par un ou des journalistes  qui glorifient le sport et particulièrement le rugby.

L’entraînement du SCUN se poursuit. Toutefois, devant les échéances à venir des mesures sont prises pour que les dimanches où aucun match n’est conclu soient mis à profit pour parfaire les conditions physiques.

"Les équipiers sont prévenus que s’ils ne sont pas sur le terrain à 2 heures précises, sans s’être fait excuser au préalable par lettre, rue du Chêne d’Aron, une amende d’un franc leur sera infligée."[7]

Le 10 fevrier 1907, le match retour du Championnat de l’Atlantique se déroule à Basse-Indre. On se donne rendez-vous au Café du sport au 9 place Pirmil et on prend le bateau à l’embarcadère pour se rendre à Basse-Indre mais d’autres choisiront la voiture – elles sont peu nombreuses - car on veut revenir plus vite pour ne rien manquer de la mi-carême.

Sous la baguette et l’autorité de Pascal LAPORTE, le match est gagné par le SCUN 8 à 5.

Le SCUN est champion de l’Atlantique pour la région nord. Le 17/02/1907, il se déplace à la Rochelle pour rentrer en finale de l’Atlantique le Stade Rochelais. Nos étudiants nantais sont un peu trop tendre et s’inclinent 21 à 13.

Malgré tout, plusieurs d’entre eux, étudiants au Lycée de Nantes, seront champions de France interscolaire le 14 mars 1907. Ce titre réconforte les efforts des dirigeants des clubs locaux PIONNEAU pour le SCUN et LEONARDY du RCBIC et président du Comité Atlantique. Ce dernier assistera à la finale et encouragera ses protégés DESROCHES et PETIT qui joue régulièrement au SCUN ainsi qu’HUREAU et CANNEVET qui seront de l’équipe du SNUC dans la saison à venir.

 

 

 

     
   
 

 

 

 

 

   

 

   

[1] Le phare 01/10/1906

[2] Le Phare 16/10/1906

[3] Le Phare 29/11/1906

[4] Voir Histoire de terrain

[5] Le Phare 22/01/1907

[6] Le Phare 24/01/1907

[7] Le Phare 31/01/1907

 

   

 
     
     
           
 
 
 

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